ActualitésPolitique

La Défense Cartésienne de Nicolas Sarkozy au Procès du Financement Libyen

Au procès du "financement libyen", Nicolas Sarkozy riposte avec une défense structurée, s'appuyant sur la logique cartésienne pour démontrer l'impossibilité des faits qui lui sont reprochés. L'ancien président...

Au cœur du procès ultra-médiatisé du « financement libyen », Nicolas Sarkozy déploie une défense méthodique et cartésienne pour réfuter point par point les accusations portées contre lui. L’ancien président de la République est soupçonné d’avoir obtenu des fonds du régime de Mouammar Kadhafi pour financer sa campagne victorieuse de 2007.

Une rencontre sous haute surveillance

Tout aurait basculé lors d’une visite officielle à Tripoli le 6 octobre 2005. Selon l’accusation, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, aurait profité d’un bref tête-à-tête avec le « Guide » libyen pour solliciter un financement occulte. Une requête d’autant plus délicate que Sarkozy était accompagné d’une délégation fournie.

Prenant la parole d’une voix posée, l’ancien chef de l’État expose l’invraisemblance d’un tel scénario : conclure un pacte de corruption en quelques minutes, sous le regard d’une assistance nombreuse, lui apparaît rigoureusement impossible. Il martèle :

Je n’en ai eu ni l’idée, ni le besoin, ni la possibilité matérielle. C’est absurde !

Le spectre d’Abdallah Senoussi

Autre élément à charge : le supposé contact de Nicolas Sarkozy avec Abdallah Senoussi, beau-frère de Kadhafi et cerveau de la Jamahiriya. Cet homme de l’ombre, condamné par contumace à la perpétuité pour son rôle dans l’attentat contre un DC-10 d’UTA en 1989, est réputé infréquentable. Pourtant, il serait parvenu à s’entretenir avec Claude Guéant, directeur de cabinet de Sarkozy, en marge du fameux voyage à Tripoli.

Là encore, Nicolas Sarkozy balaie cette éventualité d’un revers de main. Il souligne le caractère officiel et transparent de son déplacement, sous l’œil attentif des diplomates et des journalistes. Autant de témoins qui rendent impensable un rendez-vous avec le sulfureux Senoussi.

Hortefeux et Takieddine sur la sellette

Au fil des audiences, les proches de Nicolas Sarkozy sont également mis en cause, à commencer par Brice Hortefeux. L’ancien ministre a été longuement interrogé sur ses liens avec l’intermédiaire Ziad Takieddine, personnage central de cette affaire tentaculaire. Des explications qui peinent à convaincre l’accusation.

Face à ces différents éléments, Nicolas Sarkozy maintient une ligne de défense immuable. Selon lui, l’existence d’un financement libyen relève de la pure calomnie, orchestrée par des adversaires politiques ou des repentis en quête de rédemption. Un système qu’il qualifie de « basse manœuvre » visant à le discréditer.

Une démonstration logique

Méthodiquement, quasiment mathématiquement, l’ex-président déconstruit le raisonnement de l’accusation. Il s’appuie sur une approche cartésienne pour saper les fondements du dossier :

  • Primo, l’impossibilité matérielle et temporelle d’organiser un montage financier occulte lors d’une visite officielle.
  • Secundo, l’invraisemblance d’une collusion avec des figures controversées du régime libyen.
  • Tertio, l’absence de preuves tangibles d’un quelconque financement illicite.

Ainsi, Nicolas Sarkozy entend démontrer par A+B l’inanité des soupçons qui pèsent sur lui. Une plaidoirie rationnelle, à la mesure des enjeux d’un procès hors norme. L’ancien président parviendra-t-il à convaincre les juges de son innocence ? Réponse dans les prochaines semaines, à l’issue d’un feuilleton judiciaire qui n’a pas fini de livrer ses rebondissements.

Face à ces différents éléments, Nicolas Sarkozy maintient une ligne de défense immuable. Selon lui, l’existence d’un financement libyen relève de la pure calomnie, orchestrée par des adversaires politiques ou des repentis en quête de rédemption. Un système qu’il qualifie de « basse manœuvre » visant à le discréditer.

Une démonstration logique

Méthodiquement, quasiment mathématiquement, l’ex-président déconstruit le raisonnement de l’accusation. Il s’appuie sur une approche cartésienne pour saper les fondements du dossier :

  • Primo, l’impossibilité matérielle et temporelle d’organiser un montage financier occulte lors d’une visite officielle.
  • Secundo, l’invraisemblance d’une collusion avec des figures controversées du régime libyen.
  • Tertio, l’absence de preuves tangibles d’un quelconque financement illicite.

Ainsi, Nicolas Sarkozy entend démontrer par A+B l’inanité des soupçons qui pèsent sur lui. Une plaidoirie rationnelle, à la mesure des enjeux d’un procès hors norme. L’ancien président parviendra-t-il à convaincre les juges de son innocence ? Réponse dans les prochaines semaines, à l’issue d’un feuilleton judiciaire qui n’a pas fini de livrer ses rebondissements.

Passionné et dévoué, j'explore sans cesse les nouvelles frontières de l'information et de la technologie. Pour explorer les options de sponsoring, contactez-nous.