L’île d’Amsterdam, un territoire français ultra-isolé au cœur de l’océan Indien, est en proie à un violent incendie depuis ce mercredi. Face à la propagation incontrôlable des flammes et au manque de moyens pour les combattre, les autorités ont pris la décision d’évacuer en urgence l’intégralité du personnel présent sur l’île.
31 personnes évacuées, des dégâts matériels
Selon la préfecture des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), 31 personnes, principalement des militaires et des scientifiques, se trouvaient sur l’île au moment où l’incendie s’est déclaré. Devant la menace grandissante, tous ont dû être mis en sécurité sur un bateau de pêche stationné au large. Depuis leur refuge de fortune, ils assistent, impuissants, à la progression des flammes qu’ils surveillent à l’aide de drones.
L’incendie, dont l’origine reste pour l’instant inconnue, n’a pas fait de blessé mais a déjà provoqué des dégâts matériels importants. Le feu a notamment atteint certaines installations de la base scientifique Martin-de-Viviès, seul site habité de l’île, endommageant le réseau de communication par satellite et des canalisations.
Des conditions défavorables à la lutte contre l’incendie
D’après la préfecture des TAAF, le personnel avait tenté dans un premier temps de lutter contre les flammes mais les conditions météorologiques, marquées par de fortes rafales de vent, ont rapidement rendu la tâche impossible. Sans moyens suffisants sur place pour venir à bout de l’incendie, les équipes ont dû se résoudre à évacuer et à laisser le feu se propager.
Depuis La Réunion, où se trouve leur quartier général, les TAAF suivent la situation de près mais manquent encore de visibilité sur l’étendue exacte de l’incendie. Elles attendent de recevoir des clichés satellites du ministère de l’Intérieur pour avoir une vision plus précise de l’évolution du sinistre.
Le Marion Dufresne en route pour récupérer le personnel
Le Marion Dufresne, navire ravitailleur des TAAF qui se trouvait en mission à Kerguelen, une autre île de l’archipel, a levé l’ancre dès mercredi pour rejoindre Amsterdam. Son arrivée est prévue ce vendredi soir afin de récupérer les 31 personnes évacuées et de les mettre définitivement hors de danger.
L’île d’Amsterdam, un site naturel unique et isolé
Située à environ 2800 km au sud-est de La Réunion, l’île d’Amsterdam est l’une des plus isolées au monde. Elle abrite la station Martin-de-Viviès, un site scientifique de premier plan pour l’étude de la pollution atmosphérique de fond. Malgré sa position septentrionale dans l’archipel des Terres australes françaises, son climat plus tempéré et sa végétation sèche la rendent particulièrement vulnérable aux incendies.
Cet événement dramatique met en lumière la fragilité de ces écosystèmes uniques ainsi que les défis logistiques auxquels font face les territoires français ultra-marins en cas de catastrophe. Une enquête devra déterminer l’origine de l’incendie tandis que l’ampleur exacte des dégâts reste à évaluer une fois les flammes maîtrisées.
Depuis La Réunion, où se trouve leur quartier général, les TAAF suivent la situation de près mais manquent encore de visibilité sur l’étendue exacte de l’incendie. Elles attendent de recevoir des clichés satellites du ministère de l’Intérieur pour avoir une vision plus précise de l’évolution du sinistre.
Le Marion Dufresne en route pour récupérer le personnel
Le Marion Dufresne, navire ravitailleur des TAAF qui se trouvait en mission à Kerguelen, une autre île de l’archipel, a levé l’ancre dès mercredi pour rejoindre Amsterdam. Son arrivée est prévue ce vendredi soir afin de récupérer les 31 personnes évacuées et de les mettre définitivement hors de danger.
L’île d’Amsterdam, un site naturel unique et isolé
Située à environ 2800 km au sud-est de La Réunion, l’île d’Amsterdam est l’une des plus isolées au monde. Elle abrite la station Martin-de-Viviès, un site scientifique de premier plan pour l’étude de la pollution atmosphérique de fond. Malgré sa position septentrionale dans l’archipel des Terres australes françaises, son climat plus tempéré et sa végétation sèche la rendent particulièrement vulnérable aux incendies.
Cet événement dramatique met en lumière la fragilité de ces écosystèmes uniques ainsi que les défis logistiques auxquels font face les territoires français ultra-marins en cas de catastrophe. Une enquête devra déterminer l’origine de l’incendie tandis que l’ampleur exacte des dégâts reste à évaluer une fois les flammes maîtrisées.
