Le géant français de l’informatique Atos tourne une page décisive. Après des mois d’incertitudes et de turbulences, le groupe vient d’annoncer la finalisation de son ambitieux plan de restructuration financière. L’objectif : repartir sur des bases assainies pour renouer avec la croissance. Mais la partie est loin d’être gagnée pour l’ex-fleuron tricolore de la tech, confronté à de nombreux défis.
Atos sort la tête de l’eau
C’est un soulagement pour les 110 000 employés d’Atos à travers le monde. Après une année 2022 catastrophique, marquée par des pertes abyssales et une chute vertigineuse de l’action en bourse, leur entreprise voit enfin le bout du tunnel. Dans un communiqué publié jeudi, la direction a confirmé être parvenue à mener à bien son plan de restructuration financière.
Car au-delà de l’aspect financier, Atos doit complètement revoir son modèle et son positionnement pour espérer renouer avec les profits. Après une décennie de croissance effrénée et d’acquisitions tous azimuts, le groupe souffre d’un manque de cohérence et de synergies entre ses différentes activités.
Afin de retrouver de l’agilité, la direction a annoncé un plan de recentrage sur ses métiers les plus porteurs, comme la cybersécurité, le cloud ou la transformation digitale des entreprises. À l’inverse, certaines activités historiques mais moins rentables, comme l’infogérance, pourraient être cédées.
Nouveaux concurrents et révolution technologique
Mais même recentré sur ses points forts, Atos va devoir batailler ferme pour regagner des parts de marché face à une concurrence de plus en plus rude. Le groupe doit notamment faire face à la montée en puissance de nouveaux acteurs issus du monde du cloud et du digital, à l’image d’Amazon Web Services, Microsoft Azure ou Google Cloud.
Sans compter que la révolution de l’intelligence artificielle et du quantique, en train de bouleverser l’industrie informatique, risque de rebattre les cartes. Pour rester dans la course, Atos mise gros sur l’innovation, avec son programme « Innovation Core » et ses partenariats dans la recherche. Mais il n’est pas le seul sur ce créneau.
Le défi de l’image et de l’attractivité
Enfin, Atos va devoir restaurer son image et son attractivité, fortement écornées par ses déboires récents. Le groupe peine aujourd’hui à attirer et retenir les meilleurs talents, notamment dans les métiers du digital où la guerre des compétences fait rage. Il souffre aussi d’un déficit de notoriété et de « désirabilité » auprès des jeunes diplômés.
Pour y remédier, la direction compte sur un vaste plan de communication et de marque employeur. Mais il faudra plus que de belles promesses pour convaincre, alors que les plans sociaux et les restructurations à répétition ont durablement entamé la confiance et l’engagement des équipes.
La route est donc encore longue pour Atos. Si le pire semble évité grâce à ce plan de restructuration, le groupe va devoir livrer une véritable course contre la montre pour réussir sa mue et redevenir un acteur de premier plan dans une industrie en pleine disruption. Les prochains mois seront décisifs pour l’avenir du pionnier français de l’informatique. À suivre de près.
Car au-delà de l’aspect financier, Atos doit complètement revoir son modèle et son positionnement pour espérer renouer avec les profits. Après une décennie de croissance effrénée et d’acquisitions tous azimuts, le groupe souffre d’un manque de cohérence et de synergies entre ses différentes activités.
Afin de retrouver de l’agilité, la direction a annoncé un plan de recentrage sur ses métiers les plus porteurs, comme la cybersécurité, le cloud ou la transformation digitale des entreprises. À l’inverse, certaines activités historiques mais moins rentables, comme l’infogérance, pourraient être cédées.
Nouveaux concurrents et révolution technologique
Mais même recentré sur ses points forts, Atos va devoir batailler ferme pour regagner des parts de marché face à une concurrence de plus en plus rude. Le groupe doit notamment faire face à la montée en puissance de nouveaux acteurs issus du monde du cloud et du digital, à l’image d’Amazon Web Services, Microsoft Azure ou Google Cloud.
