C’est un revers cuisant pour l’ex-président brésilien Jair Bolsonaro. Alors qu’il se faisait une joie d’assister à l’investiture de son ami Donald Trump lundi prochain à Washington, un juge de la Cour suprême du Brésil en a décidé autrement. La demande de restitution de passeport déposée par les avocats de l’ancien chef d’État a été rejetée, le privant ainsi de ce déplacement très attendu.
Une interdiction de quitter le territoire brésilien
Rappelons que Jair Bolsonaro s’est vu frapper d’une interdiction de sortie du territoire brésilien en février 2024, dans le cadre d’une enquête sur un présumé projet de coup d’État visant à empêcher le retour au pouvoir de son rival Lula. Son passeport lui avait alors été confisqué. Malgré l’argument d’une invitation officielle à la cérémonie d’investiture de Trump avancé par ses conseils, le juge Alexandre de Moraes a estimé la demande irrecevable.
Le spectre d’une fuite à l’étranger
Pour motiver sa décision, le magistrat a notamment invoqué le risque que l’ancien président ne profite de ce voyage pour fuir la justice de son pays et échapper aux poursuites. Il a rappelé que Bolsonaro avait publiquement défendu l’exil à l’étranger de personnes condamnées pour leur rôle dans les violentes émeutes du 8 janvier 2023 à Brasilia, qui avaient vu des milliers de ses partisans saccager les lieux de pouvoir une semaine après l’investiture de Lula.
Un avenir politique compromis
Au-delà de cet épisode, c’est tout l’avenir politique de Jair Bolsonaro qui semble s’assombrir. Battu par Lula au second tour de la présidentielle de 2022, il a ensuite été déclaré inéligible jusqu’en 2030 pour avoir propagé sans fondement des allégations sur la fiabilité du système électoral brésilien. Le parquet doit bientôt décider de possibles poursuites contre lui concernant son implication présumée dans une tentative alléguée de coup d’État post-électoral, ce que l’intéressé a toujours farouchement nié, criant à la « persécution ».
La déception d’une rencontre avortée
Dans un entretien accordé au New York Times avant l’annonce de la décision de justice, Jair Bolsonaro ne cachait pas son enthousiasme à l’idée de retrouver Donald Trump, qu’il qualifiait de « gars le plus important du monde ». « Je me sens comme un gamin, je suis tout excité », confiait-il, non sans une pointe d’humour. Des retrouvailles finalement avortées, pour le plus grand dam de l’ancien homme fort de Brasilia, qui doit désormais se résoudre à suivre l’investiture de son ami à distance.
Au-delà de cet épisode, c’est tout l’avenir politique de Jair Bolsonaro qui semble s’assombrir. Battu par Lula au second tour de la présidentielle de 2022, il a ensuite été déclaré inéligible jusqu’en 2030 pour avoir propagé sans fondement des allégations sur la fiabilité du système électoral brésilien. Le parquet doit bientôt décider de possibles poursuites contre lui concernant son implication présumée dans une tentative alléguée de coup d’État post-électoral, ce que l’intéressé a toujours farouchement nié, criant à la « persécution ».
La déception d’une rencontre avortée
Dans un entretien accordé au New York Times avant l’annonce de la décision de justice, Jair Bolsonaro ne cachait pas son enthousiasme à l’idée de retrouver Donald Trump, qu’il qualifiait de « gars le plus important du monde ». « Je me sens comme un gamin, je suis tout excité », confiait-il, non sans une pointe d’humour. Des retrouvailles finalement avortées, pour le plus grand dam de l’ancien homme fort de Brasilia, qui doit désormais se résoudre à suivre l’investiture de son ami à distance.
