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Tidjane Thiam Dénonce le Faible Taux d’Inscrits sur les Listes Électorales

Tidjane Thiam, chef du principal parti d'opposition ivoirien, tire la sonnette d'alarme. À moins d'un an de la présidentielle, il dénonce un inquiétant faible taux d'inscription sur les listes électorales. Quelles seront les conséquences pour le scrutin à venir ?

Le paysage politique ivoirien s’agite à l’approche de l’élection présidentielle prévue dans moins d’un an. Samedi dernier, lors d’un meeting à Aboisso, Tidjane Thiam, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA), principal parti d’opposition, a exprimé ses vives inquiétudes quant au faible taux d’inscription sur les listes électorales. Une situation alarmante qui, selon lui, met en péril la solidité de la démocratie ivoirienne.

Un constat préoccupant pour la démocratie

Devant une foule de plusieurs milliers de partisans, Tidjane Thiam n’a pas mâché ses mots. Pour lui, le faible nombre d’électeurs inscrits constitue l’une des principales failles du système démocratique ivoirien :

Une des faiblesses majeures de notre démocratie est le faible taux d’enrôlement de nos populations sur les listes électorales.

Tidjane Thiam, président du PDCI-RDA

En effet, malgré les efforts déployés par la Commission électorale indépendante (CEI), seulement 900 000 nouveaux électeurs ont été enregistrés cette année. Un chiffre bien en deçà des objectifs fixés, qui soulève de sérieuses questions quant à la représentativité du corps électoral.

Une révision des listes électorales exigée

Face à cette situation préoccupante, Tidjane Thiam a formulé une requête claire : la révision des listes électorales dès 2025, idéalement dès le mois de février. Une opération qui, selon lui, devrait être menée chaque année afin de garantir une participation optimale de la population aux échéances électorales.

Cette demande ne semble pas isolée au sein de la classe politique ivoirienne. Plusieurs partis d’opposition ont également exprimé leur souhait de voir les listes électorales révisées, voire entièrement renouvelées, afin de pallier les manquements constatés.

Tidjane Thiam, un candidat qui se positionne

Au-delà de la question des listes électorales, ce meeting a été l’occasion pour Tidjane Thiam de célébrer sa première année à la tête du PDCI-RDA et d’asseoir sa stature de potentiel candidat à la présidentielle. Cet ancien ingénieur, ministre puis banquier, qui a passé 20 ans hors du pays, multiplie les déplacements et les prises de parole depuis plusieurs mois, affichant sa volonté d’être au plus près « du terrain ».

Dans un discours d’une demi-heure, il a mis en avant son parcours atypique et varié, se projetant déjà comme le prochain locataire du palais présidentiel en octobre 2025. Si le PDCI-RDA n’a pas encore officiellement désigné son candidat, Tidjane Thiam semble bien décidé à endosser ce rôle.

Un programme encore flou, mais des priorités affichées

Si Tidjane Thiam n’a pas détaillé de programme précis lors de ce meeting, il a néanmoins esquissé quelques-unes de ses priorités. Au cœur de ses préoccupations : une croissance économique « qui profite à tous » et une « alternance politique dans la paix ». Des enjeux cruciaux dans un pays encore marqué par les violences post-électorales de 2010-2011, qui avaient fait quelque 3 000 morts.

L’éducation figure également parmi les thèmes chers à Tidjane Thiam. Il s’est ainsi indigné de la baisse de la qualité de l’enseignement et du « niveau d’expression et d’écriture » des élèves. Un constat partagé par Dominique Yao Koffi, instituteur et coordinateur régional des enseignants à Aboisso, qui soutient la candidature de Tidjane Thiam dans l’espoir d’un « changement pour le pays ».

La question brûlante du pouvoir d’achat

Autre sujet de préoccupation majeur soulevé par Tidjane Thiam lors de ce meeting : le pouvoir d’achat des Ivoiriens. Selon lui, « l’inflation est intenable » et « les prix des denrées alimentaires augmentent », une situation qui pèse lourdement sur le quotidien de la population. Des propos qui ont trouvé un écho favorable auprès des militants présents, témoignant de l’importance de cet enjeu dans le débat politique actuel.

Une présidentielle qui s’annonce disputée

À moins d’un an de l’élection présidentielle, le paysage politique ivoirien est en ébullition. Si Alassane Ouattara, l’actuel chef de l’État, n’a pas encore annoncé s’il briguerait un quatrième mandat, plusieurs figures de l’opposition ont d’ores et déjà exprimé leurs ambitions. C’est notamment le cas de l’ancien président Laurent Gbagbo, pourtant frappé d’inéligibilité, qui a annoncé sa candidature.

