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Elon Musk, Mark Zuckerberg et Jeff Bezos à l’investiture de Donald Trump

Elon Musk, Mark Zuckerberg et Jeff Bezos, les trois hommes les plus riches du monde, seront à l'investiture de Donald Trump lundi. Ils occupent une place de choix et entretiennent des liens étroits avec le président élu, malgré des relations compliquées par le passé. Que révèle leur présence sur les liens entre la tech et le pouvoir politique ?

Selon des sources proches de l’organisation, les trois hommes les plus riches du monde, Elon Musk, Jeff Bezos et Mark Zuckerberg, assisteront à l’investiture de Donald Trump ce lundi 20 janvier. Leur présence à cet événement majeur souligne les liens de plus en plus étroits entre le président élu et le milieu des technologies.

Ces géants de la tech occuperont une place de choix lors de la cérémonie, assis ensemble sur l’estrade aux côtés d’autres invités de marque et des membres du cabinet Trump. Un signe fort de leur influence grandissante sur la scène politique américaine.

Des relations ambivalentes mais un soutien croissant

Si les relations entre Donald Trump et ces magnats de la tech ont pu être tumultueuses par le passé, un revirement s’est opéré ces derniers mois. Elon Musk, devenu incontournable pendant la campagne électorale, a ainsi acquis une forte influence politique. Le patron de Tesla et SpaceX, proche du président, a même décroché une mission de dérégulation et de réduction des dépenses publiques.

De leur côté, Jeff Bezos et Mark Zuckerberg multiplient les gestes de bonne volonté. Le premier a empêché le Washington Post, dont il est propriétaire, de soutenir la candidate démocrate. Quant au patron de Meta, malgré des tensions avec Trump, il a récemment dîné avec lui et nommé plusieurs de ses alliés à des postes clés.

Une proximité qui pose question

Cette proximité entre le pouvoir politique et les géants de la tech suscite des interrogations. Pour Bernie Sanders, figure de la gauche américaine, elle illustre les inégalités criantes aux États-Unis :

Ces trois personnes possèdent aujourd’hui plus de richesses que la moitié la plus pauvre de la société américaine.

Le sénateur pointe du doigt un système où «60% des Américains n’ont pas du tout d’économies» et «800.000 personnes vivent dans la rue», tandis que les fortunes de Musk, Bezos et Zuckerberg avoisinent les mille milliards de dollars.

Pour lui, leur présence à l’investiture est symptomatique d’un «capitalisme en panne» et d’inégalités record. Sanders dénonce aussi la mainmise d’une poignée de grands groupes sur des pans entiers de l’économie.

Des conséquences sur la régulation du secteur tech

Au-delà du symbole, cette proximité entre la Silicon Valley et la Maison Blanche pourrait avoir des répercussions concrètes en matière de régulation. Sous l’influence des géants du numérique, l’administration Trump pourrait se montrer plus conciliante sur des sujets comme la protection des données personnelles, le démantèlement des monopoles ou encore la modération des contenus en ligne.

Une perspective inquiétante pour ceux qui plaident pour un encadrement plus strict du secteur technologique. Mais visiblement, pour Elon Musk, Mark Zuckerberg et Jeff Bezos, les intérêts de leurs entreprises passent avant les considérations éthiques ou l’intérêt général. Reste à voir si leur soutien à Donald Trump leur permettra d’influer durablement sur les orientations politiques du pays.

Si les relations entre Donald Trump et ces magnats de la tech ont pu être tumultueuses par le passé, un revirement s’est opéré ces derniers mois. Elon Musk, devenu incontournable pendant la campagne électorale, a ainsi acquis une forte influence politique. Le patron de Tesla et SpaceX, proche du président, a même décroché une mission de dérégulation et de réduction des dépenses publiques.

De leur côté, Jeff Bezos et Mark Zuckerberg multiplient les gestes de bonne volonté. Le premier a empêché le Washington Post, dont il est propriétaire, de soutenir la candidate démocrate. Quant au patron de Meta, malgré des tensions avec Trump, il a récemment dîné avec lui et nommé plusieurs de ses alliés à des postes clés.

Une proximité qui pose question

Cette proximité entre le pouvoir politique et les géants de la tech suscite des interrogations. Pour Bernie Sanders, figure de la gauche américaine, elle illustre les inégalités criantes aux États-Unis :

Ces trois personnes possèdent aujourd’hui plus de richesses que la moitié la plus pauvre de la société américaine.

Le sénateur pointe du doigt un système où «60% des Américains n’ont pas du tout d’économies» et «800.000 personnes vivent dans la rue», tandis que les fortunes de Musk, Bezos et Zuckerberg avoisinent les mille milliards de dollars.

Pour lui, leur présence à l’investiture est symptomatique d’un «capitalisme en panne» et d’inégalités record. Sanders dénonce aussi la mainmise d’une poignée de grands groupes sur des pans entiers de l’économie.

Des conséquences sur la régulation du secteur tech

Au-delà du symbole, cette proximité entre la Silicon Valley et la Maison Blanche pourrait avoir des répercussions concrètes en matière de régulation. Sous l’influence des géants du numérique, l’administration Trump pourrait se montrer plus conciliante sur des sujets comme la protection des données personnelles, le démantèlement des monopoles ou encore la modération des contenus en ligne.

Une perspective inquiétante pour ceux qui plaident pour un encadrement plus strict du secteur technologique. Mais visiblement, pour Elon Musk, Mark Zuckerberg et Jeff Bezos, les intérêts de leurs entreprises passent avant les considérations éthiques ou l’intérêt général. Reste à voir si leur soutien à Donald Trump leur permettra d’influer durablement sur les orientations politiques du pays.

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