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Arnaque aux Memecoins : Victime, un Célèbre Cabinet d’Avocats

L'arroseur arrosé : un éminent cabinet d'avocats, Burwick Law, engagé dans une action collective contre Pump.fun, se retrouve victime de memecoins moqueurs. Ils exigent maintenant le retrait immédiat de ces tokens, dont l'un au nom scatologique. Affaire à suivre dans ce monde sauvage des cryptos...

Dans un nouveau rebondissement du Far West des cryptomonnaies, il semblerait que même les shérifs ne soient pas à l’abri des balles perdues. Burwick Law, un prestigieux cabinet d’avocats connu pour son implication dans une action collective contre la plateforme Pump.fun, se retrouve aujourd’hui dans une position pour le moins inconfortable : victime d’une vague de memecoins moqueurs à son encontre.

Un token nommé DOGSHIT2

Au cœur de la controverse : un token au nom peu ragoûtant, DOGSHIT2. Cette cryptomonnaie inspirée du célèbre Dogecoin aurait, selon les données de CoinGecko, vu sa valeur grimper de près de 200%. Mais ce qui fait grincer des dents le cabinet Burwick, ce sont les références à peine voilées à l’entreprise dans les transactions liées à ce token.

Dans une publication sur le réseau social X (ex-Twitter), Burwick Law a tenu à clarifier sa position :

Nos cabinets n’ont aucune affiliation, aval ou intérêt propriétaire dans le token Dogshit2 ou tout actif associé. En résumé, nos cabinets n’ont lancé aucun memecoin sur la blockchain.

Pump.fun dans le viseur

Mais le cabinet ne s’arrête pas là. Il accuse directement Pump.fun d’avoir créé ces tokens dans le but « d’intimider nos clients et d’interférer avec les poursuites en cours ». Une manœuvre qui, selon Burwick Law, illustrerait l’utilisation malveillante de la technologie blockchain pour « altérer la justice et le bon déroulement des procédures ».

Une action collective qui fait des vagues

Pour rappel, Burwick Law s’était fait connaître en janvier dernier en initiant une action collective contre Pump.fun. Le cabinet accusait alors la plateforme d’être impliquée dans une vaste fraude sur les valeurs mobilières. Une affaire qui avait déjà fait grand bruit dans l’écosystème des cryptomonnaies.

Le Far West des cryptos

Cette nouvelle péripétie illustre une fois de plus les zones grises qui subsistent dans l’univers encore largement non régulé des cryptomonnaies. Entre pump and dumps, manipulations de marché et now memecoins vengeurs, difficile pour les investisseurs de s’y retrouver.

Pourtant, comme le souligne une source proche du dossier, « ce genre de pratiques ne fait que renforcer la nécessité d’un cadre légal clair et d’une régulation adaptée du marché des cryptomonnaies. » Un avis partagé par de nombreux acteurs du secteur, qui voient dans ces dérives une menace pour la crédibilité et le développement à long terme de cette technologie prometteuse.

Quelle suite pour Burwick Law ?

Face à cette situation pour le moins ubuesque, Burwick Law a donc décidé de contre-attaquer. Le cabinet exige désormais le retrait immédiat des tokens litigieux, menaçant d’entamer de nouvelles poursuites si ses demandes n’étaient pas satisfaites.

Reste à savoir si cette stratégie portera ses fruits. Car dans cet univers décentralisé et souvent anonyme des cryptomonnaies, identifier et poursuivre les responsables relève souvent du casse-tête juridique. Une chose est sûre : cette affaire est loin d’avoir livré tous ses rebondissements. À suivre, donc, pour savoir qui, de l’arroseur ou de l’arrosé, aura le dernier mot dans ce western crypto.

Cette nouvelle péripétie illustre une fois de plus les zones grises qui subsistent dans l’univers encore largement non régulé des cryptomonnaies. Entre pump and dumps, manipulations de marché et now memecoins vengeurs, difficile pour les investisseurs de s’y retrouver.

Pourtant, comme le souligne une source proche du dossier, « ce genre de pratiques ne fait que renforcer la nécessité d’un cadre légal clair et d’une régulation adaptée du marché des cryptomonnaies. » Un avis partagé par de nombreux acteurs du secteur, qui voient dans ces dérives une menace pour la crédibilité et le développement à long terme de cette technologie prometteuse.

Quelle suite pour Burwick Law ?

Face à cette situation pour le moins ubuesque, Burwick Law a donc décidé de contre-attaquer. Le cabinet exige désormais le retrait immédiat des tokens litigieux, menaçant d’entamer de nouvelles poursuites si ses demandes n’étaient pas satisfaites.

Reste à savoir si cette stratégie portera ses fruits. Car dans cet univers décentralisé et souvent anonyme des cryptomonnaies, identifier et poursuivre les responsables relève souvent du casse-tête juridique. Une chose est sûre : cette affaire est loin d’avoir livré tous ses rebondissements. À suivre, donc, pour savoir qui, de l’arroseur ou de l’arrosé, aura le dernier mot dans ce western crypto.

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