Après plus de deux années d’interdiction, l’Iran vient de franchir un pas vers une potentielle ouverture de son cyberespace. En effet, d’après une source proche du gouvernement iranien, le Conseil suprême du cyberespace, l’instance en charge de la régulation d’Internet dans le pays, a voté mardi dernier la levée du blocage de l’application de messagerie WhatsApp, ainsi que de Google Play.
Cette décision, qui intervient dans un contexte de tensions et de restrictions accrues sur la liberté numérique en Iran, suscite des réactions contrastées. Pour certains, il s’agit d’un premier pas prometteur vers un assouplissement du contrôle exercé par les autorités iraniennes sur Internet. D’autres y voient une manœuvre précipitée, qui ne répond pas aux attentes profondes de la population en matière de libertés fondamentales.
WhatsApp, symbole des restrictions sur Internet en Iran
Bloquer WhatsApp en Iran n’était pas anodin. Avec Instagram, cette application faisait partie des derniers grands réseaux sociaux encore accessibles dans le pays, après l’interdiction de Youtube, Facebook, Telegram, Twitter et TikTok. Son blocage en 2022, dans le sillage des manifestations déclenchées par la mort de Mahsa Amini, une jeune femme arrêtée pour non-respect du code vestimentaire, avait marqué un nouveau tour de vis sécuritaire.
Si la levée de l’interdiction de WhatsApp est indéniablement un signal positif, elle ne marque pas pour autant un changement radical de la politique iranienne en matière de liberté sur Internet. De nombreux sites et réseaux sociaux restent inaccessibles, à l’image de Facebook, YouTube ou Telegram.
De plus, le recours massif aux VPN (réseaux privés virtuels) par les Iraniens pour contourner la censure montre bien que le problème est loin d’être réglé. Beaucoup utilisent ces outils pour accéder aux plateformes étrangères, au risque de s’exposer à des sanctions.
Face à ces blocages, l’Iran tente de développer ses propres alternatives aux services étrangers, avec des applications comme Balad, Snapp!, Bale ou Soroush. Mais leur succès reste limité, les Iraniens préférant souvent les outils qu’ils connaissent et utilisent depuis longtemps.
Quel avenir pour la liberté numérique en Iran ?
Au final, la levée de l’interdiction de WhatsApp est un premier pas encourageant, mais qui ne peut occulter les défis immenses qui restent à relever pour garantir une véritable liberté sur Internet en Iran. Le président Pezeshkian, élu en juillet sur la promesse d’assouplir les restrictions, aura fort à faire pour tenir ses engagements sans s’aliéner les franges les plus conservatrices du régime.
La route vers une libéralisation du cyberespace iranien s’annonce encore longue et semée d’embûches. Mais cette décision sur WhatsApp, aussi symbolique soit-elle, montre qu’une évolution est possible. À condition que la volonté politique soit au rendez-vous et que la pression de la société civile ne faiblisse pas.
L’avenir de la liberté numérique en Iran est encore incertain, suspendu aux décisions d’un pouvoir tiraillé entre conservatisme et volonté de changement. Mais une chose est sûre : les Iraniens continueront à se battre pour leurs droits, sur Internet comme ailleurs. Et la communauté internationale aura aussi un rôle à jouer pour accompagner et encourager cette aspiration à plus de libertés.
Si la levée de l’interdiction de WhatsApp est indéniablement un signal positif, elle ne marque pas pour autant un changement radical de la politique iranienne en matière de liberté sur Internet. De nombreux sites et réseaux sociaux restent inaccessibles, à l’image de Facebook, YouTube ou Telegram.
De plus, le recours massif aux VPN (réseaux privés virtuels) par les Iraniens pour contourner la censure montre bien que le problème est loin d’être réglé. Beaucoup utilisent ces outils pour accéder aux plateformes étrangères, au risque de s’exposer à des sanctions.
Face à ces blocages, l’Iran tente de développer ses propres alternatives aux services étrangers, avec des applications comme Balad, Snapp!, Bale ou Soroush. Mais leur succès reste limité, les Iraniens préférant souvent les outils qu’ils connaissent et utilisent depuis longtemps.
