Bien-êtreSanté

Une Habitude à Briser Pour Réduire le Risque de Démence

Et si une simple habitude du quotidien augmentait drastiquement votre risque de démence ? Des neurologues alertent et livrent leurs conseils pour préserver votre cerveau. Découvrez vite laquelle pour agir dès maintenant...

Savez-vous que toutes les 3 secondes, une personne dans le monde développe une démence ? Avec plus de 6,7 millions d’Américains touchés par la maladie d’Alzheimer, une forme de démence, ce chiffre pourrait doubler d’ici 2060 selon les projections. Si certains facteurs de risque comme la génétique sont difficilement modifiables, il en existe un sur lequel vous avez le contrôle total : adopter un mode de vie sédentaire. Le meilleur moyen de protéger votre cerveau ? Bouger !

Comprendre les effets dévastateurs de la sédentarité sur le cerveau

Saviez-vous que 31% de la population adulte mondiale, soit 1,8 milliard de personnes, est physiquement inactive ? Nous passons nos journées assis, que ce soit dans les transports, au bureau, pendant les repas ou devant nos écrans le soir. Pourtant, rester actif ne fait pas qu’améliorer le sommeil ou renforcer les os. « Les études montrent une association entre tous les types de démence et les comportements sédentaires », alerte le Dr Jigar Rathod, neurologue. Voici comment la sédentarité attaque insidieusement votre cerveau :

Une diminution du flux sanguin cérébral

Rester assis trop longtemps réduit l’apport en oxygène et en nutriments au cerveau, essentiels à son bon fonctionnement. « Un mode de vie sédentaire entraîne une diminution de la circulation sanguine cérébrale, augmentant le risque de neurodégénérescence », précise la Dre Verna R. Porter, neurologue.

Un risque accru de maladies cardiovasculaires et métaboliques

Hypertension, obésité, diabète… Autant de facteurs de risque significatifs de démence favorisés par la sédentarité. « La santé du cœur et celle du cerveau sont étroitement liées », rappelle la Dre Porter.

Des modifications de la structure cérébrale

L’inactivité prolongée peut entraîner une atrophie cérébrale, en particulier dans des zones clés pour la mémoire comme l’hippocampe. Selon une étude, « L’atrophie de l’hippocampe a été associée à l’inactivité physique pendant les loisirs ».

Une inflammation chronique de bas grade

Ce type d’inflammation, exacerbé par la sédentarité, contribue à l’accumulation de plaques amyloïdes et de protéine Tau, marqueurs de la maladie d’Alzheimer. À l’inverse, « L’activité physique régulière est associée à une diminution de l’inflammation », souligne la Dre Porter.

Les conseils des experts pour réduire le risque de démence

Voici les principales recommandations des neurologues pour garder un cerveau en pleine forme :

  • Faire des pauses régulières en position assise : même 15 à 30 minutes de marche une à deux fois par semaine diminuent le risque. Les tâches ménagères comptent aussi !
  • Jouer à des jeux de société ou de réflexion : ils stimulent la résilience cognitive, surtout pratiqués à plusieurs.
  • Arrêter de fumer et réduire l’alcool : fumer endommage les vaisseaux sanguins et l’alcool en excès a des propriétés neurotoxiques.
  • Surveiller sa tension, son cholestérol et sa glycémie : ces facteurs augmentent significativement le risque s’ils ne sont pas contrôlés.
  • Adopter le régime MIND : riche en fruits, légumes, céréales complètes, poissons gras, cette diète a montré des bénéfices pour le cerveau.

En résumé, même si l’incidence de la démence explose, de simples changements du mode de vie comme bouger plus et rester actif mentalement et socialement peuvent faire toute la différence. Adaptez progressivement vos habitudes, votre cerveau vous en sera reconnaissant !

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