Les tensions s’intensifient au Moyen-Orient alors que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou menace de riposter « avec force et détermination » contre les Houthis du Yémen, suite à une frappe ayant blessé 16 personnes à Tel-Aviv samedi. Cette escalade verbale fait suite à des mois de tensions entre Israël et les groupes armés soutenus par l’Iran dans la région.
Netanyahou promet une réponse « forte, déterminée et sophistiquée »
Dans une vidéo diffusée par son bureau dimanche, Benyamin Netanyahou a déclaré qu’Israël agirait contre les Houthis « avec force, détermination et sophistication », de la même manière qu’il a agi « contre les bras armés de l’axe du mal iranien ». Une menace qui résonne comme une promesse de représailles militaires.
Les Houthis, groupe armé chiite qui contrôle une grande partie du Yémen, sont considérés par Israël comme faisant partie de « l’axe de résistance » anti-israélien soutenu par l’Iran, aux côtés du Hamas palestinien, du Hezbollah libanais et de milices irakiennes. Téhéran nie fournir des armes aux Houthis mais est accusé par l’Occident et les pays du Golfe de les soutenir militairement.
Une frappe houthie blesse 16 personnes à Tel-Aviv
Samedi, une frappe de missile ou de drone attribuée aux Houthis a touché la banlieue de Tel-Aviv, blessant 16 personnes selon les secours israéliens. Si la responsabilité des Houthis était confirmée, il s’agirait d’une attaque d’une portée inédite contre le territoire israélien.
Jusqu’à présent, les Houthis ont surtout visé l’Arabie saoudite voisine, qui intervient militairement au Yémen à la tête d’une coalition pour soutenir le gouvernement face aux rebelles. Mais les dirigeants houthis multiplient depuis des mois les menaces verbales contre Israël, promettant d’ouvrir un nouveau front contre l’état hébreu.
Israël face à la menace des groupes pro-iraniens
Pour Israël, la montée en puissance des Houthis et leurs liens avec l’Iran représentent une menace stratégique, au même titre que le Hezbollah libanais ou le Hamas à Gaza. L’état hébreu craint que Téhéran ne cherche à l’encercler avec des groupes armés hostiles, dans ce qui ressemble de plus en plus à une guerre par procuration.
Benyamin Netanyahou, qui a fait de la lutte contre l’influence iranienne sa priorité, semble déterminé à adresser un message de fermeté face à ce qu’il perçoit comme une escalade des provocations. Mais une riposte militaire contre les Houthis au Yémen marquerait un tournant majeur et risquerait d’embraser toute la région.
Une escalade verbal, prélude à une confrontation ?
Reste à savoir si les menaces de Netanyahou se traduiront en actes, ou s’il s’agit surtout de postures visant à dissuader les Houthis et leurs parrains iraniens. Une source proche du dossier confie que « toutes les options sont sur la table », y compris des frappes contre des cibles houthies au Yémen.
Mais une autre source nuance, estimant qu’une confrontation directe reste peu probable à ce stade : « L’objectif est d’abord de faire monter la pression et d’imposer un rapport de force. Une guerre ouverte contre les Houthis serait risquée et coûteuse, Israël préférera sans doute agir via des intermédiaires ».
Quoi qu’il en soit, cette nouvelle escalade verbale illustre la nervosité croissante d’Israël face aux ambitions régionales de l’Iran et de ses alliés. Après le Liban, la Syrie et l’Irak, le Yémen pourrait à son tour devenir un nouveau terrain d’affrontement par procuration entre l’état hébreu et la République islamique. Une perspective inquiétante pour la stabilité déjà précaire du Moyen-Orient.
Jusqu’à présent, les Houthis ont surtout visé l’Arabie saoudite voisine, qui intervient militairement au Yémen à la tête d’une coalition pour soutenir le gouvernement face aux rebelles. Mais les dirigeants houthis multiplient depuis des mois les menaces verbales contre Israël, promettant d’ouvrir un nouveau front contre l’état hébreu.
Israël face à la menace des groupes pro-iraniens
Pour Israël, la montée en puissance des Houthis et leurs liens avec l’Iran représentent une menace stratégique, au même titre que le Hezbollah libanais ou le Hamas à Gaza. L’état hébreu craint que Téhéran ne cherche à l’encercler avec des groupes armés hostiles, dans ce qui ressemble de plus en plus à une guerre par procuration.
Benyamin Netanyahou, qui a fait de la lutte contre l’influence iranienne sa priorité, semble déterminé à adresser un message de fermeté face à ce qu’il perçoit comme une escalade des provocations. Mais une riposte militaire contre les Houthis au Yémen marquerait un tournant majeur et risquerait d’embraser toute la région.
Une escalade verbal, prélude à une confrontation ?
Reste à savoir si les menaces de Netanyahou se traduiront en actes, ou s’il s’agit surtout de postures visant à dissuader les Houthis et leurs parrains iraniens. Une source proche du dossier confie que « toutes les options sont sur la table », y compris des frappes contre des cibles houthies au Yémen.
Mais une autre source nuance, estimant qu’une confrontation directe reste peu probable à ce stade : « L’objectif est d’abord de faire monter la pression et d’imposer un rapport de force. Une guerre ouverte contre les Houthis serait risquée et coûteuse, Israël préférera sans doute agir via des intermédiaires ».
Quoi qu’il en soit, cette nouvelle escalade verbale illustre la nervosité croissante d’Israël face aux ambitions régionales de l’Iran et de ses alliés. Après le Liban, la Syrie et l’Irak, le Yémen pourrait à son tour devenir un nouveau terrain d’affrontement par procuration entre l’état hébreu et la République islamique. Une perspective inquiétante pour la stabilité déjà précaire du Moyen-Orient.