Quel avenir pour la liberté numérique en Iran ?
Au final, la levée de l’interdiction de WhatsApp est un premier pas encourageant, mais qui ne peut occulter les défis immenses qui restent à relever pour garantir une véritable liberté sur Internet en Iran. Le président Pezeshkian, élu en juillet sur la promesse d’assouplir les restrictions, aura fort à faire pour tenir ses engagements sans s’aliéner les franges les plus conservatrices du régime.
La route vers une libéralisation du cyberespace iranien s’annonce encore longue et semée d’embûches. Mais cette décision sur WhatsApp, aussi symbolique soit-elle, montre qu’une évolution est possible. À condition que la volonté politique soit au rendez-vous et que la pression de la société civile ne faiblisse pas.
L’avenir de la liberté numérique en Iran est encore incertain, suspendu aux décisions d’un pouvoir tiraillé entre conservatisme et volonté de changement. Mais une chose est sûre : les Iraniens continueront à se battre pour leurs droits, sur Internet comme ailleurs. Et la communauté internationale aura aussi un rôle à jouer pour accompagner et encourager cette aspiration à plus de libertés.
Au-delà de son impact sur la liberté d’expression et de communication des Iraniens, cette censure a aussi eu des conséquences économiques non négligeables. D’après une source bien informée, de nombreuses entreprises et commerçants utilisaient WhatsApp pour leur activité. Son interdiction a donc perturbé tout un pan de l’économie du pays.
Des motivations encore floues
Pourquoi avoir décidé de lever l’interdiction de WhatsApp maintenant ? Pour beaucoup d’observateurs, la raison est avant tout économique. Les sanctions internationales et les restrictions sur Internet pèsent lourdement sur l’économie iranienne.
Les restrictions n’ont rien apporté d’autre que de la colère et des coûts supplémentaires pour les citoyens.
Ali Rabiei, conseiller présidentiel iranien
La volonté de redynamiser une économie en berne pourrait donc être un facteur clé de cette décision. Mais certains y voient aussi un geste envers la population, de plus en plus critique vis-à-vis de la censure d’Internet.
Une décision qui divise
Malgré le soulagement de nombreux Iraniens à l’annonce de la nouvelle, cette décision est loin de faire l’unanimité, y compris au sein du pouvoir. Plusieurs députés ont ainsi adressé une lettre au Conseil suprême du cyberespace pour dénoncer cette mesure, vue comme un « cadeau aux ennemis de l’Iran ».
Ils demandent que l’accès aux plateformes en ligne ne soit autorisé que si elles respectent « les valeurs de la société islamique » et les lois iraniennes. Une position qui laisse présager de futures tensions avec les géants du web, peu enclins à se plier aux exigences du régime.
Un premier pas encore timide
Si la levée de l’interdiction de WhatsApp est indéniablement un signal positif, elle ne marque pas pour autant un changement radical de la politique iranienne en matière de liberté sur Internet. De nombreux sites et réseaux sociaux restent inaccessibles, à l’image de Facebook, YouTube ou Telegram.
De plus, le recours massif aux VPN (réseaux privés virtuels) par les Iraniens pour contourner la censure montre bien que le problème est loin d’être réglé. Beaucoup utilisent ces outils pour accéder aux plateformes étrangères, au risque de s’exposer à des sanctions.
Face à ces blocages, l’Iran tente de développer ses propres alternatives aux services étrangers, avec des applications comme Balad, Snapp!, Bale ou Soroush. Mais leur succès reste limité, les Iraniens préférant souvent les outils qu’ils connaissent et utilisent depuis longtemps.
Quel avenir pour la liberté numérique en Iran ?
Au final, la levée de l’interdiction de WhatsApp est un premier pas encourageant, mais qui ne peut occulter les défis immenses qui restent à relever pour garantir une véritable liberté sur Internet en Iran. Le président Pezeshkian, élu en juillet sur la promesse d’assouplir les restrictions, aura fort à faire pour tenir ses engagements sans s’aliéner les franges les plus conservatrices du régime.
