C’est une affaire qui a profondément choqué les communautés française et tunisienne. Mercredi dernier, le verdict est tombé dans le procès du meurtre sordide de Romain Pizzato, un entraîneur de ski français très apprécié dans son département natal des Alpes-de-Haute-Provence. Trois Tunisiens ont été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité par le tribunal de Médenine pour ce crime odieux commis sur l’île paradisiaque de Djerba.
Retour sur un crime qui a secoué Djerba
Le 17 septembre 2022, le corps sans vie de Romain Pizzato, 42 ans, était retrouvé dans la piscine d’une villa de Djerba où il séjournait. Rapidement, les soupçons se sont portés sur trois locaux : deux frères de 23 et 26 ans, ainsi qu’une jeune femme de 28 ans présentée comme la fiancée de la victime. Interpellés trois jours après la macabre découverte, les mis en cause avaient dans un premier temps reconnu leur implication avant que la jeune femme ne revienne sur ses aveux au premier jour du procès en octobre dernier.
Mort par strangulation
L’autopsie pratiquée sur le corps de Romain Pizzato n’a laissé que peu de doutes quant aux circonstances de sa mort. Le quadragénaire a été étranglé, comme l’ont confirmé les nombreuses traces de coups et griffures relevées lors de l’examen. Des éléments accablants qui attestent de la violence de la scène et du caractère prémédité de cet assassinat.
La perpétuité pour les trois accusés
Après plusieurs heures de délibéré, la chambre criminelle de Médenine a rendu son verdict, condamnant les trois mis en cause à la réclusion criminelle à perpétuité pour « homicide volontaire avec préméditation ». Une peine maximale, à la hauteur de l’horreur de leur crime. Mais si la mère de la victime, présente lors du procès, s’est réjouie que « justice ait été rendue à Romain », son combat est loin d’être terminé.
Un appel déjà annoncé
Car quelques minutes à peine après l’annonce de leur condamnation, les trois meurtriers ont fait savoir par la voix de leurs avocats qu’ils comptaient interjeter appel de cette décision. Un nouveau procès devrait donc se tenir dans les prochains mois, prolongeant le calvaire de la famille de Romain Pizzato. Sa mère a toutefois affirmé qu’elle continuerait à se battre pour que les assassins de son fils paient pour leur crime odieux.
Djerba, un paradis touristique endeuillé
Ce drame a profondément meurtri la petite île de Djerba, haut lieu du tourisme en Tunisie réputé pour ses plages de sable fin et ses eaux cristallines. Chaque année, des milliers de touristes, notamment des retraités européens et français, choisissent d’y passer leurs vacances, attirés par la beauté des paysages et la douceur de vivre. Mais en cet automne 2022, c’est la stupeur et la tristesse qui règnent sur ce petit paradis qui peine à se remettre de ce meurtre sordide.
Le combat judiciaire est loin d’être terminé pour les proches de Romain Pizzato. Mais ils peuvent compter sur le soutien indéfectible des communautés française et tunisienne, unies dans le chagrin et la volonté de rendre justice à cet homme décrit par tous comme généreux et passionné. Sa mort tragique restera à jamais gravée dans les mémoires, rappelant cruellement que la violence peut frapper n’importe où, même dans les endroits en apparence les plus paisibles.
Ce drame a profondément meurtri la petite île de Djerba, haut lieu du tourisme en Tunisie réputé pour ses plages de sable fin et ses eaux cristallines. Chaque année, des milliers de touristes, notamment des retraités européens et français, choisissent d’y passer leurs vacances, attirés par la beauté des paysages et la douceur de vivre. Mais en cet automne 2022, c’est la stupeur et la tristesse qui règnent sur ce petit paradis qui peine à se remettre de ce meurtre sordide.
Le combat judiciaire est loin d’être terminé pour les proches de Romain Pizzato. Mais ils peuvent compter sur le soutien indéfectible des communautés française et tunisienne, unies dans le chagrin et la volonté de rendre justice à cet homme décrit par tous comme généreux et passionné. Sa mort tragique restera à jamais gravée dans les mémoires, rappelant cruellement que la violence peut frapper n’importe où, même dans les endroits en apparence les plus paisibles.
