C’est la douche froide pour le Stade Brestois. Alors que le club breton nourrissait de grandes ambitions européennes cette saison, il vient de subir une cinglante défaite 2-0 sur la pelouse du Shakhtar Donetsk en Ligue des Champions. Un revers qui compromet sérieusement les chances de qualification directe pour les huitièmes de finale.
Un Début de Match Catastrophique
Dès l’entame de la rencontre, rien ne s’est passé comme prévu pour les Brestois. Complètement asphyxiés par le pressing intense des Ukrainiens, ils ont multiplié les erreurs techniques et les approximations défensives. Une fébrilité qui n’a pas tardé à être sanctionnée.
À la 18e minute, sur un ballon anodin, le capitaine Chardonnet a complètement manqué son contrôle, permettant à Macedo de lui chiper le ballon. Le Brésilien, lancé dans un boulevard, a ensuite fait parler sa vitesse pour aller tromper Bizot d’un tir croisé imparable. Le Shakhtar venait d’ouvrir le score sur sa première occasion franche.
Les Bretons Proches de Sombrer
Sonnés par ce but, les Bretons ont ensuite subi la loi des Ukrainiens, incapables de sortir proprement le ballon. Le Shakhtar a même failli doubler la mise à la 31e minute. Trouvé dans la profondeur, Eguinaldo a résisté au retour de Ndiaye avant de glisser un ballon qui a frôlé le poteau droit de Bizot, battu.
Juste avant la pause, la sentence est tombée. Pris dans son dos, Azarovi s’est présenté face à Bizot qui, dans sa sortie, a fini par le percuter. L’arbitre n’a pas hésité à siffler penalty, transformé d’une panenka par Sudakov (2-0, 37e). Un scénario catastrophe pour des Brestois méconnaissables.
Des Regrets et des Leçons à Tirer
Avec seulement 13 points en 7 matches, Brest voit son rêve de qualification directe s’envoler. Battus deux fois par les cadors du groupe, les hommes d’Éric Roy devront cravacher pour accrocher une place dans le top 8, synonyme de barrages.
On n’a pas existé ce soir. Trop de déchets techniques, trop d’erreurs défensives. À ce niveau, ça ne pardonne pas. Il va falloir vite se remobiliser.
Brendan Chardonnet, capitaine du Stade Brestois
Cette déroute ukrainienne doit servir de déclic aux Bretons. S’ils veulent poursuivre leur parcours européen, ils devront impérativement hausser leur niveau de jeu et gommer leurs trop nombreuses erreurs. Faute de quoi, la désillusion risque d’être immense pour un club qui rêvait d’écrire la plus belle page de son histoire.
La réception du Real Madrid lors de l’ultime journée au stade Francis Le Blé s’annonce d’ores et déjà cruciale. Face à l’armada espagnole, Brest jouera une grande partie de son avenir continental. Les supporters finistériens espèrent un sursaut d’orgueil de leurs protégés pour éviter que le rêve ne vire au cauchemar.