Le monde du football féminin a été secoué cette semaine par un incident d’une rare violence lors d’un match amical opposant les équipes nationales de République Démocratique du Congo et du Maroc. Ruth Kipoyi, une attaquante congolaise, a complètement perdu son sang-froid après s’être fait expulser par l’arbitre pour un tacle dangereux. Dans un geste totalement condamnable, elle a asséné un violent coup de poing au visage de la joueuse marocaine Yasmine Mrabet, venue pourtant apaiser les tensions.
Une expulsion qui tourne au drame
La rencontre, qui se voulait être un moment de partage et de célébration du football féminin, a viré au cauchemar en quelques secondes. Frustrée par son expulsion qu’elle jugeait injustifiée, Ruth Kipoyi s’est dirigée vers le banc de touche la rage au ventre. C’est à ce moment que Yasmine Mrabet, faisant preuve de fair-play, est venue à sa rencontre pour tenter de la calmer. Malheureusement, aveuglée par la colère, la Congolaise lui a asséné un terrible crochet du droit en plein visage, la mettant KO sur le coup.
Mes actions ne reflètent pas qui je suis. J’ai perdu mon calme lors d’un match passionné et j’ai agi d’une manière qui me déçoit. À Yasmin en particulier, je présente mes sincères excuses.
– Ruth Kipoyi sur Twitter
Les instances condamnent et sanctionnent
Dès la diffusion des images chocs, les fédérations nationales et la FIFA ont réagi pour condamner avec la plus grande fermeté cet acte totalement anti-sportif. Des procédures disciplinaires ont été immédiatement engagées à l’encontre de Ruth Kipoyi, qui risque une très lourde suspension, voire une radiation pure et simple. Son geste jette une ombre sur le développement du football féminin et va à l’encontre de toutes les valeurs de respect et de fair-play prônées par le sport.
La joueuse présente ses excuses
Prenant conscience de la gravité de son acte, Ruth Kipoyi a rapidement présenté ses excuses publiques, notamment à sa victime Yasmine Mrabet. Via son compte Twitter, elle a déclaré : “Mes actions ne reflètent pas qui je suis. J’ai perdu mon calme lors d’un match passionné et j’ai agi d’une manière qui me déçoit. À Yasmin en particulier, je présente mes sincères excuses.” Des mots qui peinent à effacer la violence des images, mais qui témoignent d’une prise de conscience.
Un électrochoc pour le foot féminin ?
Si les excuses sont un premier pas, il est clair que cet incident aura des répercussions sur l’image du football féminin, en plein boom depuis quelques années. Alors que l’on se bat pour plus de considération et de moyens, ce type de débordement est un vrai coup dur. Il rappelle l’importance capitale du fair-play et du contrôle des émotions, quel que soit l’enjeu d’une rencontre. Les joueuses, érigées en modèles, ont un rôle d’exemplarité à tenir. Un défi de tous les instants qui demande du travail et de la maturité.
Espérons que ce triste épisode servira de leçon et de piqûre de rappel au monde du football féminin. La violence n’a pas sa place sur un terrain, et le respect de l’adversaire doit être une priorité absolue. Un message à faire passer haut et fort pour que le ballon rond au féminin continue de grandir dans la sérénité. Une mission cruciale qui nécessite l’engagement de toutes, des joueuses aux instances.