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Colombie : Suspension des Pourparlers de Paix avec l’ELN après une Sanglante Journée

Une violente journée d'affrontements entre l'ELN et les dissidents des FARC a poussé le président colombien à suspendre les négociations de paix. La population civile prise entre deux feux, un lourd bilan humain et une crise sécuritaire qui s'aggrave...

Le fragile processus de paix colombien a subi un nouveau coup dur. Après une journée particulièrement sanglante qui a rappelé les heures les plus sombres du long conflit armé dans le pays, le président Gustavo Petro a annoncé la suspension des négociations avec la guérilla de l’Armée de Libération Nationale (ELN). Au moins 30 civils auraient perdu la vie et plus de 20 autres blessés lors d’affrontements entre l’ELN et des dissidents des anciennes FARC dans la région disputée du Catatumbo, à la frontière avec le Venezuela.

Une Population Civile Prise Entre Deux Feux

Selon des sources proches du dossier, les guérilleros de l’ELN se seraient livrés à une véritable chasse à l’homme, allant de maison en maison pour assassiner ceux qu’ils considèrent comme des sympathisants des dissidents. Les civils se retrouvent otages d’une guerre de territoire entre groupes armés pour le contrôle des routes de la drogue et des ressources dans cette région stratégique.

Ils sont venus chez moi quatre fois hier pour me chercher et aujourd’hui il y a eu une publication disant que c’était le dernier jour, qu’ils devaient me livrer mort.

Un représentant des cultivateurs de coca de Catatumbo

Face à l’urgence de la situation, l’armée a dû évacuer certains leaders communautaires menacés. Des dizaines de familles ont également fui les combats, venant gonfler les rangs des déplacés internes, une réalité tragiquement banale en Colombie.

L’ELN Accusé de Crimes de Guerre

Pour le président Petro, les exactions de l’ELN à l’encontre des populations civiles s’apparentent à des crimes de guerre. Une ligne rouge qui l’a poussé à suspendre les pourparlers de paix entamés fin 2022 avec la dernière guérilla active du pays. Les rebelles, de leur côté, n’ont pas réagi officiellement mais semblent déterminés à étendre leur emprise territoriale par la force.

L’ELN ne démontre aucune volonté de faire la paix.

Gustavo Petro, président de la Colombie

Une Crise Sécuritaire qui s’Enlise

Malgré les efforts du gouvernement pour relancer le dialogue avec les différents groupes armés, la situation sécuritaire continue de se dégrader dans plusieurs régions du pays. Après une accalmie à la suite de l’accord de paix historique signé en 2016 avec les FARC, la violence a repris de plus belle, nourrie par les luttes de pouvoir entre guérillas, paramilitaires et narcotrafiquants.

Selon des analystes, l’ELN, qui compte près de 5800 combattants, chercherait à profiter du vide laissé par la démobilisation des FARC pour s’imposer comme le nouveau maître des zones de non-droit. Une stratégie du chaos qui passe par la terreur imposée aux communautés locales, prises en étau entre les groupes illégaux.

L’Espoir d’une Paix Durable s’Éloigne

Pour le président Petro, ancien guérillero reconverti en homme de paix, cette escalade de violence est un revers cinglant. Élu sur la promesse d’une « paix totale », il doit désormais naviguer entre fermeté face aux groupes réfractaires et maintien d’un dialogue fragile avec ceux qui acceptent de négocier.

Mais à chaque nouveau massacre, à chaque famille déchirée, c’est l’espoir d’une Colombie enfin en paix qui s’éloigne un peu plus. Les civils, eux, continuent de payer le prix fort d’un conflit qui n’en finit pas, pris dans l’engrenage sans fin de la violence et de l’impunité. Un tragique statu quo que même les plus optimistes peinent désormais à voir changer.

Pour le président Petro, les exactions de l’ELN à l’encontre des populations civiles s’apparentent à des crimes de guerre. Une ligne rouge qui l’a poussé à suspendre les pourparlers de paix entamés fin 2022 avec la dernière guérilla active du pays. Les rebelles, de leur côté, n’ont pas réagi officiellement mais semblent déterminés à étendre leur emprise territoriale par la force.

L’ELN ne démontre aucune volonté de faire la paix.

Gustavo Petro, président de la Colombie

Une Crise Sécuritaire qui s’Enlise

Malgré les efforts du gouvernement pour relancer le dialogue avec les différents groupes armés, la situation sécuritaire continue de se dégrader dans plusieurs régions du pays. Après une accalmie à la suite de l’accord de paix historique signé en 2016 avec les FARC, la violence a repris de plus belle, nourrie par les luttes de pouvoir entre guérillas, paramilitaires et narcotrafiquants.

Selon des analystes, l’ELN, qui compte près de 5800 combattants, chercherait à profiter du vide laissé par la démobilisation des FARC pour s’imposer comme le nouveau maître des zones de non-droit. Une stratégie du chaos qui passe par la terreur imposée aux communautés locales, prises en étau entre les groupes illégaux.

L’Espoir d’une Paix Durable s’Éloigne

Pour le président Petro, ancien guérillero reconverti en homme de paix, cette escalade de violence est un revers cinglant. Élu sur la promesse d’une « paix totale », il doit désormais naviguer entre fermeté face aux groupes réfractaires et maintien d’un dialogue fragile avec ceux qui acceptent de négocier.

Mais à chaque nouveau massacre, à chaque famille déchirée, c’est l’espoir d’une Colombie enfin en paix qui s’éloigne un peu plus. Les civils, eux, continuent de payer le prix fort d’un conflit qui n’en finit pas, pris dans l’engrenage sans fin de la violence et de l’impunité. Un tragique statu quo que même les plus optimistes peinent désormais à voir changer.

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