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Glissements de terrain meurtriers en Ouganda : Un lourd bilan provisoire

L'Ouganda endeuillé par des glissements de terrain meurtriers. Un bilan qui s'alourdit, des disparus par dizaines, des milliers de déplacés. Le gouvernement face à l'ampleur du drame et...

C’est un drame d’une ampleur considérable qui a frappé l’est de l’Ouganda fin novembre. Des glissements de terrain dévastateurs, provoqués par des pluies d’une intensité rare, ont semé la mort et la désolation dans cette région montagneuse. Selon un nouveau bilan provisoire communiqué par le gouvernement ougandais ce dimanche, au moins 36 personnes ont perdu la vie dans cette catastrophe. Mais ce chiffre pourrait encore s’alourdir, car des dizaines d’autres sont toujours portées disparues.

D’après une source proche du dossier, ce sont au moins cinq villages qui ont été ravagés par des coulées de boue et de terre d’une violence inouïe. Des maisons ont été emportées, des champs dévastés, des vies brisées. Face à l’ampleur du désastre, les autorités ougandaises se mobilisent pour porter secours aux survivants et tenter de retrouver ceux qui manquent à l’appel.

Plus de 5000 foyers à déplacer d’urgence

Mais le cauchemar est loin d’être terminé pour les habitants de la région. Car en plus des dégâts déjà subis, une menace encore plus grande plane. Une énorme fissure, longue d’environ 70 kilomètres, est apparue dans les montagnes. Elle pourrait à tout moment provoquer de nouveaux glissements de terrain encore plus meurtriers.

Face à ce risque, le gouvernement a pris une décision radicale. Plus de 5000 foyers vont devoir être évacués en urgence. Les habitants ont deux semaines pour quitter les lieux, avant que les autorités ne procèdent à des évacuations forcées. Une mesure indispensable pour éviter une nouvelle catastrophe. Mais un déchirement pour ces familles qui doivent tout abandonner.

Une aide promise par le gouvernement

Pour les aider dans cette épreuve, le gouvernement ougandais promet une aide financière et des lopins de terre pour leur relocalisation. Une assistance indispensable, mais qui ne pourra pas effacer le traumatisme vécu. Car au-delà des pertes matérielles, c’est tout un pan de leur vie, de leur histoire, que ces sinistrés doivent laisser derrière eux.

Les régions concernées par ces évacuations sont nombreuses : Bulambuli, Mbale, Sironko, Kapchorwa, Kween, Bukwo et Bududa. Des noms qui resteront à jamais associés à cette tragédie.

Un phénomène climatique aggravant

Cette catastrophe met aussi en lumière les conséquences dévastatrices du dérèglement climatique. Car ces pluies diluviennes qui se sont abattues sur l’Ouganda ne sont pas un phénomène isolé. Selon les experts, les dernières saisons des pluies en Afrique de l’Est ont été d’une violence sans précédent, aggravée par le phénomène El Niño.

Un constat alarmant, qui avait déjà été fait il y a quelques mois. Entre mars et mai, au moins deux personnes avaient perdu la vie en Ouganda à cause des intempéries. Au Kenya voisin, le bilan était encore plus lourd : 228 morts, 72 disparus et plus de 200 000 déplacés sur la même période.

Une région marquée par les glissements de terrain

Malheureusement, ce n’est pas la première fois que l’est de l’Ouganda est frappé par une telle tragédie. En février 2010, un glissement de terrain d’une ampleur sans précédent avait déjà fait plus de 350 morts dans le district de Bududa, au pied du Mont Elgon. Un drame national qui avait marqué les esprits et les cœurs.

Aujourd’hui, c’est tout un pays qui est en deuil et qui doit se serrer les coudes pour surmonter cette nouvelle épreuve. Car au-delà des chiffres et des bilans, ce sont des vies brisées, des familles endeuillées, des destins bouleversés. Une tragédie humaine qui ne doit pas être oubliée.

Face à ce drame, la communauté internationale a aussi un rôle à jouer. Aider l’Ouganda à faire face à l’urgence, à reloger les sinistrés, à se reconstruire. Mais aussi agir contre le réchauffement climatique qui aggrave ces catastrophes. Car ce qui s’est passé en Ouganda nous concerne tous. C’est un signal d’alarme, un appel à la solidarité et à l’action. Pour que de tels drames ne se reproduisent plus. Pour que la vie triomphe, malgré tout.

Face à ce risque, le gouvernement a pris une décision radicale. Plus de 5000 foyers vont devoir être évacués en urgence. Les habitants ont deux semaines pour quitter les lieux, avant que les autorités ne procèdent à des évacuations forcées. Une mesure indispensable pour éviter une nouvelle catastrophe. Mais un déchirement pour ces familles qui doivent tout abandonner.

Une aide promise par le gouvernement

Pour les aider dans cette épreuve, le gouvernement ougandais promet une aide financière et des lopins de terre pour leur relocalisation. Une assistance indispensable, mais qui ne pourra pas effacer le traumatisme vécu. Car au-delà des pertes matérielles, c’est tout un pan de leur vie, de leur histoire, que ces sinistrés doivent laisser derrière eux.

Les régions concernées par ces évacuations sont nombreuses : Bulambuli, Mbale, Sironko, Kapchorwa, Kween, Bukwo et Bududa. Des noms qui resteront à jamais associés à cette tragédie.

Un phénomène climatique aggravant

Cette catastrophe met aussi en lumière les conséquences dévastatrices du dérèglement climatique. Car ces pluies diluviennes qui se sont abattues sur l’Ouganda ne sont pas un phénomène isolé. Selon les experts, les dernières saisons des pluies en Afrique de l’Est ont été d’une violence sans précédent, aggravée par le phénomène El Niño.

Un constat alarmant, qui avait déjà été fait il y a quelques mois. Entre mars et mai, au moins deux personnes avaient perdu la vie en Ouganda à cause des intempéries. Au Kenya voisin, le bilan était encore plus lourd : 228 morts, 72 disparus et plus de 200 000 déplacés sur la même période.

Une région marquée par les glissements de terrain

Malheureusement, ce n’est pas la première fois que l’est de l’Ouganda est frappé par une telle tragédie. En février 2010, un glissement de terrain d’une ampleur sans précédent avait déjà fait plus de 350 morts dans le district de Bududa, au pied du Mont Elgon. Un drame national qui avait marqué les esprits et les cœurs.

Aujourd’hui, c’est tout un pays qui est en deuil et qui doit se serrer les coudes pour surmonter cette nouvelle épreuve. Car au-delà des chiffres et des bilans, ce sont des vies brisées, des familles endeuillées, des destins bouleversés. Une tragédie humaine qui ne doit pas être oubliée.

Face à ce drame, la communauté internationale a aussi un rôle à jouer. Aider l’Ouganda à faire face à l’urgence, à reloger les sinistrés, à se reconstruire. Mais aussi agir contre le réchauffement climatique qui aggrave ces catastrophes. Car ce qui s’est passé en Ouganda nous concerne tous. C’est un signal d’alarme, un appel à la solidarité et à l’action. Pour que de tels drames ne se reproduisent plus. Pour que la vie triomphe, malgré tout.

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