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Équipage libéré par les rebelles houthis au Yémen après un an

Rebondissement au large du Yémen : après plus d'un an aux mains des rebelles houthis, l'équipage du cargo Galaxy Leader vient d'être libéré à la surprise générale. Une bonne nouvelle qui soulève encore de nombreuses questions...

C’est un dénouement inattendu dans une affaire qui durait depuis plus d’un an. Les 25 membres d’équipage du navire Galaxy Leader, saisi en novembre 2023 par les rebelles houthis au Yémen, viennent d’être libérés à la surprise générale. Une décision qui intervient quelques jours seulement après l’entrée en vigueur d’un accord de trêve à Gaza.

Un équipage international retenu en otage

Le cargo Galaxy Leader, affrété par une firme japonaise pour le compte d’une société britannique appartenant à un homme d’affaires israélien, avait été la première cible des rebelles houthis dans leur campagne contre les navires liés à Israël. Son équipage international, composé notamment d’un capitaine et de son adjoint bulgares, de 17 Philippins, d’Ukrainiens et de Mexicains, était retenu depuis plus d’un an.

D’après une source proche du dossier, les conditions de détention de l’équipage étaient particulièrement difficiles, avec de nombreuses privations et une incertitude permanente sur leur sort. Les familles des marins vivaient dans l’angoisse, ne recevant que très peu d’informations sur leurs proches.

Une libération surprise en soutien à Gaza

C’est finalement l’entrée en vigueur dimanche dernier d’un accord de cessez-le-feu à Gaza qui a précipité les événements. Selon un communiqué du Conseil politique suprême des Houthis, la décision de libérer l’équipage a été prise « en soutien à l’accord de trêve » et « en coordination avec le Hamas », le mouvement islamiste palestinien.

La libération de l’équipage du Galaxy Leader est une nouvelle réconfortante qui met fin à la détention arbitraire et à la séparation endurées par les membres d’équipage et leurs familles pendant plus d’un an.

– Hans Grundberg, envoyé spécial de l’ONU pour le Yémen

Mercredi, les 25 marins ont ainsi pu quitter l’aéroport international de Sanaa à bord d’un avion omanais, sous les caméras de la chaîne Al-Massirah, affiliée aux Houthis. Une libération saluée par l’ONU et l’Organisation maritime internationale, qui y voient « un pas dans la bonne direction » et un signe de retour à la liberté de navigation en mer Rouge.

Des attaques maritimes qui soulèvent des inquiétudes

Reste que cette affaire met en lumière les risques qui pèsent sur le trafic maritime au large du Yémen. Soutenus par l’Iran, les rebelles houthis ont mené de nombreuses attaques contre des navires commerciaux ces derniers mois, affirmant agir « en solidarité » avec les Palestiniens.

Si les Houthis se sont engagés à ne plus viser que les bateaux liés à Israël pendant la trêve à Gaza, beaucoup craignent une reprise des attaques à l’avenir. Une menace sérieuse alors que de nombreux pays dépendent du détroit stratégique de Bab el-Mandeb, par où transite une part importante du commerce mondial.

La libération de l’équipage du Galaxy Leader apporte donc un certain soulagement, mais les tensions dans la région sont loin d’être apaisées. La communauté internationale appelle toutes les parties à respecter la liberté de navigation et à s’abstenir de toute action qui pourrait mettre en danger la vie des marins et la stabilité d’une région déjà marquée par de multiples conflits.

C’est finalement l’entrée en vigueur dimanche dernier d’un accord de cessez-le-feu à Gaza qui a précipité les événements. Selon un communiqué du Conseil politique suprême des Houthis, la décision de libérer l’équipage a été prise « en soutien à l’accord de trêve » et « en coordination avec le Hamas », le mouvement islamiste palestinien.

La libération de l’équipage du Galaxy Leader est une nouvelle réconfortante qui met fin à la détention arbitraire et à la séparation endurées par les membres d’équipage et leurs familles pendant plus d’un an.

– Hans Grundberg, envoyé spécial de l’ONU pour le Yémen

Mercredi, les 25 marins ont ainsi pu quitter l’aéroport international de Sanaa à bord d’un avion omanais, sous les caméras de la chaîne Al-Massirah, affiliée aux Houthis. Une libération saluée par l’ONU et l’Organisation maritime internationale, qui y voient « un pas dans la bonne direction » et un signe de retour à la liberté de navigation en mer Rouge.

Des attaques maritimes qui soulèvent des inquiétudes

Reste que cette affaire met en lumière les risques qui pèsent sur le trafic maritime au large du Yémen. Soutenus par l’Iran, les rebelles houthis ont mené de nombreuses attaques contre des navires commerciaux ces derniers mois, affirmant agir « en solidarité » avec les Palestiniens.

Si les Houthis se sont engagés à ne plus viser que les bateaux liés à Israël pendant la trêve à Gaza, beaucoup craignent une reprise des attaques à l’avenir. Une menace sérieuse alors que de nombreux pays dépendent du détroit stratégique de Bab el-Mandeb, par où transite une part importante du commerce mondial.

La libération de l’équipage du Galaxy Leader apporte donc un certain soulagement, mais les tensions dans la région sont loin d’être apaisées. La communauté internationale appelle toutes les parties à respecter la liberté de navigation et à s’abstenir de toute action qui pourrait mettre en danger la vie des marins et la stabilité d’une région déjà marquée par de multiples conflits.

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