Dans un geste sans précédent, le Venezuela vient de prendre une décision radicale qui risque de tendre encore plus ses relations diplomatiques avec plusieurs pays européens. En effet, selon un communiqué du ministère vénézuélien des Affaires étrangères, Caracas a décidé de limiter à seulement trois le nombre de diplomates français, néerlandais et italiens autorisés à rester sur le territoire vénézuélien.
Une mesure en réponse à une « conduite hostile »
D’après le gouvernement vénézuélien, cette restriction drastique du personnel diplomatique serait une réponse directe au soutien présumé de ces trois pays européens à des « groupes extrémistes » ainsi qu’à leur « ingérence dans les affaires intérieures » du Venezuela. Une accusation grave, qui survient quelques jours seulement après l’investiture controversée de Nicolas Maduro pour un troisième mandat présidentiel, contesté par une grande partie de la communauté internationale.
Le ministère a précisé que les diplomates concernés disposaient d’un délai de 48 heures pour se conformer à cette nouvelle règle. Et comme si cela ne suffisait pas, leurs déplacements seront également fortement restreints : ils devront obtenir une autorisation écrite du ministère pour s’éloigner de plus de 40 kilomètres de la place Bolivar, située au cœur de la capitale Caracas.
Le Venezuela exige le respect de sa souveraineté
Dans son communiqué, le ministère vénézuélien insiste sur le fait que le pays « exige le respect de sa souveraineté et de son autodétermination« . Il avertit également que le gouvernement de Nicolas Maduro continuera à prendre « les mesures nécessaires, conformément au droit international, pour garantir sa stabilité, sa souveraineté et la voie de la paix et de la prospérité ».
Cette décision intervient alors que les relations entre le Venezuela et plusieurs pays occidentaux sont au plus bas. La France, par exemple, a récemment réaffirmé son soutien au peuple vénézuélien et à l’opposition, appelant au respect de « la volonté du peuple ». De son côté, l’Italie a reconnu le chef de l’opposition Edmundo Gonzalez Urrutia comme « président élu » lors d’une visite en Argentine.
Appel au dialogue et à la libération des prisonniers politiques
Face à ces tensions, certains appellent à la reprise du dialogue. Dans une déclaration commune, la France et le Brésil ont demandé au président Maduro de renouer le contact avec l’opposition. Ils ont également exigé la libération de « toutes les personnes détenues en raison de leurs opinions ou engagements politiques », un point d’achoppement majeur dans les relations entre Caracas et la communauté internationale.
Reste à savoir comment cette mesure de rétorsion diplomatique sera accueillie par les pays concernés et quelles en seront les conséquences sur le long terme. Une chose est sûre : dans ce bras de fer entre le Venezuela et une partie de la communauté internationale, c’est la stabilité de la région et le bien-être du peuple vénézuélien qui sont en jeu. Plus que jamais, la voie du dialogue et de l’apaisement semble être la seule issue pour sortir de cette crise politique et diplomatique qui n’a que trop duré.
Cette décision intervient alors que les relations entre le Venezuela et plusieurs pays occidentaux sont au plus bas. La France, par exemple, a récemment réaffirmé son soutien au peuple vénézuélien et à l’opposition, appelant au respect de « la volonté du peuple ». De son côté, l’Italie a reconnu le chef de l’opposition Edmundo Gonzalez Urrutia comme « président élu » lors d’une visite en Argentine.
Appel au dialogue et à la libération des prisonniers politiques
Face à ces tensions, certains appellent à la reprise du dialogue. Dans une déclaration commune, la France et le Brésil ont demandé au président Maduro de renouer le contact avec l’opposition. Ils ont également exigé la libération de « toutes les personnes détenues en raison de leurs opinions ou engagements politiques », un point d’achoppement majeur dans les relations entre Caracas et la communauté internationale.
Reste à savoir comment cette mesure de rétorsion diplomatique sera accueillie par les pays concernés et quelles en seront les conséquences sur le long terme. Une chose est sûre : dans ce bras de fer entre le Venezuela et une partie de la communauté internationale, c’est la stabilité de la région et le bien-être du peuple vénézuélien qui sont en jeu. Plus que jamais, la voie du dialogue et de l’apaisement semble être la seule issue pour sortir de cette crise politique et diplomatique qui n’a que trop duré.