Le tennis mondial a un nouveau roi et il s’appelle Jannik Sinner. À seulement 23 ans, le prodige italien vient de signer un nouvel exploit retentissant en éliminant Alex de Minaur, dernier espoir australien, en quarts de finale de l’Open d’Australie. Une démonstration de force qui confirme son statut de grandissime favori pour le titre.
Une domination sans partage
Sur la Rod Laver Arena, Jannik Sinner a livré une prestation époustouflante pour balayer Alex de Minaur 6-3, 6-2, 6-1 en à peine plus d’une heure et demie de jeu. Véritable rouleau compresseur, l’Italien a martyrisé son adversaire dans tous les compartiments du jeu, ne lui laissant aucune chance de s’exprimer.
Impérial au service, redoutable en défense et clinique dans le jeu offensif, Sinner a étouffé de Minaur sous un déluge de coups gagnants. L’Australien, pourtant 8ème mondial et porté par son public, est apparu totalement impuissant face à la puissance de feu adverse. Un constat sans appel illustré par les statistiques du match :
- 28 coups gagnants pour Sinner contre seulement 8 pour de Minaur
- 6 aces pour l’Italien, aucun pour l’Australien
- 77% de points gagnés derrière sa première balle pour le numéro 1 mondial
- Seulement 4 fautes directes pour Sinner sur l’ensemble de la partie
L’Italie au sommet
Avec cette victoire éclatante, Jannik Sinner devient le premier joueur italien à atteindre les demi-finales de l’Open d’Australie à deux reprises. Un accomplissement historique qui confirme l’exceptionnelle réussite actuelle du tennis transalpin, symbolisée par les récents succès de Matteo Berrettini et Lorenzo Musetti.
Jannik est en train d’écrire l’histoire du tennis italien et de s’imposer comme l’un des plus grands de notre sport. Sa domination actuelle est impressionnante.
Adriano Panatta, légende du tennis italien et vainqueur de Roland-Garros en 1976
La nouvelle référence du circuit
Au sommet du classement ATP depuis sa victoire à l’US Open en septembre dernier, Jannik Sinner s’affirme de jour en jour comme le nouveau patron du tennis mondial. Son jeu complet, sa maturité et sa constance en font un adversaire redoutable, capable de briller sur toutes les surfaces.
Vainqueur de son deuxième tournoi du Grand Chelem à l’Open d’Australie l’an passé, l’Italien semble en mesure de rééditer cet exploit, voire même de réaliser un Grand Chelem calendaire. Un défi immense qu’aucun joueur n’a réussi depuis Rod Laver en 1969 mais qui paraît à la portée du numéro 1 actuel tant sa supériorité est manifeste.
Le choc des générations en demie
Au prochain tour, Jannik Sinner sera opposé à la sensation américaine Ben Shelton, lucky loser issu des qualifications et tombeur de Lorenzo Sonego en quart. À 20 ans, Shelton incarne la nouvelle vague du tennis US, à l’image de ses compatriotes Sebastian Korda ou Brandon Nakashima.
Un duel intergénérationnel très attendu entre le maître actuel du circuit et l’un de ses principaux challengers pour les années à venir. Si la jeunesse et l’insouciance de Shelton pourraient lui permettre de bousculer Sinner, l’Italien partira avec les faveurs des pronostics au vu de son statut et de ses récentes performances. Verdict très attendu vendredi sur le court central de Melbourne.