ActualitésSport

Supporters de l’OM Interdits à Saint-Étienne pour la Coupe de France

Nouveau rebondissement dans la rivalité OM-ASSE : les supporters marseillais interdits de déplacement à Saint-Étienne dimanche pour le choc des 32es de Coupe de France. Le ministère de l'Intérieur justifie cette décision par...

C’est un nouveau chapitre qui s’écrit dans la longue histoire des tensions entre supporters de l’Olympique de Marseille et de l’AS Saint-Étienne. Selon un arrêté publié ce vendredi au Journal Officiel, le ministère de l’Intérieur a décidé d’interdire le déplacement des fans marseillais au stade Geoffroy-Guichard ce dimanche, à l’occasion des 32es de finale de la Coupe de France.

Un « risque réel et sérieux d’affrontement »

Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur, justifie cette mesure forte par l’existence d’un « risque réel et sérieux d’affrontement entre les supporters des deux clubs ». Il rappelle que les déplacements de l’OM sont très souvent émaillés de troubles à l’ordre public, entre rixes de supporters, violences contre les forces de l’ordre et usage de pétards et fumigènes.

De leur côté, les supporters stéphanois sont pointés du doigt pour leur comportement lors des rencontres à enjeu contre l’OM, malgré les dispositifs de sécurité déployés par la préfecture de la Loire. Le ministère estime que les interdictions individuelles de stade prononcées contre une vingtaine de fans de chaque club sont insuffisantes pour prévenir de nouveaux débordements.

Un contexte sécuritaire tendu

L’arrêté ministériel survient dans un contexte particulier. Les forces de l’ordre seront déjà mobilisées ce week-end sur deux autres matches sensibles en Coupe de France : Le Puy – Montpellier et Haut-Lyonnais – Toulouse. S’ajoute à cela la sécurisation du marché de Noël de Saint-Étienne, théâtre fin novembre d’une attaque au couteau neutralisée par un policier.

Bruno Retailleau considère donc que ni les arrêtés préfectoraux restreignant les déplacements des supporters marseillais, ni le dispositif policier prévu ne suffiront à écarter tout risque de nouveaux heurts en marge de la rencontre. Une décision radicale mais jugée nécessaire pour préserver l’ordre public.

Colère et incompréhension côté marseillais

Du côté de l’OM, c’est la douche froide. Selon une source proche du club olympien, la décision ministérielle est vécue comme une « sanction collective » injuste pour l’immense majorité des supporters. Beaucoup avaient prévu de faire le déplacement dans la Loire pour soutenir leur équipe et espéraient un exploit en Coupe de France.

On a l’impression d’être privés d’un match à cause d’une minorité de personnes qui posent problème. C’est toujours les mêmes qui paient pour les autres.

Un abonné historique du Vélodrome

Des groupes de supporters marseillais envisageraient des actions pour protester contre cette mesure perçue comme disproportionnée et liberticide. Des rassemblements pourraient avoir lieu à Marseille dimanche en signe de mécontentement.

L’ASSE soulagée mais vigilante

À Saint-Étienne, l’interdiction est plutôt bien accueillie par le club et les autorités locales. Cela leur enlève une épine du pied dans un contexte déjà compliqué, entre la crise sportive de l’ASSE, lanterne rouge de Ligue 2, et la prolongation de la fermeture des tribunes Snella et Pinel après les incidents ayant émaillé le derby contre Lyon en octobre.

Mais pas question de crier victoire trop vite. Le dispositif de sécurité ne sera pas allégé et les stadiers seront sur le qui-vive dimanche pour repérer d’éventuels supporters de l’OM qui tenteraient de s’introduire dans le Chaudron malgré l’interdiction. Tout sera mis en œuvre pour que le spectacle sportif prime sur les vieilles rancœurs entre les deux clubs.

Un match à hauts risques

OM-ASSE, c’est l’une des rivalités les plus fortes du football français, avec un lourd passif entre supporters. Dès que les deux équipes se croisent, les étincelles ne sont jamais loin, comme le montre la longue liste des incidents recensés ces dernières années :

  • Envahissement de terrain et bagarre générale en 2013 à Geoffroy-Guichard
  • Affrontements, déploiement illégal de banderoles et usage de fumigènes en 2015 et 2016
  • Jets de pétards, tentatives d’intrusion de supporters et interpellations multiples en 2017 et 2018
  • Dégradations de parcage visiteurs, rixes et blessés en 2019

Dernièrement, le 8 décembre, les autorités avaient déjà interdit le déplacement des fans de l’OM pour le match de championnat à Sainté. Malgré les critiques sur le principe, force est de constater que la rencontre s’était déroulée sans heurts. Le ministère espère que ce sera à nouveau le cas dimanche, dans un contexte de Coupe de France encore plus bouillant.