La route vers une libéralisation du cyberespace iranien s’annonce encore longue et semée d’embûches. Mais cette décision sur WhatsApp, aussi symbolique soit-elle, montre qu’une évolution est possible. À condition que la volonté politique soit au rendez-vous et que la pression de la société civile ne faiblisse pas.
L’avenir de la liberté numérique en Iran est encore incertain, suspendu aux décisions d’un pouvoir tiraillé entre conservatisme et volonté de changement. Mais une chose est sûre : les Iraniens continueront à se battre pour leurs droits, sur Internet comme ailleurs. Et la communauté internationale aura aussi un rôle à jouer pour accompagner et encourager cette aspiration à plus de libertés.
Au-delà de son impact sur la liberté d’expression et de communication des Iraniens, cette censure a aussi eu des conséquences économiques non négligeables. D’après une source bien informée, de nombreuses entreprises et commerçants utilisaient WhatsApp pour leur activité. Son interdiction a donc perturbé tout un pan de l’économie du pays.
Des motivations encore floues
Pourquoi avoir décidé de lever l’interdiction de WhatsApp maintenant ? Pour beaucoup d’observateurs, la raison est avant tout économique. Les sanctions internationales et les restrictions sur Internet pèsent lourdement sur l’économie iranienne.
Les restrictions n’ont rien apporté d’autre que de la colère et des coûts supplémentaires pour les citoyens.
Ali Rabiei, conseiller présidentiel iranien
La volonté de redynamiser une économie en berne pourrait donc être un facteur clé de cette décision. Mais certains y voient aussi un geste envers la population, de plus en plus critique vis-à-vis de la censure d’Internet.
Une décision qui divise
Malgré le soulagement de nombreux Iraniens à l’annonce de la nouvelle, cette décision est loin de faire l’unanimité, y compris au sein du pouvoir. Plusieurs députés ont ainsi adressé une lettre au Conseil suprême du cyberespace pour dénoncer cette mesure, vue comme un « cadeau aux ennemis de l’Iran ».
Ils demandent que l’accès aux plateformes en ligne ne soit autorisé que si elles respectent « les valeurs de la société islamique » et les lois iraniennes. Une position qui laisse présager de futures tensions avec les géants du web, peu enclins à se plier aux exigences du régime.
Un premier pas encore timide
Si la levée de l’interdiction de WhatsApp est indéniablement un signal positif, elle ne marque pas pour autant un changement radical de la politique iranienne en matière de liberté sur Internet. De nombreux sites et réseaux sociaux restent inaccessibles, à l’image de Facebook, YouTube ou Telegram.
De plus, le recours massif aux VPN (réseaux privés virtuels) par les Iraniens pour contourner la censure montre bien que le problème est loin d’être réglé. Beaucoup utilisent ces outils pour accéder aux plateformes étrangères, au risque de s’exposer à des sanctions.
Face à ces blocages, l’Iran tente de développer ses propres alternatives aux services étrangers, avec des applications comme Balad, Snapp!, Bale ou Soroush. Mais leur succès reste limité, les Iraniens préférant souvent les outils qu’ils connaissent et utilisent depuis longtemps.
Quel avenir pour la liberté numérique en Iran ?
Au final, la levée de l’interdiction de WhatsApp est un premier pas encourageant, mais qui ne peut occulter les défis immenses qui restent à relever pour garantir une véritable liberté sur Internet en Iran. Le président Pezeshkian, élu en juillet sur la promesse d’assouplir les restrictions, aura fort à faire pour tenir ses engagements sans s’aliéner les franges les plus conservatrices du régime.
La route vers une libéralisation du cyberespace iranien s’annonce encore longue et semée d’embûches. Mais cette décision sur WhatsApp, aussi symbolique soit-elle, montre qu’une évolution est possible. À condition que la volonté politique soit au rendez-vous et que la pression de la société civile ne faiblisse pas.
L’avenir de la liberté numérique en Iran est encore incertain, suspendu aux décisions d’un pouvoir tiraillé entre conservatisme et volonté de changement. Mais une chose est sûre : les Iraniens continueront à se battre pour leurs droits, sur Internet comme ailleurs. Et la communauté internationale aura aussi un rôle à jouer pour accompagner et encourager cette aspiration à plus de libertés.