Les tribunes du court Philippe-Chatrier se sont vidées tard dans la soirée parisienne ce mardi. Au terme d’un combat acharné de plus de 3 heures, c’est finalement Alexander Zverev qui a eu le dernier mot face à Alex De Minaur, s’imposant 6-4, 7-6, 6-4 pour rejoindre le dernier carré de Roland-Garros. Mais l’Australien, malgré la déception, quitte la capitale française la tête haute.
Un bilan positif pour De Minaur
En conférence de presse après la rencontre, le 18e joueur mondial a tiré un bilan positif de son aventure parisienne. « Je suis fier de mon parcours durant ces deux semaines. À chaque fois que je vais sur le court, je n’y vais jamais à moitié. J’y laisse mon cœur« , a-t-il déclaré devant les journalistes.
De Minaur a en effet livré une belle bataille face au 7e mondial, dans des conditions de jeu pas optimales pour son tennis offensif. « Les conditions étaient très lentes et c’est dur pour quelqu’un comme moi de lui faire mal le soir« , a-t-il analysé.
Le tournant du 2e set
Malgré une belle résistance, notamment dans le tie-break du 2e set où il a eu une balle de set, l’Australien nourrit quelques regrets. « J’aurais pu prendre le 2e set, après il y aurait eu une vraie bataille. Gagner ce set aurait changé tout le match« , estime-t-il.
Dos au mur après la perte de cette deuxième manche au jeu décisif, De Minaur savait que la tâche serait ardue face à un joueur du calibre de Zverev. « Contre un joueur comme lui, quand on est mené 2 sets à 0, c’est une sacrée montagne à escalader.«
Je me suis encore battu dans des conditions pas excellentes, j’ai eu des occasions […] J’ai fait ce que je pouvais mais ce n’était pas assez.
Alex De Minaur
Place au gazon
Après ce bon parcours à Roland-Garros, ponctué d’une première accession en quarts de finale, Alex De Minaur va maintenant pouvoir se tourner sereinement vers sa surface de prédilection: le gazon. Avant cela, l’Australien compte bien s’accorder quelques jours de repos et se changer les idées, notamment sur les greens.
« Dans les jours à venir, j’ai prévu de jouer au golf avant de retrouver le gazon avec impatience« , a-t-il confié, lui qui reste sur une demi-finale la saison passée au Queen’s.
Nul doute qu’avec ce solide Roland-Garros dans les jambes et un jeu taillé pour le gazon, le « Demon » australien aura à cœur de briller cet été sur les courts en herbe. Rendez-vous pris !