En Russie, les sanctions tombent comme des couperets pour tous ceux accusés de s’opposer au régime. Dernières « victimes » en date : une ex-fonctionnaire et un plombier, condamnés à la lourde peine de 21 ans de prison pour avoir prétendument préparé des attentats sur ordre de l’Ukraine. Un verdict sans appel rendu par un tribunal militaire russe, lors d’un procès tenu à huis clos.
Terrorisme, Sabotage, Espionnage : Les Chefs d’Accusation Qui Pleuvent
Depuis le début du conflit en Ukraine en 2022, le nombre d’affaires pour des motifs de « sabotage », « espionnage », « trahison », « terrorisme » ou encore « extrémisme » a explosé en Russie. Et les peines prononcées sont souvent très sévères, comme en témoigne ce nouveau procès.
Viktoria Chinkarouk, une ancienne employée de l’administration régionale, et Alexandre Kholodkov, un plombier, ont été reconnus coupables de « participation à un groupe terroriste » et de « préparation d’un attentat ». Le tout orchestré, selon l’accusation, depuis l’Ukraine via des messageries cryptées. Des allégations que les deux accusés ont fermement niées, clamant leur opposition à la violence.
Des Procès à Huis Clos Qui Soulèvent Des Questions
Comme c’est souvent le cas pour ce type d’affaires sensibles en Russie, le procès s’est déroulé à huis clos devant un tribunal militaire. Très peu de détails ont donc filtré sur les éléments à charge retenus contre les accusés. Une opacité qui soulève des interrogations sur l’équité de ces procédures judiciaires.
Je ne serais jamais entrée en contact avec un groupe terroriste, je suis contre la violence.
Viktoria Chinkarouk, lors d’une audience
Selon son avocat, Viktoria Chinkarouk affirme avoir simplement servi d’intermédiaire, sans en connaître la finalité, pour transmettre une somme d’argent provenant de son ex-mari installé en Ukraine. Une version mise en doute par certains médias russes qui pointent des incohérences dans les déclarations d’un potentiel agent double des services de sécurité russes (FSB).
Une Répression Tous Azimuts Contre Les Voix Dissidentes
Au-delà de ce dossier, ce sont des milliers de personnes qui ont été sanctionnées ou emprisonnées en Russie depuis février 2022 pour leur opposition, réelle ou supposée, au conflit en Ukraine. Une répression féroce qui vise à faire taire toute voix critique.
Des ONG et médias indépendants dénoncent le recours par les services de sécurité à la torture et au chantage pour extorquer des aveux dans ce type d’affaires. Ils s’alarment d’une dérive sécuritaire et d’une justice expéditive qui piétine les droits de la défense et la présomption d’innocence.
Dans un climat de tensions exacerbées et de paranoïa, la machine répressive russe semble donc tourner à plein régime. Avec comme objectif de museler toute forme de contestation et d’instiller la peur au sein de la population. Une dérive autoritaire inquiétante aux portes de l’Europe.
Viktoria Chinkarouk, une ancienne employée de l’administration régionale, et Alexandre Kholodkov, un plombier, ont été reconnus coupables de « participation à un groupe terroriste » et de « préparation d’un attentat ». Le tout orchestré, selon l’accusation, depuis l’Ukraine via des messageries cryptées. Des allégations que les deux accusés ont fermement niées, clamant leur opposition à la violence.
Des Procès à Huis Clos Qui Soulèvent Des Questions
Comme c’est souvent le cas pour ce type d’affaires sensibles en Russie, le procès s’est déroulé à huis clos devant un tribunal militaire. Très peu de détails ont donc filtré sur les éléments à charge retenus contre les accusés. Une opacité qui soulève des interrogations sur l’équité de ces procédures judiciaires.
Je ne serais jamais entrée en contact avec un groupe terroriste, je suis contre la violence.
Viktoria Chinkarouk, lors d’une audience
Selon son avocat, Viktoria Chinkarouk affirme avoir simplement servi d’intermédiaire, sans en connaître la finalité, pour transmettre une somme d’argent provenant de son ex-mari installé en Ukraine. Une version mise en doute par certains médias russes qui pointent des incohérences dans les déclarations d’un potentiel agent double des services de sécurité russes (FSB).
Une Répression Tous Azimuts Contre Les Voix Dissidentes
Au-delà de ce dossier, ce sont des milliers de personnes qui ont été sanctionnées ou emprisonnées en Russie depuis février 2022 pour leur opposition, réelle ou supposée, au conflit en Ukraine. Une répression féroce qui vise à faire taire toute voix critique.
Des ONG et médias indépendants dénoncent le recours par les services de sécurité à la torture et au chantage pour extorquer des aveux dans ce type d’affaires. Ils s’alarment d’une dérive sécuritaire et d’une justice expéditive qui piétine les droits de la défense et la présomption d’innocence.
Dans un climat de tensions exacerbées et de paranoïa, la machine répressive russe semble donc tourner à plein régime. Avec comme objectif de museler toute forme de contestation et d’instiller la peur au sein de la population. Une dérive autoritaire inquiétante aux portes de l’Europe.