Alors que Rudy Gobert continue de s’illustrer sous le maillot des Timberwolves, brillant par son impact des deux côtés du parquet, ses compatriotes français en NBA peinent à suivre le rythme. Mercredi soir, pendant que le pivot tricolore contribuait activement à la victoire de Minnesota face à Dallas, ses coéquipiers en sélection nationale vivaient une soirée bien plus terne.
Gobert, phare solitaire
Dans la victoire étriquée des Wolves contre les Mavericks (115-114), Rudy Gobert a une nouvelle fois répondu présent. Avec 14 points à 75% aux tirs, 6 rebonds dont 5 défensifs et 2 passes décisives en 30 minutes de jeu, le pivot français a apporté sa pierre à l’édifice. Une performance solide, dans la lignée de son début de saison, qui tranche avec les prestations de ses partenaires en Bleu.
Batum et Salaün absents
Nicolas Batum, l’autre cadre tricolore en NBA, était ainsi absent de la feuille de match lors du revers des Clippers contre les Celtics après prolongation (117-113). Même constat pour la jeune pousse Tidjane Salaün, qui n’a pas participé à la défaite de Charlotte face à Memphis (132-120).
Dieng et Risacher, entrées timides
Ousmane Dieng, lui, a bien foulé le parquet avec le Thunder mais n’a pas pesé dans le succès d’OKC contre Utah (123-114). En 9 minutes de jeu, l’ailier de 21 ans a rendu une copie vierge (0 point à 0/1 aux tirs). Quant à Zaccahrie Risacher, blessé depuis plusieurs matchs, il a assisté en tenue civile au deuxième revers consécutif de son équipe à domicile contre Detroit (114-104).
Une relève qui se cherche
Ces performances en demi-teinte illustrent les difficultés actuelles de la nouvelle génération française à s’imposer en NBA. Si certains, comme Dieng, montrent par séquences un potentiel intrigant, la constance n’est pas encore au rendez-vous. Quant aux plus expérimentés à l’image de Batum, leur influence sur le jeu s’avère plus irrégulière.
Face à ce constat, Rudy Gobert fait figure d’exception, seul Tricolore à vraiment peser night in night out sur les parquets nord-américains. Une situation qui interroge sur l’avenir et la capacité de la nouvelle vague bleue à prendre le relais. Le chemin s’annonce encore long et parsemé d’embûches pour espérer un jour égaler l’impact de Gobert en NBA. Mais à l’image du pivot star, labeur et persévérance seront les maîtres-mots pour nos jeunes talents s’ils veulent se faire une place durable au sein de la ligue.