Sans compter que la révolution de l’intelligence artificielle et du quantique, en train de bouleverser l’industrie informatique, risque de rebattre les cartes. Pour rester dans la course, Atos mise gros sur l’innovation, avec son programme « Innovation Core » et ses partenariats dans la recherche. Mais il n’est pas le seul sur ce créneau.
Le défi de l’image et de l’attractivité
Enfin, Atos va devoir restaurer son image et son attractivité, fortement écornées par ses déboires récents. Le groupe peine aujourd’hui à attirer et retenir les meilleurs talents, notamment dans les métiers du digital où la guerre des compétences fait rage. Il souffre aussi d’un déficit de notoriété et de « désirabilité » auprès des jeunes diplômés.
Pour y remédier, la direction compte sur un vaste plan de communication et de marque employeur. Mais il faudra plus que de belles promesses pour convaincre, alors que les plans sociaux et les restructurations à répétition ont durablement entamé la confiance et l’engagement des équipes.
La route est donc encore longue pour Atos. Si le pire semble évité grâce à ce plan de restructuration, le groupe va devoir livrer une véritable course contre la montre pour réussir sa mue et redevenir un acteur de premier plan dans une industrie en pleine disruption. Les prochains mois seront décisifs pour l’avenir du pionnier français de l’informatique. À suivre de près.
Concrètement, Atos annonce avoir réduit sa dette brute de 2,1 milliards d’euros. Le groupe a aussi sécurisé 1,6 milliard d’euros de nouveaux financements, ainsi qu’une augmentation de capital d’environ 145 millions d’euros. De quoi lui redonner un peu d’air, alors que sa situation financière était devenue intenable.
Nous avons franchi une étape majeure vers le redressement d’Atos. Ce plan de restructuration nous donne les moyens d’accélérer notre transformation.
a déclaré le nouveau Directeur Général, Philippe Salle
Les créanciers prennent le contrôle
Mais cette bouffée d’oxygène a un prix. Pour obtenir ce nouveau financement vital, Atos a dû faire d’importantes concessions à ses créanciers. Ces derniers, menés par le fonds Genevois d’investissement One Point (dirigé par l’entrepreneur David Layani), vont prendre le contrôle de l’entreprise à l’issue de l’opération.
Les actionnaires historiques vont quant à eux être fortement dilués. Certains observateurs craignent que les intérêts des créanciers, focalisés sur le remboursement de la dette, ne priment sur le développement à long terme de l’entreprise. Reste à savoir si la nouvelle équipe dirigeante saura trouver le bon équilibre.
Un vaste chantier de transformation
Car au-delà de l’aspect financier, Atos doit complètement revoir son modèle et son positionnement pour espérer renouer avec les profits. Après une décennie de croissance effrénée et d’acquisitions tous azimuts, le groupe souffre d’un manque de cohérence et de synergies entre ses différentes activités.
Afin de retrouver de l’agilité, la direction a annoncé un plan de recentrage sur ses métiers les plus porteurs, comme la cybersécurité, le cloud ou la transformation digitale des entreprises. À l’inverse, certaines activités historiques mais moins rentables, comme l’infogérance, pourraient être cédées.
Nouveaux concurrents et révolution technologique
Mais même recentré sur ses points forts, Atos va devoir batailler ferme pour regagner des parts de marché face à une concurrence de plus en plus rude. Le groupe doit notamment faire face à la montée en puissance de nouveaux acteurs issus du monde du cloud et du digital, à l’image d’Amazon Web Services, Microsoft Azure ou Google Cloud.
Sans compter que la révolution de l’intelligence artificielle et du quantique, en train de bouleverser l’industrie informatique, risque de rebattre les cartes. Pour rester dans la course, Atos mise gros sur l’innovation, avec son programme « Innovation Core » et ses partenariats dans la recherche. Mais il n’est pas le seul sur ce créneau.
Le défi de l’image et de l’attractivité
Enfin, Atos va devoir restaurer son image et son attractivité, fortement écornées par ses déboires récents. Le groupe peine aujourd’hui à attirer et retenir les meilleurs talents, notamment dans les métiers du digital où la guerre des compétences fait rage. Il souffre aussi d’un déficit de notoriété et de « désirabilité » auprès des jeunes diplômés.
