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Mayotte Se Barricade Face Au Cyclone Chido d’Une Intensité Exceptionnelle

Mayotte retient son souffle alors que le cyclone Chido s'abat sur l'île avec une intensité sans précédent. Confinement obligatoire, peur des habitants, risques de dégâts majeurs... Découvrez les dernières informations sur cette situation préoccupante.

Alors que le puissant cyclone tropical Chido s’apprête à frapper Mayotte de plein fouet, les habitants de l’île se barricadent et redoutent le pire. Placé en alerte violette, le niveau d’alerte maximal, ce département français de l’océan Indien se prépare à affronter des vents d’une intensité exceptionnelle pouvant atteindre 230 km/h ainsi que des pluies diluviennes.

Mayotte en état de siège face à Chido

Depuis l’annonce de l’arrivée imminente du cyclone Chido, c’est l’effervescence à Mayotte. Les autorités ont immédiatement déclenché l’alerte violette ce samedi matin, le niveau d’alerte le plus élevé, qui implique un confinement strict de l’ensemble de la population. Même les services de secours et de sécurité sont appelés à rester à l’abri. Les commerces ont baissé leur rideau, les vols sont suspendus, les établissements scolaires fermés. L’île est comme en état de siège.

D’après une source proche de Météo France, le cyclone Chido pourrait être d’une intensité sans précédent à Mayotte, potentiellement comparable aux cyclones les plus puissants ayant frappé l’île par le passé comme le tristement célèbre cyclone Kamisy en 1984. Les prévisionnistes s’attendent à des rafales de vent dévastatrices dépassant les 200 km/h, de fortes pluies et une houle cyclonique menaçante sur le littoral.

La population se prépare au pire

Face à cette menace, les habitants tentent de protéger du mieux possible leurs habitations. Partout, on s’active pour renforcer les toitures, barricader les fenêtres, sécuriser ce qui peut l’être. Dans les quartiers les plus précaires où se concentrent de nombreuses habitations insalubres, la préfecture a demandé aux résidents de rejoindre des centres d’hébergement d’urgence. Mais certains ont préféré rester, par peur des pillages.

« On a très peur. Ça claque de partout, je crains le pire »

confie Ibrahim, un habitant de Kangani, dans le nord de l’île.

Arbres déracinés, poteaux électriques à terre, toits arrachés… Les premiers dégâts commencent déjà à être constatés alors que le cyclone n’a pas encore atteint son paroxysme. Dans certaines communes, l’électricité et l’eau courante sont déjà coupées.

Les services de l’État en alerte maximale

Afin de gérer au mieux cette situation de crise, des renforts de sécurité civile ont été dépêchés depuis La Réunion. La préfecture a activé le Centre Opérationnel Départemental (COD) qui coordonne l’ensemble des opérations. Des bulletins d’information sont diffusés à la population toutes les heures. Un numéro vert a été activé.

De son côté, l’Agence Régionale de Santé a renforcé les effectifs des établissements hospitaliers et appelle les personnes malades ou blessées à ne pas se déplacer mais à contacter le 15. Celles nécessitant des soins vitaux ont été préalablement transférées vers des zones sécurisées.

L’incertitude plane sur l’après-Chido

Si les météorologues prévoient une amélioration de la situation à partir de samedi soir, l’incertitude demeure quant à l’ampleur des dégâts que va laisser le cyclone derrière lui. Coupures d’électricité généralisées, routes coupées, inondations, potentielles pertes humaines… La liste des craintes est longue.

Les autorités devront rapidement évaluer la situation pour organiser les secours. Un grand élan de solidarité sera sans doute nécessaire pour aider l’île à se relever. Les regards sont déjà tournés vers l’État pour déployer des moyens exceptionnels. La ministre des Outre-mer a fait savoir qu’elle se rendrait sur place dès que les conditions le permettraient.

En attendant, les Mahorais tentent de garder espoir et restent solidaires face à cette épreuve. Unis comme un seul homme face à la nature déchainée. En espérant que le bilan ne sera pas trop lourd et que l’île sera rapidement de nouveau debout. Les prochaines heures seront décisives.

De son côté, l’Agence Régionale de Santé a renforcé les effectifs des établissements hospitaliers et appelle les personnes malades ou blessées à ne pas se déplacer mais à contacter le 15. Celles nécessitant des soins vitaux ont été préalablement transférées vers des zones sécurisées.

L’incertitude plane sur l’après-Chido

Si les météorologues prévoient une amélioration de la situation à partir de samedi soir, l’incertitude demeure quant à l’ampleur des dégâts que va laisser le cyclone derrière lui. Coupures d’électricité généralisées, routes coupées, inondations, potentielles pertes humaines… La liste des craintes est longue.

Les autorités devront rapidement évaluer la situation pour organiser les secours. Un grand élan de solidarité sera sans doute nécessaire pour aider l’île à se relever. Les regards sont déjà tournés vers l’État pour déployer des moyens exceptionnels. La ministre des Outre-mer a fait savoir qu’elle se rendrait sur place dès que les conditions le permettraient.

En attendant, les Mahorais tentent de garder espoir et restent solidaires face à cette épreuve. Unis comme un seul homme face à la nature déchainée. En espérant que le bilan ne sera pas trop lourd et que l’île sera rapidement de nouveau debout. Les prochaines heures seront décisives.

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