Une nouvelle escalade des tensions se profile à l’horizon dans le conflit ukrainien. Suite à une attaque de drones ukrainiens contre des immeubles résidentiels à Kazan, ville russe située à plus de 1000 km de la frontière, le président Vladimir Poutine a juré de riposter avec une force dévastatrice. Ses propos menaçants laissent présager des frappes d’une ampleur inédite sur le territoire ukrainien.
Bien que l’Ukraine n’ait pas revendiqué officiellement cette opération, les autorités russes l’accusent d’en être responsable. Des vidéos spectaculaires, relayées massivement sur les réseaux sociaux russes, montrent les drones s’écraser dans une boule de feu sur de hauts immeubles en verre, sans heureusement faire de victimes selon un premier bilan.
Poutine promet l’enfer à l’Ukraine
La riposte de Moscou ne s’est pas fait attendre. Lors d’une allocution officielle, Vladimir Poutine a prévenu que quiconque tenterait de détruire quoi que ce soit en Russie devrait faire face à des destructions massives dans son propre pays. Une menace à peine voilée qui laisse craindre une intensification des frappes aériennes russes, déjà dévastatrices pour les infrastructures énergétiques ukrainiennes.
Quiconque tente de détruire quelque chose dans notre pays, quelle qu’en soit l’ampleur, devra faire face à des destructions encore bien plus importantes dans son propre pays.
Ce n’est pas la première fois que le maître du Kremlin brandit la menace de frappes dévastatrices. Ces dernières semaines, il a évoqué à plusieurs reprises l’utilisation de missiles « Orechnik » ultra-puissants, testés pour la première fois en novembre, pour viser le centre de Kiev. L’armée russe mène déjà une campagne de bombardements quasi-continus qui a mis à genoux le système énergétique ukrainien, provoquant des coupures de courant massives en plein hiver.
Moscou accélère sur le front, Kiev craint le pire
Parallèlement à la menace de représailles, les troupes russes gagnent du terrain à vitesse grand V sur le front, en particulier dans la région orientale de Donetsk qui constitue l’épicentre des combats. Selon le ministère russe de la Défense, plusieurs localités stratégiques comme Lozova et Sontsivka sont tombées ces derniers jours, permettant un quasi-encerclement de la ville industrielle de Kourakhové.
Face à cette accélération fulgurante, les forces ukrainiennes peinent à endiguer la marée russe. Selon des sources proches du dossier, Kiev souffrirait cruellement d’un manque de main d’œuvre et de munitions pour contrer efficacement l’avancée ennemie. Une situation périlleuse qui soulève de vives inquiétudes quant à la suite du conflit.
Moscou met la pression avant la présidence Trump
Pour de nombreux analystes, cette brusque offensive russe vise à grappiller un maximum de territoire ukrainien avant l’investiture mi-janvier du président américain nouvellement élu, Donald Trump. Durant sa campagne, ce dernier a promis de mettre fin rapidement au conflit, sans toutefois détailler sa stratégie pour y parvenir.
Cette perspective d’un changement de pied de Washington donne des sueurs froides à Kiev. Déjà en difficulté sur le plan militaire, l’Ukraine redoute d’être contrainte à un accord de paix défavorable sous la pression américaine. Un scénario catastrophe que Moscou semble vouloir précipiter en intensifiant son offensive.
Un avenir sombre pour l’Ukraine
Au vu des récents développements, l’Ukraine se trouve plus que jamais sur la corde raide. Incapable d’enrayer l’avancée russe et menacée de destructions massives en cas de nouvelles frappes sur le territoire russe, Kiev semble prise au piège d’une spirale infernale.
Malgré une résistance héroïque depuis le début de l’invasion, le rapport de force penche de plus en plus en faveur de Moscou qui ne cache plus ses ambitions territoriales. Sauf retournement de situation improbable, un dénouement tragique semble se profiler à l’horizon pour ce pays martyrisé depuis bientôt trois ans. Reste à voir jusqu’où ira Vladimir Poutine dans sa soif de conquête et de vengeance.