Dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient, Israël a révélé avoir été la cible d’un projectile tiré depuis le territoire yéménite ce samedi 21 décembre. Selon l’armée israélienne, le projectile a frappé une zone proche de Tel-Aviv, faisant un total de 14 blessés légers selon les services de secours. Des dégâts matériels sur des habitations ont également été rapportés par la police.
Une attaque en représailles aux frappes israéliennes
Cette attaque intervient seulement deux jours après que l’aviation israélienne ait mené des bombardements contre des infrastructures des rebelles Houthis au Yémen. Ces frappes faisaient elles-mêmes suite à une tentative d’attaque au missile des Houthis contre Israël, qui avait pu être déjouée. Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas en octobre 2023, le mouvement Houthi a multiplié les tirs de missiles et drones en direction du territoire israélien, affirmant agir en soutien aux Palestiniens de Gaza.
Des dégâts matériels mais une interception ratée
Si la plupart des tentatives d’attaques des rebelles yéménites ont pu être contrées par le bouclier antimissile israélien, celle de ce samedi 21 décembre a malheureusement atteint son but. D’après une source proche du dossier, le projectile serait tombé sur la localité de Bnei Brak dans la banlieue est de Tel-Aviv, endommageant plusieurs habitations. Fort heureusement, seuls des blessés légers sont à déplorer parmi la population.
Un lourd bilan pour les Houthis cet été
En juillet dernier, l’explosion d’un drone envoyé par les Houthis avait coûté la vie à un civil israélien à Tel-Aviv, déclenchant des raids aériens de représailles sur la ville portuaire yéménite de Hodeida. Six personnes avaient alors péri dans ces frappes qui avaient aussi causé d’importants dégâts matériels.
Les Houthis, bras armé de l’Iran dans la région
Le mouvement Houthi, qui contrôle de larges portions du territoire yéménite dont la capitale Sanaa, est considéré par Israël comme faisant partie intégrante de « l’axe de la résistance » anti-israélien mené par l’Iran. Tout comme le Hamas palestinien ou le Hezbollah libanais, il bénéficierait du soutien militaire et financier de Téhéran pour mener ses actions armées.
Israël et ses alliés ciblent les intérêts yéménites
Au-delà d’Israël, les États-Unis et le Royaume-Uni mènent régulièrement des opérations contre les rebelles au large des côtes yéménites, en mer Rouge et dans le golfe d’Aden. Malgré ces actions, les Houthis poursuivent leurs attaques contre les navires commerciaux qu’ils accusent de servir les intérêts de l’État hébreu dans la région.
Une escalade qui se poursuit malgré les mises en garde
L’attaque de ce samedi contre le territoire israélien montre une nouvelle fois que l’escalade militaire entre les deux pays se poursuit, en dépit des messages d’avertissements et menaces de représailles d’Israël. Après la mort d’un civil en juillet, le Premier ministre Benyamin Netanyahou avait promis de faire payer un « lourd tribut » aux rebelles yéménites si leurs attaques venaient à se répéter.
Vers une confrontation totale entre Israël et l’axe pro-Iran ?
Cette nouvelle attaque pose la question d’un embrasement encore plus large du conflit, au vu de l’implication de l’Iran et de ses alliés régionaux aux côtés des Houthis. Beaucoup craignent qu’une confrontation directe entre Israël et Téhéran, par forces yéménites interposées, n’aboutisse à une conflagration majeure au Moyen-Orient, alors que les tensions sont déjà extrêmement vives sur de multiples fronts.
Reste à savoir quelle sera la réponse d’Israël dans les jours à venir face à cette nouvelle provocation. Si une relative retenue a prévalu dans la réaction aux précédents tirs de missiles et drones, la patience de l’État hébreu pourrait cette fois arriver à son terme. Le risque d’une escalade incontrôlée n’a jamais été aussi présent entre les deux camps.
Le mouvement Houthi, qui contrôle de larges portions du territoire yéménite dont la capitale Sanaa, est considéré par Israël comme faisant partie intégrante de « l’axe de la résistance » anti-israélien mené par l’Iran. Tout comme le Hamas palestinien ou le Hezbollah libanais, il bénéficierait du soutien militaire et financier de Téhéran pour mener ses actions armées.
Israël et ses alliés ciblent les intérêts yéménites
Au-delà d’Israël, les États-Unis et le Royaume-Uni mènent régulièrement des opérations contre les rebelles au large des côtes yéménites, en mer Rouge et dans le golfe d’Aden. Malgré ces actions, les Houthis poursuivent leurs attaques contre les navires commerciaux qu’ils accusent de servir les intérêts de l’État hébreu dans la région.
Une escalade qui se poursuit malgré les mises en garde
L’attaque de ce samedi contre le territoire israélien montre une nouvelle fois que l’escalade militaire entre les deux pays se poursuit, en dépit des messages d’avertissements et menaces de représailles d’Israël. Après la mort d’un civil en juillet, le Premier ministre Benyamin Netanyahou avait promis de faire payer un « lourd tribut » aux rebelles yéménites si leurs attaques venaient à se répéter.
Vers une confrontation totale entre Israël et l’axe pro-Iran ?
Cette nouvelle attaque pose la question d’un embrasement encore plus large du conflit, au vu de l’implication de l’Iran et de ses alliés régionaux aux côtés des Houthis. Beaucoup craignent qu’une confrontation directe entre Israël et Téhéran, par forces yéménites interposées, n’aboutisse à une conflagration majeure au Moyen-Orient, alors que les tensions sont déjà extrêmement vives sur de multiples fronts.
Reste à savoir quelle sera la réponse d’Israël dans les jours à venir face à cette nouvelle provocation. Si une relative retenue a prévalu dans la réaction aux précédents tirs de missiles et drones, la patience de l’État hébreu pourrait cette fois arriver à son terme. Le risque d’une escalade incontrôlée n’a jamais été aussi présent entre les deux camps.