Dans ce contexte, la question de la fiabilité et de l’exhaustivité des listes électorales apparaît comme un enjeu central. Les mois à venir seront donc décisifs pour Tidjane Thiam et le PDCI-RDA, qui devront à la fois asseoir leur légitimité auprès des électeurs et s’assurer que ces derniers pourront effectivement faire entendre leur voix lors du scrutin.

Une chose est sûre : cette élection présidentielle s’annonce d’ores et déjà comme l’une des plus disputées et des plus cruciales de l’histoire récente de la Côte d’Ivoire. Elle sera un test majeur pour la solidité des institutions démocratiques du pays et sa capacité à organiser une alternance pacifique du pouvoir. Un défi de taille, dont l’issue dépendra en grande partie de la mobilisation et de l’implication de l’ensemble des citoyens ivoiriens.

Au-delà de la question des listes électorales, ce meeting a été l’occasion pour Tidjane Thiam de célébrer sa première année à la tête du PDCI-RDA et d’asseoir sa stature de potentiel candidat à la présidentielle. Cet ancien ingénieur, ministre puis banquier, qui a passé 20 ans hors du pays, multiplie les déplacements et les prises de parole depuis plusieurs mois, affichant sa volonté d’être au plus près « du terrain ».

Dans un discours d’une demi-heure, il a mis en avant son parcours atypique et varié, se projetant déjà comme le prochain locataire du palais présidentiel en octobre 2025. Si le PDCI-RDA n’a pas encore officiellement désigné son candidat, Tidjane Thiam semble bien décidé à endosser ce rôle.

Un programme encore flou, mais des priorités affichées

Si Tidjane Thiam n’a pas détaillé de programme précis lors de ce meeting, il a néanmoins esquissé quelques-unes de ses priorités. Au cœur de ses préoccupations : une croissance économique « qui profite à tous » et une « alternance politique dans la paix ». Des enjeux cruciaux dans un pays encore marqué par les violences post-électorales de 2010-2011, qui avaient fait quelque 3 000 morts.

L’éducation figure également parmi les thèmes chers à Tidjane Thiam. Il s’est ainsi indigné de la baisse de la qualité de l’enseignement et du « niveau d’expression et d’écriture » des élèves. Un constat partagé par Dominique Yao Koffi, instituteur et coordinateur régional des enseignants à Aboisso, qui soutient la candidature de Tidjane Thiam dans l’espoir d’un « changement pour le pays ».

La question brûlante du pouvoir d’achat

Autre sujet de préoccupation majeur soulevé par Tidjane Thiam lors de ce meeting : le pouvoir d’achat des Ivoiriens. Selon lui, « l’inflation est intenable » et « les prix des denrées alimentaires augmentent », une situation qui pèse lourdement sur le quotidien de la population. Des propos qui ont trouvé un écho favorable auprès des militants présents, témoignant de l’importance de cet enjeu dans le débat politique actuel.

Une présidentielle qui s’annonce disputée

À moins d’un an de l’élection présidentielle, le paysage politique ivoirien est en ébullition. Si Alassane Ouattara, l’actuel chef de l’État, n’a pas encore annoncé s’il briguerait un quatrième mandat, plusieurs figures de l’opposition ont d’ores et déjà exprimé leurs ambitions. C’est notamment le cas de l’ancien président Laurent Gbagbo, pourtant frappé d’inéligibilité, qui a annoncé sa candidature.

Dans ce contexte, la question de la fiabilité et de l’exhaustivité des listes électorales apparaît comme un enjeu central. Les mois à venir seront donc décisifs pour Tidjane Thiam et le PDCI-RDA, qui devront à la fois asseoir leur légitimité auprès des électeurs et s’assurer que ces derniers pourront effectivement faire entendre leur voix lors du scrutin.

Une chose est sûre : cette élection présidentielle s’annonce d’ores et déjà comme l’une des plus disputées et des plus cruciales de l’histoire récente de la Côte d’Ivoire. Elle sera un test majeur pour la solidité des institutions démocratiques du pays et sa capacité à organiser une alternance pacifique du pouvoir. Un défi de taille, dont l’issue dépendra en grande partie de la mobilisation et de l’implication de l’ensemble des citoyens ivoiriens.

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