Le fragile cessez-le-feu entre Israël et le Liban a une nouvelle fois été ébranlé. D’après le ministère libanais de la Santé, une frappe de drone israélien a fait un mort et un blessé mercredi dans la ville d’Ainata, située dans le sud du pays. Cette attaque survient alors qu’une trêve précaire est en vigueur depuis le 27 novembre dernier, après plus de deux mois d’affrontements meurtriers entre le mouvement libanais Hezbollah et l’état hébreu.
Une trêve rompue, des accusations mutuelles
Malgré l’accord de cessez-le-feu, Israël et le Hezbollah s’accusent régulièrement de violer la trêve. Cet accord, négocié sous l’égide de l’ONU, prévoyait pourtant un retrait des troupes israéliennes du Liban sous 60 jours et un déploiement exclusif de l’armée libanaise et des Casques bleus dans le sud, zone frontalière sensible.
Les forces de l’ONU inspectent les lieux
Suite à cette nouvelle frappe, l’Agence nationale d’information libanaise (Ani) rapporte que les forces de maintien de la paix de l’ONU (Finul) se sont rendues à Khiam pour inspecter les lieux et vérifier le retrait effectif de l’armée israélienne. C’est là qu’elles auraient découvert le corps sans vie d’un homme près de son domicile.
Instabilité politique sur fond de tensions
Cette attaque intervient dans un contexte politique déjà tendu au Liban. Le pays est sans président depuis fin octobre 2022, les divergences entre le Hezbollah et ses adversaires bloquant l’élection d’un nouveau chef de l’État. Selon l’Ani, des ambassadeurs étrangers ont rencontré le président du Parlement libanais, allié du Hezbollah, pour tenter de débloquer la situation.
Efforts diplomatiques pour préserver le cessez-le-feu
En parallèle, des représentants américains, français, onusiens et des armées israélienne et libanaise se sont réunis lundi à Naqoura, ville frontalière, pour coordonner leurs efforts en vue de préserver le cessez-le-feu conformément à la résolution 1701 de l’ONU. Cette résolution, à l’origine de la trêve de 2006, exige un retrait israélien total du Liban et la remise des armes au sud uniquement aux mains des troupes libanaises et de la Finul.
Un lourd bilan et des cicatrices encore vives
Le précédent conflit entre Israël et le Hezbollah avait fait des ravages avant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu en novembre. Près de 4000 personnes avaient perdu la vie côté libanais et de nombreux bastions de ce mouvement pro-iranien avaient été dévastés. Si une guerre ouverte a pu être évitée depuis, cette nouvelle frappe meurtrière prouve que la situation reste explosive et que les plaies sont loin d’être refermées.
Face à ces développements inquiétants, la communauté internationale reste mobilisée pour tenter de préserver ce cessez-le-feu si durement acquis. Mais entre accusations mutuelles de violations et crispations politiques internes au Liban, le chemin vers une paix durable semble encore long et semé d’embûches. Les prochains jours seront décisifs pour savoir si ce fragile équilibre peut perdurer ou si la région court à nouveau le risque d’un embrasement.
Cette attaque intervient dans un contexte politique déjà tendu au Liban. Le pays est sans président depuis fin octobre 2022, les divergences entre le Hezbollah et ses adversaires bloquant l’élection d’un nouveau chef de l’État. Selon l’Ani, des ambassadeurs étrangers ont rencontré le président du Parlement libanais, allié du Hezbollah, pour tenter de débloquer la situation.
Efforts diplomatiques pour préserver le cessez-le-feu
En parallèle, des représentants américains, français, onusiens et des armées israélienne et libanaise se sont réunis lundi à Naqoura, ville frontalière, pour coordonner leurs efforts en vue de préserver le cessez-le-feu conformément à la résolution 1701 de l’ONU. Cette résolution, à l’origine de la trêve de 2006, exige un retrait israélien total du Liban et la remise des armes au sud uniquement aux mains des troupes libanaises et de la Finul.
Un lourd bilan et des cicatrices encore vives
Le précédent conflit entre Israël et le Hezbollah avait fait des ravages avant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu en novembre. Près de 4000 personnes avaient perdu la vie côté libanais et de nombreux bastions de ce mouvement pro-iranien avaient été dévastés. Si une guerre ouverte a pu être évitée depuis, cette nouvelle frappe meurtrière prouve que la situation reste explosive et que les plaies sont loin d’être refermées.
Face à ces développements inquiétants, la communauté internationale reste mobilisée pour tenter de préserver ce cessez-le-feu si durement acquis. Mais entre accusations mutuelles de violations et crispations politiques internes au Liban, le chemin vers une paix durable semble encore long et semé d’embûches. Les prochains jours seront décisifs pour savoir si ce fragile équilibre peut perdurer ou si la région court à nouveau le risque d’un embrasement.