Alors que les critiques occidentales se font de plus en plus pressantes concernant le soutien militaire apporté par la Corée du Nord à la Russie dans le conflit ukrainien, Pyongyang a vivement réagi ce jeudi. Le ministère nord-coréen des Affaires étrangères a ainsi dénoncé les accusations « irresponsables » des États-Unis et de leurs alliés, qui pointent du doigt l’implication croissante du régime de Kim Jong-un aux côtés de Moscou, y compris par le déploiement de troupes au sol.
Lundi dernier, pas moins de dix pays occidentaux ainsi que l’Union européenne avaient publiquement mis en garde la Corée du Nord, estimant que son engagement renforcé dans la guerre en Ukraine constituait un « élargissement dangereux » du conflit, lourd de conséquences pour la sécurité internationale. Mais selon le porte-parole de la diplomatie nord-coréenne, cité par l’agence de presse officielle KCNA, ces allégations ne feraient que « déformer et calomnier » les liens de « coopération normale » unissant Pyongyang et Moscou.
Pyongyang assume sa coopération militaire avec Moscou
D’après plusieurs sources concordantes, la Corée du Nord aurait dépêché ces derniers mois des milliers de soldats pour renforcer les lignes russes en Ukraine, notamment dans la région frontalière stratégique de Koursk. Une information que le régime de Kim Jong-un n’a jusqu’à présent ni confirmée ni démentie officiellement, mais qu’il semble assumer à demi-mot à travers sa réaction cinglante aux critiques occidentales.
Nous exhortons la Corée du Nord à cesser immédiatement toute aide à la Russie pour sa guerre d’agression contre l’Ukraine, y compris en retirant ses troupes.
Déclaration commune de dix pays occidentaux et de l’UE, lundi 15 décembre
Pour le ministère nord-coréen des Affaires étrangères, la « folie » de cette mise en garde témoignerait paradoxalement de l’efficacité de la coopération entre Pyongyang et Moscou pour « dissuader » les menées expansionnistes des États-Unis et de leurs alliés. Loin de plier face aux pressions, le régime de Kim Jong-un entend « sauvegarder fermement son droit légitime » à coopérer militairement avec la Russie.
Des centaines de soldats nord-coréens tués ou blessés ?
Si Pyongyang reste évasif sur l’ampleur exacte de son engagement militaire en Ukraine, un haut responsable américain a affirmé mardi que des « centaines » de soldats nord-coréens avaient péri ou été blessés dans les combats contre les forces ukrainiennes sur le front de Koursk. Un lourd tribut qui n’entame visiblement pas la détermination du régime de Kim Jong-un à épauler son allié russe.
L’alliance Poutine-Kim plus forte que jamais
L’entrée en guerre de la Corée du Nord aux côtés de la Russie s’inscrit dans le sillage du rapprochement spectaculaire opéré ces derniers mois entre Vladimir Poutine et Kim Jong-un. Un pacte de défense historique liant les deux pays est ainsi entré en vigueur début décembre, ouvrant la voie à une coopération militaire et stratégique renforcée. Avec le déploiement de troupes nord-coréennes en Ukraine, cette alliance prend désormais une tournure on ne peut plus concrète.
Une internationalisation préoccupante du conflit ukrainien
Au-delà de la consolidation des liens entre Pyongyang et Moscou, l’implication directe de la Corée du Nord dans la guerre en Ukraine marque une étape supplémentaire dans l’internationalisation d’un conflit longtemps perçu comme strictement européen. Une évolution jugée très préoccupante par les Occidentaux, qui craignent un embrasement régional aux répercussions potentiellement désastreuses.
Reste à savoir jusqu’où Kim Jong-un est prêt à aller dans son soutien à Vladimir Poutine, et quelles seront les répliques des États-Unis et de leurs alliés face à cette alliance de plus en plus ostensible entre deux des régimes les plus sulfureux de la planète. Une chose est sûre : avec l’entrée en scène de la Corée du Nord, la guerre en Ukraine est en train de changer de visage et pourrait connaître de nouveaux développements aussi spectaculaires qu’inquiétants dans les mois à venir.
Si Pyongyang reste évasif sur l’ampleur exacte de son engagement militaire en Ukraine, un haut responsable américain a affirmé mardi que des « centaines » de soldats nord-coréens avaient péri ou été blessés dans les combats contre les forces ukrainiennes sur le front de Koursk. Un lourd tribut qui n’entame visiblement pas la détermination du régime de Kim Jong-un à épauler son allié russe.
L’alliance Poutine-Kim plus forte que jamais
L’entrée en guerre de la Corée du Nord aux côtés de la Russie s’inscrit dans le sillage du rapprochement spectaculaire opéré ces derniers mois entre Vladimir Poutine et Kim Jong-un. Un pacte de défense historique liant les deux pays est ainsi entré en vigueur début décembre, ouvrant la voie à une coopération militaire et stratégique renforcée. Avec le déploiement de troupes nord-coréennes en Ukraine, cette alliance prend désormais une tournure on ne peut plus concrète.
Une internationalisation préoccupante du conflit ukrainien
Au-delà de la consolidation des liens entre Pyongyang et Moscou, l’implication directe de la Corée du Nord dans la guerre en Ukraine marque une étape supplémentaire dans l’internationalisation d’un conflit longtemps perçu comme strictement européen. Une évolution jugée très préoccupante par les Occidentaux, qui craignent un embrasement régional aux répercussions potentiellement désastreuses.
Reste à savoir jusqu’où Kim Jong-un est prêt à aller dans son soutien à Vladimir Poutine, et quelles seront les répliques des États-Unis et de leurs alliés face à cette alliance de plus en plus ostensible entre deux des régimes les plus sulfureux de la planète. Une chose est sûre : avec l’entrée en scène de la Corée du Nord, la guerre en Ukraine est en train de changer de visage et pourrait connaître de nouveaux développements aussi spectaculaires qu’inquiétants dans les mois à venir.