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Drame Familial à Nancy : Une Mère Anéantie Jugée pour Infanticide

Aux assises de Nancy, une mère de 37 ans est jugée pour le meurtre de ses deux enfants en bas âge. Un procès poignant qui met en lumière les drames familiaux des séparations conflictuelles. L'accusée, effondrée à la barre, clame que sa vie n'a plus de sens depuis la mort de ses petits...

C’est une affaire aussi tragique que bouleversante qui se tient depuis lundi devant la cour d’assises de Nancy. Ingride Jesus Van Der Kellen, 37 ans, est accusée d’avoir ôté la vie à ses deux jeunes enfants en février 2022, alors qu’elle traversait une séparation particulièrement douloureuse. Un drame familial qui soulève de nombreuses interrogations sur les conséquences dévastatrices des ruptures conflictuelles.

Le désespoir d’une mère à la dérive

Dès l’ouverture du procès, l’accusée apparaît comme une femme brisée, submergée par le chagrin et la culpabilité. Titulaire d’un doctorat en sciences, elle admet immédiatement avoir donné la mort à sa fille de 2 ans et demi et à son nourrisson de 9 mois. Des aveux déchirants qu’elle ponctue de sanglots :

Je suis morte quand mes enfants sont partis. Je n’ai plus envie de vivre… La vie sans mes enfants n’a pas de sens.

– Ingride Jesus Van Der Kellen, accusée

Selon les éléments de l’enquête, le drame se serait noué le jour où le compagnon d’Ingride, avec qui les relations s’étaient fortement dégradées, a fait part de son intention de quitter le domicile avec les enfants. Alcoolisée et ne supportant pas cette perspective, la mère de famille aurait alors perdu pied.

Un acte désespéré dans un contexte de séparation explosive

D’après une source proche du dossier, les enquêteurs ont rapidement reconstitué le fil des événements. Après une violente dispute au cours de laquelle elle aurait tenté d’assommer son compagnon avec un marteau, Ingride serait allée récupérer ses enfants à la crèche. C’est au volant de sa voiture, sur un parking, qu’elle aurait mis fin à leurs jours avant d’être interpellée par les gendarmes, qui ont découvert les corps sans vie sur le siège passager.

Les courriers retrouvés dans le véhicule, destinés à son ex-conjoint, témoignent de l’état de détresse psychologique dans lequel se trouvait la mère infanticide. Si les expertises psychiatriques évoquent une personnalité fragile et impulsive, elles n’ont pas conclu à une abolition du discernement.

Un procès douloureux pour toutes les parties

Tout au long de l’audience, la souffrance et l’incompréhension dominent. Le père des victimes, effondré, peine à mettre des mots sur l’innommable, tandis que les proches et les experts se succèdent à la barre pour tenter d’expliquer l’inexplicable. Un fait revient comme une litanie : avant ce drame, Ingride Jesus Van Der Kellen était décrite comme une mère aimante et dévouée, ne présentant aucun signe de maltraitance envers ses enfants.

Nous sommes face à un geste de désespoir absolu, celui d’une mère qui ne supportait pas l’idée d’être séparée de ses enfants. Cela ne justifie en rien son acte, mais cela peut contribuer à le comprendre.

– Un avocat de la défense

Une affaire symptomatique des drames de la séparation

Au-delà de son caractère profondément tragique, ce procès met en lumière les ravages que peuvent provoquer les séparations conflictuelles. Chaque année en France, des dizaines d’enfants sont victimes de la violence générée par les divorces ou les ruptures difficiles de leurs parents. Un constat alarmant qui souligne l’importance d’une meilleure prise en charge des familles en crise.

Pendant que la justice s’apprête à rendre son verdict, prévu vendredi, les questions fusent : comment en arrive-t-on à de telles extrémités ? Quels signes auraient pu alerter l’entourage ? Quelles mesures mettre en place pour éviter que de tels drames ne se reproduisent ? Autant d’interrogations qui resteront sans doute sans réponse, mais qui doivent plus que jamais nous interpeller sur la protection des enfants au cœur des séparations parentales destructrices.

Face aux crimes les plus incompréhensibles, la société vacille mais ne doit pas se dérober. L’affaire Ingride Jesus Van Der Kellen nous rappelle tragiquement notre devoir de vigilance et de prévention. Car ce procès, au-delà du terrible geste d’une mère qui ne supportait pas de perdre ses enfants, c’est aussi celui de notre responsabilité collective.

Au-delà de son caractère profondément tragique, ce procès met en lumière les ravages que peuvent provoquer les séparations conflictuelles. Chaque année en France, des dizaines d’enfants sont victimes de la violence générée par les divorces ou les ruptures difficiles de leurs parents. Un constat alarmant qui souligne l’importance d’une meilleure prise en charge des familles en crise.

Pendant que la justice s’apprête à rendre son verdict, prévu vendredi, les questions fusent : comment en arrive-t-on à de telles extrémités ? Quels signes auraient pu alerter l’entourage ? Quelles mesures mettre en place pour éviter que de tels drames ne se reproduisent ? Autant d’interrogations qui resteront sans doute sans réponse, mais qui doivent plus que jamais nous interpeller sur la protection des enfants au cœur des séparations parentales destructrices.

Face aux crimes les plus incompréhensibles, la société vacille mais ne doit pas se dérober. L’affaire Ingride Jesus Van Der Kellen nous rappelle tragiquement notre devoir de vigilance et de prévention. Car ce procès, au-delà du terrible geste d’une mère qui ne supportait pas de perdre ses enfants, c’est aussi celui de notre responsabilité collective.

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