Le géant des réseaux sociaux Meta, maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, vient d’annoncer la fin des programmes conçus pour favoriser la diversité de son personnel. Cette décision controversée, qui intervient à l’ère du président élu Donald Trump, soulève de nombreuses questions et inquiétudes.
Un changement de cap radical pour Meta
Selon une note interne rapportée par Axios et confirmée par Meta, le groupe californien revient sur son approche adoptée depuis des années pour créer un environnement plus inclusif et équitable. Mark Zuckerberg, le patron de Meta, justifie ce revirement par l’évolution du « paysage juridique et politique » autour des efforts de diversité aux États-Unis.
Concrètement, Meta supprime les objectifs spécifiques de représentation des femmes et des minorités ethniques, tout en affirmant continuer à chercher des candidats d’origines diverses. Une décision qui s’inscrit dans la lignée d’autres grandes entreprises américaines telles que McDonald’s, Ford, Amazon et Walmart, suite à un arrêt de la Cour suprême mettant fin à la discrimination positive dans les universités en 2023.
La montée de la rhétorique conservatrice
Ce virage de Meta intervient dans un contexte d’offensive « anti-woke » menée par les républicains. Mark Zuckerberg multiplie ainsi les avances à l’égard de Donald Trump depuis son élection, en dînant avec lui, en faisant un don pour sa cérémonie d’inauguration et en nommant plusieurs de ses alliés à des postes clés.
Le patron de Meta tient également une rhétorique de plus en plus conservatrice, déclarant par exemple qu’une grande partie de la société américaine est devenue « castrée » ou « émasculée ». Des propos qui font écho à ceux d’Elon Musk, le nouveau propriétaire de X (ex-Twitter) connu pour ses positions conservatrices.
Des décisions qui suscitent l’inquiétude
Les récents changements opérés par Meta, comme la fin du fact-checking aux États-Unis ou l’assouplissement des règles de modération des contenus sur Facebook et Instagram, soulèvent de vives inquiétudes. De nombreux pays, jusqu’à l’ONU et le Conseil de l’Europe, ont mis en garde contre les conséquences dramatiques que pourraient avoir ces décisions si elles étaient généralisées au monde entier.
Le revirement sur le fact-checking, qualifié de « honte » par Joe Biden, a provoqué une vague d’inquiétude dans de nombreux pays, jusqu’à l’ONU et le Conseil de l’Europe.
En interne aussi, ces changements font des remous. Roy Austin, vice-président chargé des droits civiques chez Meta, a annoncé sa démission, soulignant que la possibilité de contribuer à un monde plus juste et équitable était pour lui une force motrice.
L’optimisme affiché de Mark Zuckerberg
Malgré les critiques et les inquiétudes suscitées par ce nouveau cap, Mark Zuckerberg se veut « optimiste ». Il affirme que le président Trump « veut simplement que l’Amérique gagne ». Une déclaration qui laisse perplexes de nombreux observateurs, au regard des positions controversées et clivantes de Donald Trump.
Meta semble donc s’aligner de plus en plus clairement sur la ligne politique du président élu, quitte à remettre en cause des acquis en matière de diversité, d’inclusion et de lutte contre la désinformation. Un virage inquiétant pour beaucoup, qui pose la question de l’influence grandissante des géants du numérique sur notre société et notre démocratie.
- Que signifie réellement ce revirement pour les salariés de Meta issus de la diversité ?
- Quelles seront les conséquences de la fin du fact-checking et de l’assouplissement de la modération des contenus ?
- Jusqu’où ira l’alignement de Meta sur la politique de Donald Trump ?
Autant de questions qui restent en suspens et qui suscitent une vive inquiétude quant à l’avenir des réseaux sociaux et leur impact sur notre société. Une chose est sûre : les récentes décisions de Meta marquent un tournant majeur et controversé pour le géant du numérique, dont les répercussions pourraient bien se faire sentir pendant de nombreuses années.
Concrètement, Meta supprime les objectifs spécifiques de représentation des femmes et des minorités ethniques, tout en affirmant continuer à chercher des candidats d’origines diverses. Une décision qui s’inscrit dans la lignée d’autres grandes entreprises américaines telles que McDonald’s, Ford, Amazon et Walmart, suite à un arrêt de la Cour suprême mettant fin à la discrimination positive dans les universités en 2023.
La montée de la rhétorique conservatrice
Ce virage de Meta intervient dans un contexte d’offensive « anti-woke » menée par les républicains. Mark Zuckerberg multiplie ainsi les avances à l’égard de Donald Trump depuis son élection, en dînant avec lui, en faisant un don pour sa cérémonie d’inauguration et en nommant plusieurs de ses alliés à des postes clés.
Le patron de Meta tient également une rhétorique de plus en plus conservatrice, déclarant par exemple qu’une grande partie de la société américaine est devenue « castrée » ou « émasculée ». Des propos qui font écho à ceux d’Elon Musk, le nouveau propriétaire de X (ex-Twitter) connu pour ses positions conservatrices.
Des décisions qui suscitent l’inquiétude
Les récents changements opérés par Meta, comme la fin du fact-checking aux États-Unis ou l’assouplissement des règles de modération des contenus sur Facebook et Instagram, soulèvent de vives inquiétudes. De nombreux pays, jusqu’à l’ONU et le Conseil de l’Europe, ont mis en garde contre les conséquences dramatiques que pourraient avoir ces décisions si elles étaient généralisées au monde entier.
Le revirement sur le fact-checking, qualifié de « honte » par Joe Biden, a provoqué une vague d’inquiétude dans de nombreux pays, jusqu’à l’ONU et le Conseil de l’Europe.
En interne aussi, ces changements font des remous. Roy Austin, vice-président chargé des droits civiques chez Meta, a annoncé sa démission, soulignant que la possibilité de contribuer à un monde plus juste et équitable était pour lui une force motrice.
L’optimisme affiché de Mark Zuckerberg
Malgré les critiques et les inquiétudes suscitées par ce nouveau cap, Mark Zuckerberg se veut « optimiste ». Il affirme que le président Trump « veut simplement que l’Amérique gagne ». Une déclaration qui laisse perplexes de nombreux observateurs, au regard des positions controversées et clivantes de Donald Trump.
Meta semble donc s’aligner de plus en plus clairement sur la ligne politique du président élu, quitte à remettre en cause des acquis en matière de diversité, d’inclusion et de lutte contre la désinformation. Un virage inquiétant pour beaucoup, qui pose la question de l’influence grandissante des géants du numérique sur notre société et notre démocratie.
- Que signifie réellement ce revirement pour les salariés de Meta issus de la diversité ?
- Quelles seront les conséquences de la fin du fact-checking et de l’assouplissement de la modération des contenus ?
- Jusqu’où ira l’alignement de Meta sur la politique de Donald Trump ?
Autant de questions qui restent en suspens et qui suscitent une vive inquiétude quant à l’avenir des réseaux sociaux et leur impact sur notre société. Une chose est sûre : les récentes décisions de Meta marquent un tournant majeur et controversé pour le géant du numérique, dont les répercussions pourraient bien se faire sentir pendant de nombreuses années.