Le 47e Président des États-Unis Donald Trump, à peine investi, a déjà secoué le pays de l’Oncle Sam avec une série d’annonces tonitruantes lors de son discours d’investiture. De l’état d’urgence à la frontière mexicaine au retrait de l’accord de Paris sur le climat, en passant par la volonté de reprendre le contrôle du canal de Panama, le milliardaire n’y est pas allé de main morte pour marquer les esprits dès son entrée en fonction.
Une offensive anti-immigration musclée
Donald Trump a annoncé sans attendre son intention de « déclarer l’état d’urgence à notre frontière sud » avec le Mexique, promettant de « stopper toutes les entrées illégales » et de « renvoyer des millions et des millions d’étrangers criminels ». Il envisage aussi d’envoyer des troupes à la frontière pour « repousser l’invasion désastreuse » du pays.
Selon une source proche de la future administration Trump, le Président veut également mettre un terme au droit d’asile et au droit du sol, tout en relançant la construction du fameux mur frontalier avec le Mexique. Preuve que l’heure est grave, la plateforme de demandes d’asile mise en place sous Biden a déjà cessé de fonctionner.
Vers un nouveau retrait de l’accord de Paris
Autre annonce fracassante : les États-Unis vont se retirer, pour la seconde fois, de l’accord de Paris sur le climat. Le pays, 2ème pollueur mondial derrière la Chine, avait déjà claqué la porte sous le premier mandat de Trump avant que Biden ne le réintègre. Cette décision fragilise considérablement les efforts internationaux face au dérèglement climatique.
Le Président a aussi promis de décréter un « état d’urgence énergétique » pour doper la production d’hydrocarbures, martelant son slogan de campagne : « Nous allons forer à tout-va ». De quoi conforter les États-Unis dans leur position de 1er producteur mondial.
La volonté de « reprendre » le canal de Panama
« Nous allons reprendre le canal de Panama », a lancé Donald Trump lors de son discours, qualifiant le transfert de contrôle de 1999 de « cadeau insensé qui n’aurait jamais dû être fait ». Il a pointé du doigt la Chine, accusée d’exploiter le canal. Une annonce qui a fait bondir le Président panaméen José Raul Mulino, rappelant que « le canal appartient et continuera d’appartenir au Panama ».
Une révision du système commercial en vue
Donald Trump s’est engagé à entamer « immédiatement la révision de notre système commercial » afin de « protéger les familles et les travailleurs américains ». Bien qu’il n’ait pas précisé ses intentions, il avait menacé pendant sa campagne d’instaurer des droits de douane de 25% sur les importations mexicaines et canadiennes, ainsi que de relever significativement ceux sur les produits chinois.
La fin du « délire transgenre »
Enfin, le nouveau Président a réaffirmé sa volonté de « mettre fin au délire transgenre », annonçant que « la politique officielle du gouvernement des États-Unis sera de dire qu’il n’y a que deux sexes, masculin et féminin », définis à la naissance. Plusieurs décrets sont attendus pour stopper les aides fédérales aux personnes transgenres.
Contestations judiciaires en vue ? Certaines mesures envisagées par Donald Trump pourraient bien se heurter à la constitution américaine. Mais une chose est sûre : le 47e Président des États-Unis n’a pas perdu de temps pour imprimer sa marque et bousculer le statu quo, faisant souffler un vent de changements radicaux sur le pays. L’avenir dira si ces annonces chocs se concrétiseront et comment l’Amérique, divisée, réagira à ce nouveau cap.
« Nous allons reprendre le canal de Panama », a lancé Donald Trump lors de son discours, qualifiant le transfert de contrôle de 1999 de « cadeau insensé qui n’aurait jamais dû être fait ». Il a pointé du doigt la Chine, accusée d’exploiter le canal. Une annonce qui a fait bondir le Président panaméen José Raul Mulino, rappelant que « le canal appartient et continuera d’appartenir au Panama ».
Une révision du système commercial en vue
Donald Trump s’est engagé à entamer « immédiatement la révision de notre système commercial » afin de « protéger les familles et les travailleurs américains ». Bien qu’il n’ait pas précisé ses intentions, il avait menacé pendant sa campagne d’instaurer des droits de douane de 25% sur les importations mexicaines et canadiennes, ainsi que de relever significativement ceux sur les produits chinois.
La fin du « délire transgenre »
Enfin, le nouveau Président a réaffirmé sa volonté de « mettre fin au délire transgenre », annonçant que « la politique officielle du gouvernement des États-Unis sera de dire qu’il n’y a que deux sexes, masculin et féminin », définis à la naissance. Plusieurs décrets sont attendus pour stopper les aides fédérales aux personnes transgenres.
Contestations judiciaires en vue ? Certaines mesures envisagées par Donald Trump pourraient bien se heurter à la constitution américaine. Mais une chose est sûre : le 47e Président des États-Unis n’a pas perdu de temps pour imprimer sa marque et bousculer le statu quo, faisant souffler un vent de changements radicaux sur le pays. L’avenir dira si ces annonces chocs se concrétiseront et comment l’Amérique, divisée, réagira à ce nouveau cap.