C’est un drame familial glaçant qui secoue actuellement la France. Amandine, une adolescente de seulement 13 ans, est décédée dans des circonstances effroyables à l’été 2020, après avoir enduré pendant de longs mois un véritable calvaire aux mains de sa propre mère. Privations de nourriture, violences, humiliations : l’enquête a mis au jour l’horreur quotidienne vécue par cette enfant martyre jusqu’à son dernier souffle. Le procès de la mère, accusée d’actes de tortures et de barbarie ayant entraîné la mort, s’ouvre ce 20 janvier devant les assises de l’Hérault.
Un calvaire indicible
D’après les éléments de l’enquête, Amandine a subi pendant des mois un traitement d’une cruauté inouïe. Enfermée dans une pièce sans fenêtre, entre un aspirateur et des tas de vêtements, l’adolescente était soumise à un régime draconien frôlant la famine. Sa mère lui imposait des punitions d’une violence inouïe, n’hésitant pas à la rouer de coups. Le 6 août 2020, Amandine a succombé à une crise cardiaque associée à une septicémie, conséquences directes des sévices et des privations imposés.
Un corps meurtri et amaigri
À sa mort, la jeune fille ne pesait plus que 28 kg pour 1m55. Son visage tuméfié et son corps décharné portaient les stigmates des mois de tortures et d’abus. « Quand j’ai vu son visage, j’ai vu l’Holocauste », confie le père d’Amandine, sous le choc. Un médecin légiste a confirmé que l’adolescente est morte de faim et des suites de mauvais traitements.
La mère et le beau-père devant la justice
Aujourd’hui, la mère d’Amandine doit répondre de ses actes devant la cour d’assises de l’Hérault. Elle est accusée d’avoir imposé à sa fille des mois de calvaire, mêlant privation de nourriture, violence et humiliation. Son compagnon comparaîtra quant à lui pour privation de soins et de nourriture ayant entraîné la mort, lui qui est resté passif face au drame qui se jouait sous son toit.
Le paroxysme de la cruauté a été atteint dans cette affaire, cet enfant a vécu un enfer.
Une source proche de l’enquête
Des manquements dans le suivi d’Amandine ?
Cette tragédie soulève également des questions sur le suivi d’Amandine par les services sociaux. Scolarisée à domicile, l’adolescente avait disparu des radars. Des signalements avaient-ils été faits sur sa situation ? Des visites à domicile ont-elles eu lieu ? Le procès devra faire la lumière sur d’éventuels manquements qui ont pu contribuer à l’issue fatale.
Un procès pour comprendre l’incompréhensible
Au-delà de la détermination des responsabilités, ce procès a pour but de tenter de comprendre l’incompréhensible. Comment une mère a-t-elle pu infliger de telles souffrances à son enfant ? Quels ressorts psychologiques ont mené à une telle cruauté ? Les experts tenteront d’apporter un éclairage sur les mécanismes ayant conduit à ce drame.
Une mobilisation pour que plus jamais ça
L’histoire bouleversante d’Amandine a suscité une vive émotion et une mobilisation dans l’opinion publique. Des associations de protection de l’enfance appellent à un renforcement des dispositifs de prévention et de signalement. L’objectif : que plus jamais un enfant ne subisse un tel calvaire dans l’indifférence générale.
La mémoire d’Amandine
Au-delà du procès, c’est la mémoire d’Amandine qui doit perdurer. Cette adolescente sacrifiée sur l’autel de la barbarie ne doit pas être oubliée. Sa courte vie fauchée dans des circonstances atroces doit être le symbole d’un combat sans relâche contre la maltraitance infantile. Pour qu’enfin, les pleurs et les souffrances des enfants martyrs ne restent plus sans réponse.
