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Pouvez-vous manger la peau de poisson ? Les diététiciens vous disent tout !

La peau de poisson, un trésor nutritionnel souvent ignoré. Nos experts vous dévoilent les secrets pour en profiter sans risque et booster votre santé. Saumon, sardines, morue noire... Découvrez les meilleures options !

Saviez-vous que la peau de poisson regorge de nutriments précieux pour notre santé ? Pourtant, nombreux sont ceux qui la jettent sans y penser. Nos diététiciens vous livrent tous leurs secrets pour profiter de ses bienfaits en toute sécurité et faire de la peau de poisson votre nouveau complice bien-être.

Les bienfaits santé de la peau de poisson

Une mine de nutriments

Loin d’être un déchet, la peau de poisson concentre une multitude de vitamines, minéraux et acides gras essentiels. Selon la diététicienne Gillean Barkyoumb, “la valeur nutritionnelle exacte dépend du type de poisson, mais on y retrouve généralement des protéines, des oméga-3, des vitamines D et E, de l’iode, du sélénium et de la taurine”.

Riche en oméga-3

Les poissons gras comme le saumon, le hareng ou le maquereau regorgent d’oméga-3, des acides gras polyinsaturés aux vertus anti-inflammatoires et bénéfiques pour le cœur et le cerveau. Et devinez quoi ? “La peau pourrait bien avoir la concentration la plus élevée en oméga-3”, nous confie la diététicienne Annessa Chumbley.

Source de collagène

Vous ajoutez peut-être déjà du collagène en poudre à vos smoothies, mais sachez que la peau de poisson en est naturellement riche. Le collagène, une protéine qui contribue à renforcer nos os, nos articulations ainsi que nos cheveux, notre peau et nos ongles.

Quels types de peau peut-on manger ?

Toutes les peaux de poisson ne se valent pas. Voici une sélection des meilleures options, approuvées par nos experts :

  • Saumon : sa peau croustillante est un régal, en plus d’être très nutritive. Pensez à la laisser pour ne rien perdre pendant la cuisson.
  • Sardines : souvent vendues en conserve avec la peau, elles sont riches en calcium, protéines et oméga-3. À déguster sur des toasts ou dans des pâtes.
  • Morue charbonnière (ou saumon noir) : sa peau riche en oméga-3 sublime les recettes, souvent associée à une sauce miso.

Vous pouvez aussi consommer sans risque la peau de maquereau, de hareng, de truite, de flet ou de cabillaud.

Préparation et sécurité

Avant de vous régaler, pensez à retirer les écailles. “La peau est généralement sans danger tant qu’elle a été bien nettoyée et débarrassée des écailles”, précise Gillean Barkyoumb. Votre poissonnier peut s’en charger, sinon utilisez un couteau à 45° pour les racler.

Côté cuisson, limitez les fritures et préférez une cuisson au four, à la poêle avec un peu d’huile ou au gril. Pour une peau bien croustillante, 1 à 2 minutes sous le gril suffisent. Surveillez bien pour éviter qu’elle ne brûle.

Les peaux de poisson à éviter

Méfiez-vous des gros poissons provenant d’eaux polluées, souvent plus âgés. “Évitez les poissons des zones très polluées ou mal nettoyés”, conseille Annessa Chumbley. Elle déconseille aussi aux femmes enceintes et aux jeunes enfants les poissons riches en mercure comme l’espadon, le requin ou le thon rouge.

En bref

La prochaine fois, gardez la peau de votre poisson ! Croustillante, elle apporte une texture gourmande en plus d’être gorgée d’oméga-3, de protéines, de vitamines et minéraux. Saumon, sardines, morue charbonnière… Choisissez des poissons pauvres en mercure, nettoyez bien les écailles et variez les cuissons douces pour profiter de tous ses bienfaits.

Parce que rien ne se perd, tout se transforme, la peau de poisson pourrait bien devenir votre nouveau geste santé !

– L’équipe de rédaction
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