Pour y remédier, la direction compte sur un vaste plan de communication et de marque employeur. Mais il faudra plus que de belles promesses pour convaincre, alors que les plans sociaux et les restructurations à répétition ont durablement entamé la confiance et l’engagement des équipes.
La route est donc encore longue pour Atos. Si le pire semble évité grâce à ce plan de restructuration, le groupe va devoir livrer une véritable course contre la montre pour réussir sa mue et redevenir un acteur de premier plan dans une industrie en pleine disruption. Les prochains mois seront décisifs pour l’avenir du pionnier français de l’informatique. À suivre de près.
Concrètement, Atos annonce avoir réduit sa dette brute de 2,1 milliards d’euros. Le groupe a aussi sécurisé 1,6 milliard d’euros de nouveaux financements, ainsi qu’une augmentation de capital d’environ 145 millions d’euros. De quoi lui redonner un peu d’air, alors que sa situation financière était devenue intenable.
Nous avons franchi une étape majeure vers le redressement d’Atos. Ce plan de restructuration nous donne les moyens d’accélérer notre transformation.
a déclaré le nouveau Directeur Général, Philippe Salle
Les créanciers prennent le contrôle
Mais cette bouffée d’oxygène a un prix. Pour obtenir ce nouveau financement vital, Atos a dû faire d’importantes concessions à ses créanciers. Ces derniers, menés par le fonds Genevois d’investissement One Point (dirigé par l’entrepreneur David Layani), vont prendre le contrôle de l’entreprise à l’issue de l’opération.
Les actionnaires historiques vont quant à eux être fortement dilués. Certains observateurs craignent que les intérêts des créanciers, focalisés sur le remboursement de la dette, ne priment sur le développement à long terme de l’entreprise. Reste à savoir si la nouvelle équipe dirigeante saura trouver le bon équilibre.
Un vaste chantier de transformation
Car au-delà de l’aspect financier, Atos doit complètement revoir son modèle et son positionnement pour espérer renouer avec les profits. Après une décennie de croissance effrénée et d’acquisitions tous azimuts, le groupe souffre d’un manque de cohérence et de synergies entre ses différentes activités.
Afin de retrouver de l’agilité, la direction a annoncé un plan de recentrage sur ses métiers les plus porteurs, comme la cybersécurité, le cloud ou la transformation digitale des entreprises. À l’inverse, certaines activités historiques mais moins rentables, comme l’infogérance, pourraient être cédées.
Nouveaux concurrents et révolution technologique
Mais même recentré sur ses points forts, Atos va devoir batailler ferme pour regagner des parts de marché face à une concurrence de plus en plus rude. Le groupe doit notamment faire face à la montée en puissance de nouveaux acteurs issus du monde du cloud et du digital, à l’image d’Amazon Web Services, Microsoft Azure ou Google Cloud.
Sans compter que la révolution de l’intelligence artificielle et du quantique, en train de bouleverser l’industrie informatique, risque de rebattre les cartes. Pour rester dans la course, Atos mise gros sur l’innovation, avec son programme « Innovation Core » et ses partenariats dans la recherche. Mais il n’est pas le seul sur ce créneau.
Le défi de l’image et de l’attractivité
Enfin, Atos va devoir restaurer son image et son attractivité, fortement écornées par ses déboires récents. Le groupe peine aujourd’hui à attirer et retenir les meilleurs talents, notamment dans les métiers du digital où la guerre des compétences fait rage. Il souffre aussi d’un déficit de notoriété et de « désirabilité » auprès des jeunes diplômés.
Pour y remédier, la direction compte sur un vaste plan de communication et de marque employeur. Mais il faudra plus que de belles promesses pour convaincre, alors que les plans sociaux et les restructurations à répétition ont durablement entamé la confiance et l’engagement des équipes.
La route est donc encore longue pour Atos. Si le pire semble évité grâce à ce plan de restructuration, le groupe va devoir livrer une véritable course contre la montre pour réussir sa mue et redevenir un acteur de premier plan dans une industrie en pleine disruption. Les prochains mois seront décisifs pour l’avenir du pionnier français de l’informatique. À suivre de près.