C’est une ville à feu et à sang. Pour le deuxième jour consécutif, Jénine, ville palestinienne du nord de la Cisjordanie, subit une opération militaire d’envergure menée par Tsahal. Selon une source proche du gouverneur de la ville, Kamal Abu Rub, la situation sur place est catastrophique. Les chars israéliens auraient rasé les routes menant au camp de réfugiés de Jénine ainsi qu’à l’hôpital de la ville, où près de 200 personnes seraient actuellement prises au piège dans la cour, incapables de s’échapper.
D’après plusieurs témoins, les tirs et les explosions se succèdent sans discontinuer, alors qu’un avion de chasse survole la zone. Une vingtaine d’arrestations auraient déjà eu lieu. Cette opération choc, baptisée « Mur de fer », a été lancée au lendemain de l’investiture de Donald Trump à la Maison Blanche, dont le gouvernement israélien espère un soutien sans faille.
Un lourd bilan qui ne cesse de s’alourdir
Mardi soir, le ministère de la Santé palestinien faisait déjà état d’un bilan très lourd avec 10 morts et 35 blessés. De son côté, l’armée israélienne affirme avoir « frappé plus de dix terroristes » et démantelé « de nombreux explosifs installés sur les routes par les terroristes ». Des frappes aériennes auraient également visé des « infrastructures terroristes ».
Pour Israël Katz, ministre de la Défense, cette offensive sur le camp de réfugiés de Jénine marque « un changement dans l’approche sécuritaire ». Il promet de frapper « de manière décisive les tentacules de la pieuvre jusqu’à ce qu’ils soient sectionnés », faisant référence aux raids répétés menés précédemment à Gaza. L’objectif serait d’empêcher la résurgence de ces structures après l’opération.
Jénine, une cible récurrente de Tsahal
Située en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, la ville de Jénine et son camp de réfugiés sont régulièrement visés par des opérations militaires israéliennes. Ces derniers mois, ces offensives se sont multipliées, utilisant notamment des bulldozers pour éventer l’asphalte des routes, isolant des quartiers entiers. L’armée justifie ces tactiques par la nécessité de se prémunir contre d’éventuels engins explosifs.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est dit « très inquiet », appelant Israël « à faire preuve d’une retenue maximale et à utiliser la force mortelle uniquement quand elle est absolument inévitable pour protéger des vies ».
Mais sur le terrain, la violence ne faiblit pas. Et à Jénine, des centaines de civils palestiniens se retrouvent pris entre deux feux, terrés dans un hôpital encerclé, sans possibilité de fuite. Une situation humanitaire critique qui suscite la vive inquiétude de la communauté internationale. Reste à savoir jusqu’où ira cette énième escalade meurtrière dans une région où l’espoir de paix semble chaque jour plus lointain.
Pour Israël Katz, ministre de la Défense, cette offensive sur le camp de réfugiés de Jénine marque « un changement dans l’approche sécuritaire ». Il promet de frapper « de manière décisive les tentacules de la pieuvre jusqu’à ce qu’ils soient sectionnés », faisant référence aux raids répétés menés précédemment à Gaza. L’objectif serait d’empêcher la résurgence de ces structures après l’opération.
Jénine, une cible récurrente de Tsahal
Située en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, la ville de Jénine et son camp de réfugiés sont régulièrement visés par des opérations militaires israéliennes. Ces derniers mois, ces offensives se sont multipliées, utilisant notamment des bulldozers pour éventer l’asphalte des routes, isolant des quartiers entiers. L’armée justifie ces tactiques par la nécessité de se prémunir contre d’éventuels engins explosifs.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est dit « très inquiet », appelant Israël « à faire preuve d’une retenue maximale et à utiliser la force mortelle uniquement quand elle est absolument inévitable pour protéger des vies ».
Mais sur le terrain, la violence ne faiblit pas. Et à Jénine, des centaines de civils palestiniens se retrouvent pris entre deux feux, terrés dans un hôpital encerclé, sans possibilité de fuite. Une situation humanitaire critique qui suscite la vive inquiétude de la communauté internationale. Reste à savoir jusqu’où ira cette énième escalade meurtrière dans une région où l’espoir de paix semble chaque jour plus lointain.