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Au Royaume-Uni, 20 Hommes Condamnés à 219 Ans de Prison Pour Viols d’Adolescentes

Un énorme scandale secoue le Royaume-Uni. 20 hommes viennent d'écoper de peines records totalisant 219 ans de prison pour le viol de jeunes filles mineures. Le plus choquant dans cette affaire ? Le profil des agresseurs et le silence des institutions qui ont laissé faire pendant des années...

C’est un procès hors norme qui vient de s’achever au Royaume-Uni. Après 8 longues années d’enquête et de procédures judiciaires, 20 hommes ont été condamnés à des peines totalisant 219 années de prison pour le viol collectif de jeunes adolescentes âgées de 12 à 16 ans. Des crimes odieux qui se sont déroulés entre 2001 et 2010 dans le district de Calderdale, dans le Yorkshire.

Selon les informations communiquées par la police du West Yorkshire, autorisée à s’exprimer publiquement sur l’affaire ce mercredi 6 novembre, les victimes sont quatre jeunes filles. Le plus jeune agresseur condamné a écopé d’une peine de 42 mois de prison, tandis que le plus âgé, un certain Malik Quadeer, 67 ans, a pris 22 ans ferme pour 5 viols d’une même adolescente. Des peines exemplaires à la hauteur de la gravité des actes.

Claire Smith, la responsable des enquêtes, a salué « le courage des victimes » et s’est dite satisfaite des lourdes condamnations prononcées contre « les délinquants pour les abus odieux dont ces jeunes filles ont été victimes ».

Un énième scandale de réseaux pédophiles au Royaume-Uni

Au-delà des faits sordides, cette affaire met en lumière un phénomène malheureusement récurrent outre-Manche : l’existence de réseaux pédophiles organisés, souvent issus de la communauté pakistanaise, qui ciblent des jeunes filles vulnérables.

Car sur les 20 condamnés du procès de Calderdale, 19 portent des noms à consonance indo-pakistanaise. Un « détail » qui n’a pas échappé aux observateurs et rappelle d’autres scandales sexuels impliquant des gangs criminels asiatiques.

Comme dans les cas tristement célèbres de Rochdale, Rotherham ou plus récemment Telford, où des centaines de mineures ont subi viols et agressions pendant des années de la part de tels réseaux, dans une quasi-impunité. Un fléau qui gangrène la société britannique.

La peur du « racisme » a conduit à fermer les yeux

Comment expliquer que de tels crimes aient pu se produire à une si grande échelle sans que les autorités n’interviennent ? La réponse est glaçante. Par peur d’être taxées de racisme et de stigmatiser les communautés issues de l’immigration, les institutions britanniques – police, services sociaux, responsables locaux – ont préféré fermer les yeux sur ces atrocités pendant des années.

Un silence coupable qui a permis à ces prédateurs d’agir en toute quiétude, profitant de la vulnérabilité de leurs jeunes victimes, souvent issues de milieux défavorisés. Combien de vies brisées, de traumatismes à vie, aurait-on pu éviter en agissant plus tôt ?

Lever le voile du silence

Ce n’est que récemment, face à l’ampleur de ces scandales rendus publics, que la parole s’est libérée. Le procès de Calderdale, fruit d’une enquête démarrée en 2016, en est le parfait exemple.

Pourtant, les faits n’ont été révélés que maintenant, la justice ayant imposé un embargo sur la médiatisation de l’affaire. Officiellement pour ne pas influencer les jurés, mais certains y voient une volonté persistante de minimiser ce type de crimes.

Le militant Tommy Robinson avait d’ailleurs été condamné en 2018 pour avoir enfreint une interdiction similaire dans le scandale des viols collectifs de Huddersfield, avant de gagner en appel. Preuve que la transparence est loin d’être acquise sur ces sujets sensibles.

Faire face à un problème de société

Au-delà de la nécessaire sanction des criminels, c’est toute une réflexion de fond qui doit s’engager au Royaume-Uni. Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi une telle surreprésentation de certaines communautés dans ces actes odieux ? Quels sont les facteurs culturels, sociaux, éducatifs qui peuvent l’expliquer ?

Des questions délicates mais essentielles, qui appellent un examen de conscience collectif. Car c’est la capacité même du modèle multiculturaliste britannique à intégrer tous ses membres qui est en jeu.

Les 219 années de prison infligées aux violeurs du Yorkshire sont un signal fort. Mais la route est encore longue pour panser les plaies et s’attaquer aux racines du mal. La société britannique aura besoin de tout son courage et de sa lucidité pour y parvenir.

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