Les championnats d’Europe d’athlétisme qui se déroulent actuellement à Rome n’ont pas épargné les sprinteurs français engagés sur 400 mètres. Malgré leurs ambitions légitimes, Téo Andant, David Sombé, Gilles Biron ainsi qu’Amandine Brossier chez les femmes ont tous été sortis prématurément dès les demi-finales, suscitant une vague de déception dans le clan tricolore.
Un scénario cruel pour les Bleus
Exemptés de séries, les trois représentants masculins abordaient ces championnats avec l’objectif assumé de se hisser en finale. Las, le sort en a décidé autrement. Téo Andant a dû se contenter de la dernière place de sa demi-finale en 45”72, tandis que David Sombé a échoué à la 5e place en 45”36. Gilles Biron n’a guère été plus chanceux, terminant au pied du podium de sa course en 45”91.
Amandine Brossier elle aussi éliminée
Le bilan n’est pas plus reluisant côté féminin, puisqu’Amandine Brossier, malgré une qualification aisée en séries la veille, a elle aussi vu son parcours s’arrêter brutalement en demi-finale. Son chrono de 51”78 n’a pas suffi pour entrevoir la finale tant espérée.
Cette élimination collective laisse un goût amer. On nourrissait de réelles ambitions sur 400m, mais il va falloir analyser sereinement les raisons de cet échec pour rebondir.
– Un membre de l’encadrement de l’équipe de France
Des questions en suspens à un an des JO de Paris
Ces contre-performances soulèvent inévitablement des interrogations sur la capacité des sprinteurs français à rivaliser avec l’élite européenne et mondiale. À un an des Jeux Olympiques de Paris 2024, le temps presse pour trouver des solutions. Le défi sera de remotiver les troupes et d’optimiser la préparation en vue de cet événement planétaire tant attendu.
La déception est d’autant plus grande que le 400m constituait l’une des disciplines sur lesquelles la France fondait de réels espoirs de podium. Il faudra sans doute revoir les méthodes d’entraînement, voire opérer des choix forts, pour espérer briller à domicile dans un an et effacer le souvenir douloureux de ces Europe romains.
Le bilan de l’athlétisme français dans ces championnats est pour l’heure mitigé, entre quelques belles satisfactions et ces revers cuisants. La fin de compétition sera scrutée avec attention pour savoir si les Bleus parviendront à redresser la barre et à atteindre les objectifs fixés par la fédération. Une chose est sûre : les leçons devront être tirées rapidement pour permettre à la France de jouer les premiers rôles lors des grandes échéances à venir, à commencer par ce rendez-vous olympique qui s’annonce déjà crucial pour l’avenir de la discipline.