Le monde du rugby est sous le choc. Carl Hayman, l’emblématique pilier des légendaires All Blacks néo-zélandais, vient d’être condamné par la justice pour des faits graves d’abus psychologiques sur une jeune femme. Une chute vertigineuse pour celui qui fut longtemps considéré comme le meilleur pilier au monde.
Un champion déchu par ses démons intérieurs
Triple vainqueur de la Coupe d’Europe avec le RCT entre 2013 et 2015, Carl Hayman semblait avoir tout pour lui. Mais derrière les sourires et les trophées se cachait un homme rongé par l’alcool et des pulsions incontrôlables. Déjà condamné à 4 mois de prison avec sursis en 2019 pour violences conjugales, il vient d’écoper d’une amende de 1600€ pour avoir menacé de dévoiler les photos intimes d’une jeune femme.
Il aurait proféré des menaces ignobles, menaçant de détruire la réputation de sa victime si elle ne cédait pas à ses avances. Un véritable cauchemar pour elle.
– D’après une source proche du dossier
Atteint de démence précoce à 42 ans
Mais cette spirale infernale semble avoir une origine bien tragique. Depuis plusieurs années, Carl Hayman souffrirait de démence précoce et de lourds troubles cognitifs, conséquences probables des nombreux chocs encaissés durant sa carrière. Un facteur qui a poussé la justice à alléger sa peine, le plaçant sous surveillance pendant 18 mois.
Le rugby en question
Ce drame remet une nouvelle fois en lumière les dangers qui guettent les joueurs de rugby, soumis à des chocs violents à répétition. De nombreuses études montrent une prévalence alarmante de troubles neuropsychologiques chez les rugbymen, mettant en péril leur avenir.
Le cas Carl Hayman soulève également la délicate question de la responsabilité des instances face à ces drames humains. Comment mieux protéger les joueurs ? Quelles mesures mettre en place pour éviter ces dérapages ? Le débat est ouvert et les réponses se font attendre.
On ne peut plus fermer les yeux sur ces drames à répétition. Il est temps d’agir, pour le bien de nos joueurs et l’avenir de notre sport.
– Un ancien international souhaitant rester anonyme
En attendant, Carl Hayman devra se soumettre à un suivi psychologique strict pour tenter de maîtriser ses pulsions. Une bien maigre consolation pour sa victime, marquée à vie par ce traumatisme. Et un terrible gâchis pour ce champion déchu, rattrapé par ses démons intérieurs.
Rappel des faits
- Carl Hayman condamné à verser 1600€ pour abus psychologiques sur une femme
- Il aurait menacé de dévoiler ses photos intimes si elle refusait ses avances
- Déjà condamné à 4 mois avec sursis en 2019 pour violences conjugales
- Il souffre de démence précoce, probablement liée aux chocs subis dans sa carrière
- Placé sous surveillance judiciaire pendant 18 mois et contraint à un suivi psychologique
Une affaire sordide qui ternit encore un peu plus l’image d’un sport déjà secoué par de nombreux scandales. Le rugby saura-t-il se réinventer pour protéger ses héros des terrains ? L’avenir nous le dira. En attendant, la chute de Carl Hayman restera comme l’un des plus grands gâchis de l’histoire de l’ovalie.
