Avis aux amateurs de la petite reine ! L’édition 2025 de Paris-Nice, prévue du 9 au 16 mars, réserve son lot de surprises. Au menu : un contre-la-montre par équipes, une arrivée inédite au sommet et un final en apothéose dans l’arrière-pays niçois. De quoi relancer le suspense après le sacre de Matteo Jorgenson l’an passé.
Un chrono par équipes pour débuter
Première innovation, et non des moindres : les coureurs s’élanceront pour un contre-la-montre par équipes dès la 3e étape. Au départ du célèbre circuit de Nevers Magny-Cours, ce chrono de 30 km promet d’être spectaculaire, avec notamment le passage de la redoutable côte de la Pisserotte juste avant l’arrivée. De quoi créer de premiers écarts au général.
L’incontournable rendez-vous des sprinteurs
Comme à son habitude, Paris-Nice offrira de belles opportunités aux sprinteurs en début de course. Pas moins de trois étapes leur seront promises, avec des arrivées techniques comme celle de Moulins ou de Saint-Amand-Montrond. L’occasion pour les Groenewegen, Philipsen ou encore Merlier de se disputer les premières tuniques jaunes.
Auron, juge de paix
Mais l’attraction principale de cette édition 2025 sera sans conteste l’arrivée au sommet à Auron, lors de la 7e étape. Pour se hisser dans la station à 1600m d’altitude, il faudra au préalable gravir le difficile col de la Colmiane et ses 7,3 km à 7,2% de moyenne. En 2024, l’étape reine avait dû être amputée de sa montée finale en raison des conditions météo. De quoi donner envie de revanche !
Nice, théâtre du dénouement
Dernière difficulté, et non des moindres, avant l’arrivée sur la Promenade des Anglais à Nice : l’enchaînement des cols de la Porte, de la Peille et des Quatre Chemins lors de l’ultime étape. Avec des pentes atteignant 16%, ce triptyque avait permis l’an passé à Matteo Jorgenson de faire la différence. Le jeune Américain conserve-t-il suffisamment de fraîcheur après son Tour de France convaincant ?
Evenepoel, l’inconnue
Présent l’an passé malgré une grave chute quelques semaines avant le départ, Remco Evenepoel avait créé la sensation en remportant la dernière étape au nez et à la barbe des purs grimpeurs. Opéré cet hiver, le double champion olympique a repris l’entraînement mais son état de forme pose question. Le Belge sera-t-il au départ au Perray-en-Yvelines le 9 mars prochain ? Le suspense reste entier.
On ne sait jamais à quoi s’attendre avec Remco. Il a prouvé sa capacité à revenir au plus haut niveau même après une lourde chute. Mais là, avec une opération en plus, ça risque d’être très juste pour tenir la distance.
Un directeur sportif qui a souhaité garder l’anonymat
L’hypothèse d’un duel au sommet entre les deux prodiges du cyclisme belge, Evenepoel et Cian Uijtdebroeks, en cas de rétablissement express du premier, est sur toutes les lèvres. Réponse dans trois mois !
Les favoris à suivre
Au rayon des favoris, difficile de ne pas citer le phénomène slovène Tadej Pogacar. Double vainqueur du Tour de France (2023 et 2024), il visera un premier sacre sur la « course au soleil ». Son rival danois Jonas Vingegaard, s’il remporte la Grande Boucle cet été comme attendu, pourrait bien lui aussi être au départ.
Côté français, la nouvelle pépite de la Groupama-FDJ Lenny Martinez sera très attendu, tout comme le poitevin Thibaud Guernalec, 4e l’an passé et en constante progression sur ce type d’épreuves.
Un parcours sur mesure pour les puncheurs-grimpeurs ?
Avec seulement 30 kilomètres de contre-la-montre individuel, mais une répétition d’ascensions courtes et raides, cette édition 2025 semble taillée pour les puncheurs-grimpeurs capables de faire la différence dans les derniers hectomètres. Un profil qui pourrait sourire à des coureurs comme Benoit Cosnefroy, David Gaudu ou encore Guillaume Martin. Sans oublier l’inévitable Julian Alaphilippe, en quête d’un premier grand résultat depuis son retour de blessure.
Réponse du 9 au 16 mars 2025 sur les routes de Paris-Nice pour cette 83e édition qui s’annonce palpitante. Avec de telles ascensions au menu et un plateau exceptionnel, tous les ingrédients seront réunis pour nous offrir un grand cru. Vivement le printemps prochain !
