Lors de chaque match de football, au-delà du spectacle sur le terrain, ce sont les chiffres qui racontent l’histoire de la rencontre. Le duel entre Angers SCO et l’Olympique Lyonnais n’a pas fait exception à la règle. Plongeons dans les statistiques marquantes de cette opposition pour mieux comprendre les ressorts du match.
Une pluie de tirs lyonnais
Les Gones n’ont pas lésiné sur les tentatives au but. Selon une source proche du club rhodanien, Lyon a déclenché pas moins de 23 frappes au cours du match, dont 8 cadrées. Un chiffre impressionnant qui démontre la volonté offensive des hommes de Laurent Blanc. En face, Angers a tenté sa chance à 12 reprises, pour seulement 3 tirs cadrés.
Lyon domine la possession
Sans surprise au vu de son statut et de ses ambitions, l’OL a largement dominé les débats en terme de possession du ballon. Les Lyonnais ont conservé le cuir 58% du temps, dictant le rythme de la partie. Une maîtrise technique qui s’est traduite par une nette domination territoriale.
Lyon a montré un visage séduisant dans l’utilisation du ballon. L’équipe progresse dans ce domaine.
Un observateur avisé du championnat
Le MVP côté lyonnais
Dans le camp de l’OL, un joueur s’est particulièrement distingué par son activité et son influence sur le jeu selon des statistiques officielles : le milieu de terrain Corentin Tolisso. Auteur d’un but et d’une passe décisive, il a été dans tous les bons coups. Avec 89 ballons joués et un taux de passes réussies de 92%, il a été le véritable maestro du jeu lyonnais.
Une défense angevine sous pression
Conséquence directe de la domination lyonnaise, les défenseurs angevins ont été mis à rude épreuve. Au total, ils ont dû effectuer 27 dégagements pour contrer les assauts répétés des attaquants adverses. Le gardien Paul Bernardoni a lui été sollicité à 8 reprises, réalisant plusieurs parades décisives pour maintenir son équipe dans le match.
Lyon rate le coche sur les coups de pied arrêtés
Un secteur de jeu a cependant été défaillant côté lyonnais : les coups de pied arrêtés. Malgré 11 corners obtenus, les Gones n’ont jamais su se montrer dangereux dans cet exercice. Un manque d’efficacité dans les deux surfaces qui empêche l’OL de concrétiser sa domination globale.
Il y a encore une marge de progression évidente sur nos coups de pied arrêtés, offensifs comme défensifs.
Précise une source interne au club lyonnais
Match abouti pour les milieux lyonnais
Outre Tolisso, c’est tout le milieu de terrain lyonnais qui a affiché un visage séduisant. À eux trois, Tolisso, Caqueret et Aouar ont réussi 242 passes, se trouvant les yeux fermés. Leur complémentarité technique a donné le tournis à leurs adversaires directs.
Rayan Cherki, si près du but
Entré en jeu à la 64ème minute à la place de Toko-Ekambi, le jeune Rayan Cherki a apporté sa technique et sa percussion dans les 30 dernières minutes. Plus en jambes que le reste de l’attaque lyonnaise, il a bien failli trouver la faille à deux reprises. Avec un peu plus de réussite, il aurait pu garnir sa ligne de statistiques.
Angers a joué crânement sa chance
Malgré la défaite, les Angevins peuvent s’appuyer sur plusieurs motifs de satisfaction. Au-delà de la combativité affichée, les hommes de Gérald Baticle ont montré de belles choses par séquences. C’est surtout en seconde période qu’ils se sont montrés les plus dangereux, obtenant plusieurs situations chaudes non converties devant le but lyonnais.
Sur l’ensemble de la rencontre, les chiffres témoignent de la physionomie d’un match largement dominé par Lyon, mais où Angers a su faire douter son prestigieux adversaire. Les Gones devront gagner en efficacité pour espérer remonter au classement, tandis que le SCO peut s’appuyer sur ce match référence pour progresser.