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Mannarino dénonce le traitement du dopage dans le tennis

Le joueur français Adrian Mannarino dénonce le traitement des affaires de dopage concernant les deux numéros un mondiaux Iga Swiatek et Jannik Sinner, remettant en cause la crédibilité des instances. Ses déclarations fracassantes soulèvent des questions dérangeantes sur l'ampleur du problème dans le tennis...

Le tennis mondial est sous le choc après les déclarations fracassantes d’Adrian Mannarino sur les ondes de RMC. Le joueur français, actuellement 66e mondial, n’a pas mâché ses mots concernant les récentes affaires de dopage impliquant les deux numéros un mondiaux, Iga Swiatek et Jannik Sinner. Ses propos soulèvent des questions dérangeantes sur l’ampleur du problème et la crédibilité des instances.

Mannarino remet en cause le traitement des affaires

Adrian Mannarino a exprimé ses doutes quant à l’innocence des deux stars, malgré les décisions des instances. « Je ne crois plus au père Noël. S’il y en a qui veulent y croire, ils peuvent y croire. Ce n’est pas trop mon truc », a-t-il lancé, pointant du doigt le fait que les deux seuls contrôles positifs parmi les 300 meilleurs mondiaux concernent les numéros un. Une coïncidence troublante selon lui.

Le Français va plus loin en accusant les instances de tennis d’avoir tout fait pour « les faire passer pour des athlètes clean victimes de tout ça ». Il souligne l’impact du dopage sur les joueurs intègres comme lui, qui doivent affronter des adversaires potentiellement dopés malgré les efforts consentis. « Je me vois tous les matins en train de me lever à 36 ans en train de boiter. Devoir être sur le terrain contre des mecs de 20-25 ans, s’ils ne sont pas clean, ça devient compliqué. »

Les affaires Swiatek et Sinner

Pour rappel, Jannik Sinner a été contrôlé positif à deux reprises en mars 2024 au clostébol, un anabolisant. Malgré les 4 ans de suspension encourus, l’Italien a été blanchi par l’Agence internationale d’intégrité du tennis (ITIA). Un mois plus tard, la Polonaise Iga Swiatek était contrôlée positive à la trimétadizine. Elle n’écopera finalement que d’un mois de suspension. Des sanctions jugées trop clémentes par beaucoup, dont Mannarino.

Un problème plus large dans le tennis ?

Au-delà de ces deux cas très médiatisés, les propos de Mannarino laissent penser que le dopage serait un fléau bien plus répandu dans le tennis qu’on ne le croit. Il pointe du doigt les performances physiques surhumaines de certains joueurs, qui seraient difficiles à expliquer sans aide extérieure. La question de l’équité sportive se pose, alors que la lutte antidopage semble peiner à convaincre.

Les instances du tennis seront-elles amenées à réagir suite à cette nouvelle polémique ? Beaucoup espèrent un renforcement des contrôles et des sanctions, afin de préserver la crédibilité et l’intégrité du sport. Mais au vu du traitement des affaires récentes, le doute est permis. Comme le dit Mannarino, « il y a une réflexion à avoir sur ce système à la Sarkozy, tout blanc ou tout noir, qui gâche beaucoup de réputations et satisfait beaucoup de jalousies. » De quoi alimenter le débat pendant de longs mois.

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