En ce début d’année 2025, le secteur du luxe français connaît une envolée spectaculaire en Bourse. Portés par des résultats financiers exceptionnels, les fleurons tricolores du haut de gamme voient leurs cours s’emballer, au grand bonheur des investisseurs. Une revanche éclatante après des mois d’inquiétudes.
Le luxe, valeur refuge en temps troublés
Alors que les nuages s’amoncellent sur l’économie mondiale, le marché du luxe fait figure d’oasis de prospérité. Hermès, LVMH, Kering et consorts enchaînent les performances record, semblant immunisés contre les soubresauts géopolitiques et les menaces de récession.
Selon une source proche de l’industrie, le chiffre d’affaires du secteur devrait bondir de plus de 15% cette année, tiré par une demande insatiable, notamment sur les marchés émergents. Une croissance insolente qui contraste avec la morosité ambiante.
Le luxe démontre une nouvelle fois sa résilience unique. C’est un véritable placement de père de famille.
Un analyste financier
LVMH, mastodonte indétrônable
Avec un bond de 8% ce jeudi, le numéro un mondial du luxe affole la cote. Des ventes au zénith, des marges insolentes… LVMH aligne les superlatifs et voit sa valorisation frôler la barre symbolique des 500 milliards d’euros. Du jamais vu pour une entreprise européenne.
Fort d’un écosystème d’une soixantaine de prestigieuses maisons, le groupe fondé par Bernard Arnault surfe sur l’appétit insatiable des consommateurs pour les produits d’exception. Et ce, malgré des hausses de prix significatives destinées à préserver l’hyperexclusivité des marques.
Kering et Hermès sur la même dynamique
Dans le sillage du leader, les autres grands noms du luxe tricolore brillent tout autant. À commencer par Kering, propriétaire de Gucci et Saint Laurent, qui voit son titre bondir de 8% également. Là encore, la publication de ventes supérieures aux attentes galvanise les investisseurs.
Même engouement pour Hermès, dont la purée d’actions s’envole de 5%. Le célèbre sellier confirme le succès inégalé de ses sacs iconiques, toujours aussi désirables malgré une liste d’attente s’étirant sur plusieurs années. De quoi conforter son statut de graal pour les fashionistas du monde entier.
Richemont donne le « la » à l’international
La Bourse de Paris n’est pas la seule à célébrer les prouesses du luxe. À Zurich, le titre Richemont, propriétaire de Cartier et Van Cleef & Arpels, flambe de 16% ! Un record qui témoigne du rayonnement planétaire des marques joaillères.
Comme ses pairs français, le groupe suisse profite à plein de l’appétence des ultra-riches pour les produits les plus haut de gamme. Bijoux exceptionnels, montres de prestige, accessoires d’exception… Les ventes s’envolent sur tous les segments, en particulier auprès des millennials.
Inarrêtable Asie
Moteur historique du luxe, l’Asie confirme son statut de marché roi. Malgré les restrictions sanitaires en Chine, l’appétit pour les griffes prestigieuses ne se dément pas, bien au contraire. Dès que les magasins rouvrent, les clients se ruent pour assouvir leur soif d’achats chronique.
D’après un spécialiste du retail, le trafic en boutiques a bondi de 30% en Chine au dernier trimestre. Les classes aisées déversent des milliards pour s’offrir leur dose de rêve et d’exception, sans compter. Un phénomène qui ne devrait pas faiblir, soutenant la croissance du secteur à long terme.
Stratégies offensives et nouveaux relais
Loin de se reposer sur leurs acquis, les géants du luxe français gardent un temps d’avance en pariant sur de nouveaux territoires. À l’image de LVMH qui mise à fond sur l’hôtellerie ultra-haut de gamme en lançant de nouveaux palaces sur les cinq continents.
De son côté, Kering investit massivement dans la joaillerie via sa filiale Boucheron. L’objectif est de challenger Cartier et Bulgari sur le lucratif segment des pierres précieuses. Un projet ambitieux qui devrait porter ses fruits très vite, vu la voracité des acheteurs.
Vers de nouveaux records
Portés par une dynamique aussi puissante qu’inédite, les champions tricolores du luxe ont le vent en poupe comme jamais. Et l’avenir s’annonce radieux, malgré les incertitudes macro-économiques et les tensions géopolitiques.
Structurellement, le marché du luxe devrait continuer à surperformer dans les années à venir, soutenu par des fondamentaux solides. L’émergence d’une classe moyenne supérieure en Asie et la montée en puissance des nouvelles générations laissent présager un formidable potentiel de croissance.
De quoi alimenter un cercle vertueux pour les maisons françaises, qui devraient continuer à rafler la mise et à affoler les compteurs en Bourse. La success story ne fait sans doute que commencer, pour le plus grand bonheur des actionnaires qui voient se profiler de juteuses plus-values !
