Le week-end de rêve s’est transformé en cauchemar pour Jasmine Paolini à Roland-Garros. L’Italienne, qui disputait les finales du simple et du double dames, est repartie bredouille de la Porte d’Auteuil malgré tous ses efforts. Un épilogue cruel pour celle qui avait fait vibrer le public parisien durant cette quinzaine.
Une finale de simple frustrante
Samedi, Jasmine Paolini avait rendez-vous avec l’histoire en finale du simple dames face à la numéro 1 mondiale Iga Swiatek. Malgré une belle résistance, l’Italienne de 27 ans a fini par céder en deux sets 6-2, 7-5. Une défaite honorable mais terriblement frustrante pour Paolini qui rêvait de soulever la Coupe Suzanne-Lenglen devant le public parisien.
C’est un moment heureux malgré la défaite. J’ai tout donné, je n’ai aucun regret. Iga était simplement trop forte aujourd’hui.
– Jasmine Paolini après sa finale perdue
Pas de consolation en double
Le lendemain, Jasmine Paolini avait l’occasion de se rattraper en finale du double aux côtés de sa compatriote Sara Errani. Mais là encore, la marche était trop haute. La paire italienne s’est inclinée face à la redoutable équipe composée de l’Américaine Coco Gauff et de la Tchèque Katerina Siniakova en deux manches 7-6, 6-3.
Pour Gauff, il s’agit d’un premier sacre en Grand Chelem en double, elle qui avait échoué en finale de l’US Open 2021 et de Roland-Garros l’an passé. Quant à Siniakova, elle décroche son 8e titre majeur de double, le 7e avec sa fidèle partenaire Barbora Krejcikova.
Paolini sort la tête haute
Malgré la déception, Jasmine Paolini peut être fière de son parcours. Deux finales dans un tournoi du Grand Chelem, c’est un exploit rare qu’il convient de saluer. L’Italienne aura marqué cette édition 2024 de Roland-Garros par son jeu offensif, sa grinta et son sourire communicatif. Nul doute qu’on la reverra très vite briller sur la terre battue parisienne.
En attendant, c’est un week-end à oublier au plus vite pour Jasmine Paolini. Mais la native de Castelnuovo di Garfagnana a prouvé qu’elle avait l’étoffe des plus grandes. Son heure de gloire viendra, elle peut en être persuadée. Et ses supporters seront là pour l’acclamer.