Dans une Europe secouée par l’instabilité politique en France et en Allemagne, l’Italie fait figure d’exception. Malgré les défis, le gouvernement ultraconservateur de Giorgia Meloni, au pouvoir depuis octobre 2022, affiche une remarquable longévité dans un pays habitué aux exécutifs éphémères.
La stabilité italienne, « un atout important » selon Meloni
Devant les députés mardi, la Première ministre italienne s’est félicitée de l' »extraordinaire stabilité » de son gouvernement, la qualifiant de « carte précieuse à jouer » et d' »atout important » dans les affaires européennes. Un contraste saisissant avec les « turbulences politiques » secouant la France et l’Allemagne, respectivement deuxième et première économies de l’UE.
Crise politique en Allemagne et en France
L’Allemagne s’apprête à organiser des élections anticipées suite à l’effondrement de la coalition du chancelier Olaf Scholz. Pendant ce temps, la France en est déjà à son quatrième Premier ministre depuis le début de l’année. Une valse des gouvernements qui tranche avec le calme italien.
Espoir d’attirer les investissements étrangers
Pour Giorgia Meloni, la stabilité de son pays est un gage de confiance susceptible de dynamiser les investissements étrangers et de freiner la « fuite des cerveaux ». Un argument qui pourrait porter ses fruits dans un contexte international incertain.
Un atout au Conseil européen ?
La cheffe du parti d’extrême droite Fratelli d’Italia voit dans cette stabilité « une carte précieuse à jouer également au sein du Conseil européen ». D’autant qu’un membre de son parti, Raffaele Fitto, vient d’obtenir un poste clé dans la nouvelle Commission européenne.
Meloni, future médiatrice entre l’UE et Trump ?
Certains voient même en Giorgia Meloni une potentielle médiatrice entre Bruxelles et le président américain élu Donald Trump. Devant les députés, elle a d’ailleurs plaidé pour « une approche pragmatique, constructive et ouverte » vis-à-vis de la nouvelle administration Trump.
Des menaces à l’horizon ?
Malgré cette apparente stabilité, des nuages pourraient assombrir l’horizon du gouvernement Meloni. Son vice-Premier ministre et allié Matteo Salvini risque une lourde condamnation pour avoir refusé le débarquement d’un navire humanitaire en 2019. Un verdict qui pourrait ébranler la coalition.
Reste à savoir si la Première ministre saura capitaliser sur cette stabilité pour renforcer le poids de l’Italie en Europe. Et si son gouvernement, déjà le plus durable de l’après-guerre, parviendra à s’inscrire dans la durée, dans un pays rompu aux crises politiques à répétition.
La cheffe du parti d’extrême droite Fratelli d’Italia voit dans cette stabilité « une carte précieuse à jouer également au sein du Conseil européen ». D’autant qu’un membre de son parti, Raffaele Fitto, vient d’obtenir un poste clé dans la nouvelle Commission européenne.
Meloni, future médiatrice entre l’UE et Trump ?
Certains voient même en Giorgia Meloni une potentielle médiatrice entre Bruxelles et le président américain élu Donald Trump. Devant les députés, elle a d’ailleurs plaidé pour « une approche pragmatique, constructive et ouverte » vis-à-vis de la nouvelle administration Trump.
Des menaces à l’horizon ?
Malgré cette apparente stabilité, des nuages pourraient assombrir l’horizon du gouvernement Meloni. Son vice-Premier ministre et allié Matteo Salvini risque une lourde condamnation pour avoir refusé le débarquement d’un navire humanitaire en 2019. Un verdict qui pourrait ébranler la coalition.
Reste à savoir si la Première ministre saura capitaliser sur cette stabilité pour renforcer le poids de l’Italie en Europe. Et si son gouvernement, déjà le plus durable de l’après-guerre, parviendra à s’inscrire dans la durée, dans un pays rompu aux crises politiques à répétition.