Le monde des réseaux sociaux est une nouvelle fois secoué par une affaire impliquant une influenceuse aux propos polémiques. Sofia Benlemmane, une TikTokeuse franco-algérienne suivie par plus de 300 000 abonnés, a été placée en garde à vue ce jeudi pour « menaces de mort et provocation publique à la haine », suite à la publication de vidéos jugées haineuses.
Des lives TikTok qui dérapent
Connue pour animer régulièrement des lives sur TikTok et Facebook, Sofia Benlemmane n’a pas hésité à proférer des insultes à l’encontre d’une autre femme lors d’une séquence diffusée en septembre dernier. Selon des sources proches de l’enquête, on peut l’entendre lancer : « Nique ta mère toi et ta France », « j’espère que tu seras tuée, j’espère qu’ils vont te tuer ».
Ces déclarations choquantes ont rapidement fait réagir les autorités. Outre Sofia Benlemmane, la préfecture du Rhône avait aussi signalé à la justice les vidéos de deux autres influenceurs franco-algériens basés à Lyon, connus sous les pseudos « Abdesslam Bazooka » et « Laksas06 ».
Quand les « soldats dormants » menacent
Dans une vidéo datant du 10 décembre, « Abdesslam Bazooka » s’en est violemment pris aux opposants du gouvernement algérien, les qualifiant de « traîtres » et menaçant de les « égorger ». De son côté, « Laksas06 » a relayé le 11 décembre un message audio présentant la diaspora algérienne en France comme des « soldats dormants » prêts à devenir « des martyrs ».
TikTok réagit et suspend les comptes
Face à la gravité de ces propos, la plateforme TikTok a rapidement réagi en annonçant la suspension définitive des comptes des trois influenceurs mis en cause, pour « violation des règles communautaires ». Le réseau social chinois s’est engagé à « maintenir un environnement sûr et accueillant pour sa communauté ».
Une affaire qui soulève des questions
Cette nouvelle affaire pose une nouvelle fois la question de la responsabilité des influenceurs et de la modération des contenus sur les réseaux sociaux. Si la liberté d’expression est un droit fondamental, elle ne peut servir d’excuse pour propager la haine et menacer autrui. Les autorités semblent déterminées à sévir face à ces dérives.
Le hate speech n’a pas sa place sur internet. Nous devons collectivement rester vigilants et signaler les contenus problématiques.
Un porte-parole du ministère de l’Intérieur
Alors que Sofia Benlemmane est toujours en garde à vue, cette affaire devrait connaître de nouveaux développements dans les prochains jours. Elle rappelle en tout cas la nécessité pour les réseaux sociaux de mieux encadrer les contenus et comportements de ceux qui ont acquis une forte influence auprès de leur communauté. Un véritable défi à l’heure où des millions de vidéos sont postées chaque jour…
Dans une vidéo datant du 10 décembre, « Abdesslam Bazooka » s’en est violemment pris aux opposants du gouvernement algérien, les qualifiant de « traîtres » et menaçant de les « égorger ». De son côté, « Laksas06 » a relayé le 11 décembre un message audio présentant la diaspora algérienne en France comme des « soldats dormants » prêts à devenir « des martyrs ».
TikTok réagit et suspend les comptes
Face à la gravité de ces propos, la plateforme TikTok a rapidement réagi en annonçant la suspension définitive des comptes des trois influenceurs mis en cause, pour « violation des règles communautaires ». Le réseau social chinois s’est engagé à « maintenir un environnement sûr et accueillant pour sa communauté ».
Une affaire qui soulève des questions
Cette nouvelle affaire pose une nouvelle fois la question de la responsabilité des influenceurs et de la modération des contenus sur les réseaux sociaux. Si la liberté d’expression est un droit fondamental, elle ne peut servir d’excuse pour propager la haine et menacer autrui. Les autorités semblent déterminées à sévir face à ces dérives.
Le hate speech n’a pas sa place sur internet. Nous devons collectivement rester vigilants et signaler les contenus problématiques.
Un porte-parole du ministère de l’Intérieur
Alors que Sofia Benlemmane est toujours en garde à vue, cette affaire devrait connaître de nouveaux développements dans les prochains jours. Elle rappelle en tout cas la nécessité pour les réseaux sociaux de mieux encadrer les contenus et comportements de ceux qui ont acquis une forte influence auprès de leur communauté. Un véritable défi à l’heure où des millions de vidéos sont postées chaque jour…