Une enquête préliminaire qui fait grand bruit. D’après une source proche du dossier, l’ancien Premier ministre Jean Castex a été entendu ce jeudi matin dans les locaux de la gendarmerie de Montpellier. Les faits qui lui sont reprochés ? Faux, usage de faux et détournement de fonds publics.
Un signalement d’Anticor à l’origine de l’enquête
C’est un signalement de l’association anti-corruption Anticor qui a mis le feu aux poudres. Déposé en décembre 2023, il a conduit le parquet de Perpignan à ouvrir une enquête préliminaire. Au cœur des investigations, des décisions prises par Jean Castex lorsqu’il présidait la communauté de communes Conflent Canigó, dans les Pyrénées-Orientales, en 2017. À l’époque, il occupait également le poste de maire de Prades.
Pas de soupçons d’enrichissement personnel
Si les faits sont avérés, ils sont graves. Toutefois, selon le parquet, il n’y aurait aucun soupçon d’enrichissement personnel de la part de l’ancien locataire de Matignon. Placé en garde à vue, Jean Castex a été relâché à l’issue de son audition, sans qu’aucune poursuite ne soit engagée contre lui à ce stade.
Une affaire embarrassante pour le président de la RATP
Cette affaire tombe au plus mal pour Jean Castex, nommé à la tête de la RATP en novembre dernier. Si sa probité n’est pas remise en cause, ces soupçons viennent entacher son image et fragiliser sa position. Sollicitée, la RATP n’a pas souhaité faire de commentaires.
Ces accusations sont graves et doivent être tirées au clair. La justice doit faire son travail en toute indépendance.
– Une source gouvernementale
Un dossier sensible pour le gouvernement
Au sein de l’exécutif, l’embarras est palpable. Si beaucoup refusent de commenter l’affaire, certains admettent en coulisses que la situation est délicate. « Ces accusations sont graves et doivent être tirées au clair. La justice doit faire son travail en toute indépendance », confie une source gouvernementale.
Dans l’opposition, on ne se prive pas de souligner les zones d’ombre. « Quelles sont exactement les décisions incriminées ? Quel est le montant en jeu ? Jean Castex a-t-il agi seul ou avec des complices ? Les Français ont le droit de savoir », martèle un responsable des Républicains. À gauche aussi, on réclame la transparence et on dénonce « l’opacité qui semble régner dans cette affaire ».
De nouvelles révélations à venir ?
Les enquêteurs vont maintenant devoir faire la lumière sur ce dossier épineux. De nouveaux éléments pourraient émerger dans les prochains jours. De quoi fragiliser encore un peu plus la position de Jean Castex, dont le nom était déjà cité dans l’enquête sur la gestion de la crise sanitaire. Une affaire à suivre, qui risque de faire encore couler beaucoup d’encre.
Cette affaire tombe au plus mal pour Jean Castex, nommé à la tête de la RATP en novembre dernier. Si sa probité n’est pas remise en cause, ces soupçons viennent entacher son image et fragiliser sa position. Sollicitée, la RATP n’a pas souhaité faire de commentaires.
Ces accusations sont graves et doivent être tirées au clair. La justice doit faire son travail en toute indépendance.
– Une source gouvernementale
Un dossier sensible pour le gouvernement
Au sein de l’exécutif, l’embarras est palpable. Si beaucoup refusent de commenter l’affaire, certains admettent en coulisses que la situation est délicate. « Ces accusations sont graves et doivent être tirées au clair. La justice doit faire son travail en toute indépendance », confie une source gouvernementale.
Dans l’opposition, on ne se prive pas de souligner les zones d’ombre. « Quelles sont exactement les décisions incriminées ? Quel est le montant en jeu ? Jean Castex a-t-il agi seul ou avec des complices ? Les Français ont le droit de savoir », martèle un responsable des Républicains. À gauche aussi, on réclame la transparence et on dénonce « l’opacité qui semble régner dans cette affaire ».
De nouvelles révélations à venir ?
Les enquêteurs vont maintenant devoir faire la lumière sur ce dossier épineux. De nouveaux éléments pourraient émerger dans les prochains jours. De quoi fragiliser encore un peu plus la position de Jean Castex, dont le nom était déjà cité dans l’enquête sur la gestion de la crise sanitaire. Une affaire à suivre, qui risque de faire encore couler beaucoup d’encre.