C’était un été comme nul autre. Pendant deux semaines, Paris a vibré au rythme des exploits, des records et des émotions des athlètes venus des quatre coins du monde pour les Jeux Olympiques 2024. Des phrases ont marqué cet événement exceptionnel, immortalisant la joie des victoires, la fierté des médailles et l’intensité des moments partagés. Retour sur ces petites phrases qui résument à elles seules la magie des JO.
Quand les champions s’expriment
Pour Novak Djokovic, vainqueur en finale à Roland-Garros, cet or olympique tant convoité était « le plus grand succès de toute sa carrière ». Le Serbe, pourtant détenteur de tous les records en Grand Chelem, a été submergé par l’émotion au moment de recevoir sa médaille. Une consécration ultime.
À l’inverse, la déception était immense pour le perchiste français Thibaut Collet, éliminé dès les qualifications. « J’ai extrêmement honte de ma performance. Je ne comprends pas… », a-t-il lâché, dépité, lui qui rêvait de briller devant son public.
La sprinteuse Julien Alfred, elle, restera dans l’histoire pour avoir offert à Sainte-Lucie sa toute première médaille d’or olympique sur 100m. « Maintenant, comme je suis championne olympique, les gens vont se renseigner sur Sainte-Lucie », s’est-elle réjouie, fière ambassadrice de son île natale.
Des moments de grâce
Outre les médailles, certains instants resteront gravés. Comme ce 400m nage libre complètement fou remporté par Léon Marchand dans une ambiance indescriptible. « C’est un moment démentiel », s’est exclamé son entraîneur Denis Auguin, encore sous le choc de la performance XXL de son protégé devant un public en transe.
Autre moment de grâce, la victoire à domicile tant espérée du surfeur tahitien Kauli Vaast dans les vagues mythiques de Teahupo’o. « J’espère que ça va motiver tous ces jeunes, ces espoirs du surf français qui arrivent et qui sont très forts », a-t-il lancé, conscient d’avoir peut-être inspiré la nouvelle génération.
L’envers du décor
Mais les JO, ce ne sont pas que des paillettes. La Belge Jolien Vermeylen l’a appris à ses dépens après avoir bu la tasse pendant le triathlon dans la Seine. « J’ai bu beaucoup d’eau, donc on saura demain si je suis malade ou pas. Ça n’a pas le goût du Coca-Cola ou du Sprite, évidemment », a-t-elle ironisé, dépitée.
De son côté, le nageur italien Thomas Ceccon, pourtant médaillé d’or, a fustigé les conditions d’hébergement. « Il n’y a pas de climatisation, il fait très chaud et la nourriture est mauvaise », a-t-il pesté, la frustration prenant le pas sur la joie.
Unis et solidaires
Au-delà des polémiques, ces Jeux ont aussi été marqués par des messages d’unité et de solidarité. Comme celui de Thierry Henry, sélectionneur de l’équipe de France olympique de foot, avant la finale : « On est un beau pays quand même. Quand on décide d’être ensemble, on est inarrêtable ! », a-t-il clamé, jouant la carte du rassemblement après des mois politiquement agités.
Un esprit fair-play salué par Thomas Bach, président du CIO, lors de la cérémonie de clôture : « Ce furent des Jeux olympiques Seine-sationnels du début à la fin », s’est-il enthousiasmé dans un jeu de mots qui résumait l’état d’esprit de Paris 2024.
Le mot de la fin
Si les anecdotes et les petites phrases ont émaillé ces Jeux, une déclaration aura marqué plus que les autres. Celle de Simone Biles, de retour au sommet après ses déboires de Tokyo, savourant ses 4 médailles :
Il y a deux, trois ans, je ne pensais pas que je serais de retour ici aux Jeux, alors participer à la compétition et repartir avec quatre médailles… Je ne suis pas fâchée, je suis plutôt fière de moi.
– Simone Biles
Une façon touchante de boucler un été olympique riche en émotions, en performances et en mots qui resteront. De quoi déjà donner envie de revivre ces moments uniques dans 3 ans à Los Angeles. D’ici là, comme dirait Thomas Bach, ces « Jeux Seine-sationnels » auront durablement marqué les esprits et les cœurs.