Une chose est sûre : avec ou sans supporters marseillais dans les tribunes, ce 32e de finale entre Verts et Olympiens sera scruté de près. Et personne n’a intérêt à ce que le terrain sportif soit de nouveau phagocyté par des débordements qui n’ont pas leur place dans un stade. Place au jeu !

L’arrêté ministériel survient dans un contexte particulier. Les forces de l’ordre seront déjà mobilisées ce week-end sur deux autres matches sensibles en Coupe de France : Le Puy – Montpellier et Haut-Lyonnais – Toulouse. S’ajoute à cela la sécurisation du marché de Noël de Saint-Étienne, théâtre fin novembre d’une attaque au couteau neutralisée par un policier.

Bruno Retailleau considère donc que ni les arrêtés préfectoraux restreignant les déplacements des supporters marseillais, ni le dispositif policier prévu ne suffiront à écarter tout risque de nouveaux heurts en marge de la rencontre. Une décision radicale mais jugée nécessaire pour préserver l’ordre public.

Colère et incompréhension côté marseillais

Du côté de l’OM, c’est la douche froide. Selon une source proche du club olympien, la décision ministérielle est vécue comme une « sanction collective » injuste pour l’immense majorité des supporters. Beaucoup avaient prévu de faire le déplacement dans la Loire pour soutenir leur équipe et espéraient un exploit en Coupe de France.

On a l’impression d’être privés d’un match à cause d’une minorité de personnes qui posent problème. C’est toujours les mêmes qui paient pour les autres.

Un abonné historique du Vélodrome

Des groupes de supporters marseillais envisageraient des actions pour protester contre cette mesure perçue comme disproportionnée et liberticide. Des rassemblements pourraient avoir lieu à Marseille dimanche en signe de mécontentement.

L’ASSE soulagée mais vigilante

À Saint-Étienne, l’interdiction est plutôt bien accueillie par le club et les autorités locales. Cela leur enlève une épine du pied dans un contexte déjà compliqué, entre la crise sportive de l’ASSE, lanterne rouge de Ligue 2, et la prolongation de la fermeture des tribunes Snella et Pinel après les incidents ayant émaillé le derby contre Lyon en octobre.

Mais pas question de crier victoire trop vite. Le dispositif de sécurité ne sera pas allégé et les stadiers seront sur le qui-vive dimanche pour repérer d’éventuels supporters de l’OM qui tenteraient de s’introduire dans le Chaudron malgré l’interdiction. Tout sera mis en œuvre pour que le spectacle sportif prime sur les vieilles rancœurs entre les deux clubs.

Un match à hauts risques

OM-ASSE, c’est l’une des rivalités les plus fortes du football français, avec un lourd passif entre supporters. Dès que les deux équipes se croisent, les étincelles ne sont jamais loin, comme le montre la longue liste des incidents recensés ces dernières années :

  • Envahissement de terrain et bagarre générale en 2013 à Geoffroy-Guichard
  • Affrontements, déploiement illégal de banderoles et usage de fumigènes en 2015 et 2016
  • Jets de pétards, tentatives d’intrusion de supporters et interpellations multiples en 2017 et 2018
  • Dégradations de parcage visiteurs, rixes et blessés en 2019

Dernièrement, le 8 décembre, les autorités avaient déjà interdit le déplacement des fans de l’OM pour le match de championnat à Sainté. Malgré les critiques sur le principe, force est de constater que la rencontre s’était déroulée sans heurts. Le ministère espère que ce sera à nouveau le cas dimanche, dans un contexte de Coupe de France encore plus bouillant.

Une chose est sûre : avec ou sans supporters marseillais dans les tribunes, ce 32e de finale entre Verts et Olympiens sera scruté de près. Et personne n’a intérêt à ce que le terrain sportif soit de nouveau phagocyté par des débordements qui n’ont pas leur place dans un stade. Place au jeu !

Passionné et dévoué, j'explore sans cesse les nouvelles frontières de l'information et de la technologie. Pour explorer les options de sponsoring, contactez-nous.