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Stupéfiants : Figure du grand banditisme écrouée à Paris

Stupéfiants : Une "figure connue du grand banditisme" a été interpellée puis écrouée à Paris. Découvrez les détails de cette opération d'envergure menée par les douanes et la Junalco...

Le monde du grand banditisme vient de subir un coup dur. Azzedine Achour, un nom bien connu des services de police, a été interpellé puis écroué à Paris le 30 mai dernier. Cette arrestation fait suite à la découverte de 200 kg de résine de cannabis dans son véhicule lors d’un contrôle sur une aire d’autoroute près de Romans-sur-Isère, dans la Drôme.

Un lourd passé judiciaire

Azzedine Achour, âgé de 47 ans, est loin d’être un inconnu de la justice. Son casier judiciaire est long comme le bras, avec notamment une condamnation en 2015 à 12 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises des Bouches-du-Rhône pour vol à main armée aggravé, enlèvement et séquestration. Des faits commis en récidive, visant le patron d’un restaurant niçois réputé.

Mais l’homme ne s’était pas résigné à purger sa peine. En 2019, il avait réussi à s’évader de prison, écopant au passage d’une condamnation par défaut à 3 ans d’emprisonnement supplémentaires. C’est donc un fugitif que les douaniers ont appréhendé lors de ce contrôle routier de routine.

200 kg de résine de cannabis saisis

Lors de son interpellation, Azzedine Achour transportait pas moins de 200 kg de résine de cannabis. Une saisie record qui démontre l’ampleur du trafic dans lequel il semble impliqué. Alertée, la Juridiction nationale de lutte contre le crime organisé (Junalco) du tribunal judiciaire de Paris s’est immédiatement saisie du dossier.

Le suspect a été mis en examen pour importation de stupéfiants en bande organisée, blanchiment, trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs.

Laure Beccuau, procureure de Paris

Jusqu’à 30 ans de prison encourus

Au vu des charges retenues contre lui, Azzedine Achour risque gros. Les qualifications d’importation de stupéfiants en bande organisée et de blanchiment font encourir jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle. Quant au trafic de stupéfiants, au blanchiment de ce trafic et à l’association de malfaiteurs, ils sont passibles de 10 ans d’emprisonnement.

Placé en détention provisoire dans l’attente de son procès, le quadragénaire a également été réécroué pour purger le reliquat de sa précédente peine. Un retour durable derrière les barreaux qui marque peut-être la fin de cavale d’une figure emblématique du grand banditisme hexagonal.

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