Une série d’observations troublantes de drones non identifiés dans le ciel du nord-est des États-Unis suscite l’inquiétude et alimente les spéculations les plus folles. Alors que les signalements d’appareils volants mystérieux se multiplient sur les réseaux sociaux, le président élu Donald Trump a réclamé plus d’informations, affirmant que « le gouvernement sait ce qui se passe ». De son côté, la Maison Blanche tente de calmer le jeu en assurant que tous ces engins évoluent de manière légale.
Une vague de signalements qui sème le trouble
Depuis plusieurs jours, de nombreux habitants des États de New York et du New Jersey rapportent avoir aperçu des lumières étranges dans le ciel nocturne, qu’ils attribuent pour la plupart à des drones. Des vidéos circulant sur Internet montrent des points lumineux évoluant parfois en formation, ravivant les craintes sur les intentions de leurs opérateurs.
Si le phénomène a d’abord été considéré comme anecdotique, il a pris une toute autre ampleur lorsque Donald Trump s’en est mêlé. Le milliardaire, qui prendra ses fonctions de président le 20 janvier prochain, a affirmé lors d’une conférence de presse que « l’armée sait et le président sait » ce qui se trame, laissant entendre que des informations seraient dissimulées au public.
L’armée sait et le président sait. Mais pour une raison ou une autre, ils veulent garder le suspense.
Donald Trump, président élu des États-Unis
Trump reporte une visite dans son golf
Prenant les choses très au sérieux, le futur locataire de la Maison Blanche a même annoncé qu’il renonçait à se rendre dans son golf de Bedminster dans le New Jersey ce week-end, affirmant que les mystérieux drones avaient été repérés « très proches » de cet endroit. Un signe que l’affaire est suivie au plus haut niveau.
La Maison Blanche se veut rassurante
Face à la polémique naissante, l’administration actuelle s’efforce de calmer les esprits. John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, a assuré lors d’un point presse que tous les engins observés « opéraient légalement et de manière autorisée ». Il a rappelé qu’il existait plus d’un million de drones civils enregistrés aux États-Unis, utilisés quotidiennement pour les loisirs, les activités économiques ou les missions de sécurité.
Nous essayons en toute bonne foi d’être aussi ouverts et directs que possible.
John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale
Selon les autorités, les appareils repérés ces derniers jours dans le nord-est du pays seraient en réalité un mélange de drones, d’avions, d’hélicoptères et même d’étoiles confondues avec des engins volants. Aucune activité suspecte ou illégale n’aurait été détectée à ce stade.
Des rumeurs persistantes sur les réseaux sociaux
Malgré les déclarations officielles se voulant rassurantes, les spéculations vont bon train sur Internet. Certains internautes voient dans cette vague de drones la preuve d’activités d’espionnage menées par des puissances étrangères, faisant notamment référence à l’épisode du ballon chinois abattu l’an dernier par l’armée américaine.
D’autres évoquent la possibilité que ces mystérieux engins soient en réalité des vaisseaux extraterrestres, ravivant les théories sur la présence d’ovnis dans le ciel américain. Si aucun élément tangible ne vient étayer ces hypothèses pour le moment, elles contribuent à entretenir un climat de méfiance.
Vers une clarification de l’administration ?
En se saisissant publiquement du dossier, Donald Trump met la pression sur l’administration actuelle pour qu’elle fasse toute la lumière sur ces observation inhabituelles. Beaucoup s’attendent désormais à ce que la Maison Blanche ou le Pentagone fournissent des explications plus détaillées dans les prochains jours afin de dissiper les doutes.
D’après des sources proches du dossier, des investigations seraient en cours pour déterminer s’il existe un lien entre les différents signalements et identifier formellement la nature des appareils observés. Si la piste d’activités malveillantes semble écartée à ce stade, la vigilance reste de mise tant que le mystère n’aura pas été entièrement levé.
Cette affaire met en lumière les défis posés par la démocratisation des drones dans l’espace aérien. Alors que leur nombre ne cesse de croître, il apparaît de plus en plus difficile de contrôler en temps réel les activités de chaque appareil. Un constat qui devrait pousser les autorités à renforcer les réglementations et les moyens de surveillance.