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Rebsamen Réprimandé par le RN, Bayrou Échappe à la Censure

Le RN durcit le ton envers le ministre Rebsamen après le discours de politique générale de Bayrou, menaçant d'une motion de censure. Malgré tout, la prudence reste de mise jusqu'aux votes...

En cette rentrée parlementaire, une atmosphère singulière règne sur les bancs de l’Assemblée nationale. Les troupes du Rassemblement national, lassées par le « jeu des chaises musicales » au gouvernement et le discours jugé « lent et lénifiant » du premier ministre François Bayrou, s’ennuieraient presque. Mais derrière cette apparente langueur, les stratégies se dessinent en coulisses.

Rebsamen dans le viseur du RN

C’est notamment François Rebsamen, ministre venu du PS, qui cristallise les critiques. Selon des sources proches du groupe RN à l’Assemblée, il aurait reçu un véritable « carton jaune » de la part des élus lepénistes, remontés contre sa nomination. Une situation qui pourrait bien s’envenimer à l’approche des débats budgétaires.

Il n’y a qu’une probabilité très faible que l’on renverse le gouvernement cet après-midi.

Un cadre du RN à l’Assemblée

Malgré ces tensions, la prudence reste de mise au sein du parti de Marine Le Pen. Alors qu’une motion de censure déposée par les mélenchonistes doit être débattue ce mardi, sans le soutien des socialistes, peu imaginent un renversement du gouvernement. « Il n’y a qu’une probabilité très faible que l’on renverse le gouvernement cet après-midi » confie un cadre RN, tout en prévenant : « il ne faut jamais dire jamais ».

Bayrou joue l’apaisement

De son côté, François Bayrou semble avoir réussi son pari. Son discours de politique générale, placé sous le signe de « l’habileté et du bon sens » selon certains observateurs, lui a permis d’échapper à une motion de censure qui aurait pu fragiliser sa position. En multipliant les gages aux oppositions, le nouveau locataire de Matignon espère gagner du temps.

Bayrou propose un cocktail heureux d’habileté et de bon sens.

Guillaume Tabard, éditorialiste

Mais cette accalmie pourrait n’être que de courte durée. Car au-delà des joutes oratoires, ce sont bien les arbitrages budgétaires qui risquent de cristalliser les oppositions dans les semaines à venir. François Rebsamen, déjà dans le collimateur du RN, saura-t-il convaincre une Assemblée nationale où la majorité reste fragile ? L’ancien maire de Dijon joue gros sur ce dossier.

Les coulisses s’agitent

Seule certitude dans ce paysage politique mouvant : chaque vote, chaque prise de parole sera scruté, décrypté, dans un hémicycle où les rapports de force n’ont jamais semblé aussi instables. Et dans ce contexte, le gouvernement Bayrou sait qu’il joue sa survie à chaque séance.

Les prochaines semaines s’annoncent donc décisives pour ce jeune gouvernement, qui devra naviguer entre les écueils d’une Assemblée nationale fragmentée et les attentes d’une opinion publique qui reste à convaincre. Un défi de taille pour François Bayrou et son équipe, qui espèrent bien ne pas voir leur aventure à Matignon brutalement interrompue par une censure venue des bancs de l’opposition. La partie d’échecs ne fait que commencer.

En parallèle, les tractations se poursuivent en coulisses entre le gouvernement et les différents groupes parlementaires. Les socialistes, déçus par les annonces de François Bayrou sur la réforme des retraites, pourraient durcir le ton. « Nous censurerons, sauf si… » aurait ainsi lâché un poids lourd du PS selon des sources concordantes.

À droite, Les Républicains maintiennent pour l’instant une position d’attente, refusant tout « chèque en blanc » au gouvernement. Une situation qui oblige l’exécutif à un véritable numéro d’équilibriste pour espérer faire adopter ses textes dans les mois à venir.

Seule certitude dans ce paysage politique mouvant : chaque vote, chaque prise de parole sera scruté, décrypté, dans un hémicycle où les rapports de force n’ont jamais semblé aussi instables. Et dans ce contexte, le gouvernement Bayrou sait qu’il joue sa survie à chaque séance.

Les prochaines semaines s’annoncent donc décisives pour ce jeune gouvernement, qui devra naviguer entre les écueils d’une Assemblée nationale fragmentée et les attentes d’une opinion publique qui reste à convaincre. Un défi de taille pour François Bayrou et son équipe, qui espèrent bien ne pas voir leur aventure à Matignon brutalement interrompue par une censure venue des bancs de l’opposition. La partie d’échecs ne fait que commencer.

En parallèle, les tractations se poursuivent en coulisses entre le gouvernement et les différents groupes parlementaires. Les socialistes, déçus par les annonces de François Bayrou sur la réforme des retraites, pourraient durcir le ton. « Nous censurerons, sauf si… » aurait ainsi lâché un poids lourd du PS selon des sources concordantes.

À droite, Les Républicains maintiennent pour l’instant une position d’attente, refusant tout « chèque en blanc » au gouvernement. Une situation qui oblige l’exécutif à un véritable numéro d’équilibriste pour espérer faire adopter ses textes dans les mois à venir.

Seule certitude dans ce paysage politique mouvant : chaque vote, chaque prise de parole sera scruté, décrypté, dans un hémicycle où les rapports de force n’ont jamais semblé aussi instables. Et dans ce contexte, le gouvernement Bayrou sait qu’il joue sa survie à chaque séance.

Les prochaines semaines s’annoncent donc décisives pour ce jeune gouvernement, qui devra naviguer entre les écueils d’une Assemblée nationale fragmentée et les attentes d’une opinion publique qui reste à convaincre. Un défi de taille pour François Bayrou et son équipe, qui espèrent bien ne pas voir leur aventure à Matignon brutalement interrompue par une censure venue des bancs de l’opposition. La partie d’échecs ne fait que commencer.

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