Le Vendée Globe 2024-2025 nous tient en haleine jusqu’au bout ! Alors que les deux leaders, Charlie Dalin et Yoann Richomme, s’apprêtent à boucler leur tour du monde en solitaire, seulement 133 milles nautiques les séparent après plus de deux mois de course. Un écart infime à l’échelle d’une telle compétition, laissant présager un final palpitant dans les prochaines heures.
Dalin et Richomme, les inséparables
Depuis plusieurs jours, Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) et Yoann Richomme (Paprec Arkéa) se livrent un duel acharné en tête de la flotte. Au pointage de ce dimanche matin, les deux skippers affichaient un rythme identique, parcourant chacun environ 978 kilomètres en 24 heures. Une performance remarquable après plus de deux mois en mer, témoignant de leur ténacité et de leur volonté de l’emporter.
Pour l’instant, les deux suivent les routages à peu près à la même vitesse. C’est un coup toi, un coup moi.
Hubert Lemonnier, directeur de course du Vendée Globe
La dernière ligne droite
Alors que Dalin et Richomme s’apprêtent à entamer la remontée du golfe de Gascogne, la tension est à son comble. Le leader ne compte plus que 661 milles d’avance sur la ligne d’arrivée des Sables d’Olonne. Derrière, son poursuivant tente par tous les moyens de combler l’écart, jouant sur les changements de cap et les variations météo.
D’après une source proche de la direction de course, plusieurs options stratégiques s’offrent aux deux marins dans cette dernière ligne droite. Le choix de la route la plus directe ou la recherche de conditions météo optimales seront déterminants pour départager les deux champions dans les ultimes milles.
La revanche de Dalin ?
On se souvient qu’il y a quatre ans, Charlie Dalin avait dû se contenter de la deuxième place du Vendée Globe derrière Yannick Bestaven, arrivé quelques heures après lui mais bénéficiant d’une compensation pour avoir porté secours à Kevin Escoffier. Cette année, le skipper de Macif Santé Prévoyance compte bien prendre sa revanche et inscrire son nom au palmarès de la mythique course au large.
Mais il devra pour cela résister jusqu’au bout au retour tonitruant de Yoann Richomme, qui aura prouvé, quelle que soit l’issue, qu’il avait l’étoffe des plus grands marins. Le sprint final promet d’être absolument haletant, et nul doute que les deux hommes se livreront une bataille sans merci jusqu’à apercevoir les lumières des Sables d’Olonne.
Et derrière, la bataille fait rage
Si les projecteurs sont braqués sur le duel en tête, la course est loin d’être jouée pour les accessits. Le 3e, Sébastien Simon (Groupe Dubreuil), accuse plus de 800 milles de retard, mais dispose d’une confortable avance sur un groupe de sept poursuivants emmené par Sam Goodchild (Vulnerable). Ces marins en embuscade promettent une arrivée animée et disputée aux Sables ces prochains jours.
Quoi qu’il en soit, cette 10e édition du Vendée Globe, partie le 10 novembre dernier, aura tenu toutes ses promesses. Des conditions météo éprouvantes, des avaries surmontées, des choix stratégiques assumés… Les 33 concurrents encore en course nous auront fait vibrer jusqu’au bout de ce tour du monde en solitaire sans escale et sans assistance. Rendez-vous dans quelques heures pour connaître le vainqueur de cet opus historique !