Les propos polémiques d’un ministre sénégalais à l’encontre des tirailleurs sénégalais ont récemment déclenché une vive controverse au Sénégal. Cheikh Oumar Diagne, ministre en charge de l’administration et de l’équipement à la présidence de la République, a en effet qualifié ces soldats coloniaux de « traitres » lors d’une interview télévisée, suscitant l’indignation dans le pays.
Des propos choquants et une réplique cinglante
Dans son interview accordée à Fafa TV, le ministre Diagne a affirmé sans ambages que « les tirailleurs sont des traitres » car « ils se sont battus contre leurs frères » africains lors des guerres et révoltes anti-coloniales. Des déclarations qui ont immédiatement fait réagir l’historien Mamadou Fall, spécialiste de cette période. Intervenant sur RFM, il a jugé injuste de donner un tel « qualificatif de traitres » aux tirailleurs au vu de « la souffrance et l’héroïsme dont ils ont fait montre ».
Une polémique qui enfle
Sur les réseaux sociaux et dans les médias, les propos du ministre ont suscité un tollé. De nombreux internautes ont vivement critiqué ses déclarations, certains réclamant même son départ de la présidence. Cette controverse intervient alors que le Sénégal a solennellement commémoré cette année le massacre de Thiaroye, au cours duquel des tirailleurs africains avaient été tués par l’armée française en 1944.
« Ce n’est pas servir la bonne cause »
Mamadou Fall, historien
Le massacre de Thiaroye, une page sombre de l’histoire
La polémique déclenchée par les propos du ministre Diagne montre en tout cas que le sujet reste sensible, plus de 75 ans après les faits. Elle pose la question de la juste reconnaissance due à ces soldats africains, longtemps restés dans l’ombre de l’histoire malgré leurs sacrifices au service de la France. Beaucoup au Sénégal espèrent que cette page douloureuse sera enfin pleinement assumée et que la mémoire des tirailleurs sera honorée à sa juste mesure.
La polémique déclenchée par les propos du ministre Diagne montre en tout cas que le sujet reste sensible, plus de 75 ans après les faits. Elle pose la question de la juste reconnaissance due à ces soldats africains, longtemps restés dans l’ombre de l’histoire malgré leurs sacrifices au service de la France. Beaucoup au Sénégal espèrent que cette page douloureuse sera enfin pleinement assumée et que la mémoire des tirailleurs sera honorée à sa juste mesure.
La France vient tout juste de reconnaître les événements de Thiaroye comme un massacre. De son côté, le nouveau président sénégalais Faye a prévu de les faire enseigner dans les écoles et de commémorer les victimes par des noms de rue. Une démarche mémorielle importante pour le pays, même si de nombreuses zones d’ombre demeurent sur les circonstances exactes du drame et l’identité des tirailleurs tués.
La polémique déclenchée par les propos du ministre Diagne montre en tout cas que le sujet reste sensible, plus de 75 ans après les faits. Elle pose la question de la juste reconnaissance due à ces soldats africains, longtemps restés dans l’ombre de l’histoire malgré leurs sacrifices au service de la France. Beaucoup au Sénégal espèrent que cette page douloureuse sera enfin pleinement assumée et que la mémoire des tirailleurs sera honorée à sa juste mesure.
La France vient tout juste de reconnaître les événements de Thiaroye comme un massacre. De son côté, le nouveau président sénégalais Faye a prévu de les faire enseigner dans les écoles et de commémorer les victimes par des noms de rue. Une démarche mémorielle importante pour le pays, même si de nombreuses zones d’ombre demeurent sur les circonstances exactes du drame et l’identité des tirailleurs tués.
La polémique déclenchée par les propos du ministre Diagne montre en tout cas que le sujet reste sensible, plus de 75 ans après les faits. Elle pose la question de la juste reconnaissance due à ces soldats africains, longtemps restés dans l’ombre de l’histoire malgré leurs sacrifices au service de la France. Beaucoup au Sénégal espèrent que cette page douloureuse sera enfin pleinement assumée et que la mémoire des tirailleurs sera honorée à sa juste mesure.
Le 1er décembre 1944, les forces coloniales françaises avaient tiré sur des tirailleurs sénégalais et d’autres pays africains, récemment rapatriés d’Europe où ils avaient combattu. Leur crime ? Réclamer le paiement des arriérés de solde qui leur étaient dus. Le bilan exact de ce massacre reste incertain, oscillant entre 35 victimes reconnues par les autorités françaises de l’époque et jusqu’à 400 morts selon certains historiens. 202 tombes anonymes au cimetière de Thiaroye témoignent encore de ce drame.
Vers une reconnaissance officielle ?
La France vient tout juste de reconnaître les événements de Thiaroye comme un massacre. De son côté, le nouveau président sénégalais Faye a prévu de les faire enseigner dans les écoles et de commémorer les victimes par des noms de rue. Une démarche mémorielle importante pour le pays, même si de nombreuses zones d’ombre demeurent sur les circonstances exactes du drame et l’identité des tirailleurs tués.
La polémique déclenchée par les propos du ministre Diagne montre en tout cas que le sujet reste sensible, plus de 75 ans après les faits. Elle pose la question de la juste reconnaissance due à ces soldats africains, longtemps restés dans l’ombre de l’histoire malgré leurs sacrifices au service de la France. Beaucoup au Sénégal espèrent que cette page douloureuse sera enfin pleinement assumée et que la mémoire des tirailleurs sera honorée à sa juste mesure.
Le 1er décembre 1944, les forces coloniales françaises avaient tiré sur des tirailleurs sénégalais et d’autres pays africains, récemment rapatriés d’Europe où ils avaient combattu. Leur crime ? Réclamer le paiement des arriérés de solde qui leur étaient dus. Le bilan exact de ce massacre reste incertain, oscillant entre 35 victimes reconnues par les autorités françaises de l’époque et jusqu’à 400 morts selon certains historiens. 202 tombes anonymes au cimetière de Thiaroye témoignent encore de ce drame.
Vers une reconnaissance officielle ?
La France vient tout juste de reconnaître les événements de Thiaroye comme un massacre. De son côté, le nouveau président sénégalais Faye a prévu de les faire enseigner dans les écoles et de commémorer les victimes par des noms de rue. Une démarche mémorielle importante pour le pays, même si de nombreuses zones d’ombre demeurent sur les circonstances exactes du drame et l’identité des tirailleurs tués.
La polémique déclenchée par les propos du ministre Diagne montre en tout cas que le sujet reste sensible, plus de 75 ans après les faits. Elle pose la question de la juste reconnaissance due à ces soldats africains, longtemps restés dans l’ombre de l’histoire malgré leurs sacrifices au service de la France. Beaucoup au Sénégal espèrent que cette page douloureuse sera enfin pleinement assumée et que la mémoire des tirailleurs sera honorée à sa juste mesure.